Monsieur [C] [P], gérant d’un kiosque à [Localité 6] depuis janvier 2015, a accumulé des dettes, entraînant l’arrêt de la fourniture de presse. Radié le 13 juin 2024, il a ignoré l’ordre de restitution des clés. La Ville de Paris a alors engagé une procédure judiciaire pour son expulsion et le remboursement de frais de 3000€. Malgré une exception de compétence soulevée par Monsieur [P], le tribunal a confirmé sa compétence sur l’occupation illégale. Il a ordonné l’expulsion immédiate de Monsieur [P], condamné aux dépens, et a rendu l’ordonnance exécutoire de plein droit.. Consulter la source documentaire.
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Quel est le fondement juridique du divorce prononcé dans cette affaire ?Le divorce a été prononcé sur le fondement de l’altération définitive du lien conjugal, conformément à l’article 237 du Code civil. Cet article stipule que : « Le divorce peut être demandé par l’un des époux lorsque, sans qu’il soit besoin d’établir une faute, il est établi que le lien conjugal est définitivement altéré. » Dans cette affaire, le juge a constaté que les conditions d’altération définitive du lien conjugal étaient réunies, ce qui a conduit à la décision de prononcer le divorce. Il est important de noter que l’altération définitive du lien conjugal se caractérise par une séparation de fait d’au moins deux ans, ce qui a été respecté dans le cas présent. Quelles sont les conséquences du divorce sur le régime matrimonial des époux ?Le divorce entraîne des conséquences sur le régime matrimonial, notamment la révocation des avantages matrimoniaux. Selon l’article 265 du Code civil : « Le divorce emporte révocation de plein droit des avantages matrimoniaux qui ne prennent effet qu’à la dissolution du régime matrimonial ou au décès de l’un des époux. » Dans cette affaire, le juge a précisé que le divorce prend effet entre les époux en ce qui concerne leurs biens à compter de la date de signification de l’assignation en divorce, soit le 16 mai 2022. Cela signifie que les époux doivent procéder à la liquidation de leur régime matrimonial, ce qui implique un partage des biens acquis durant le mariage. Comment est régie l’autorité parentale après le divorce ?L’autorité parentale est exercée conjointement par les deux parents, conformément à l’article Parents 373-2 du Code civil, qui stipule que : « L’autorité parentale est exercée en commun par les deux parents. » Le jugement a confirmé que les parents doivent prendre ensemble toutes les décisions importantes concernant la vie de l’enfant, y compris la scolarité, la santé et les loisirs. De plus, le juge a fixé la résidence habituelle de l’enfant au domicile de la mère, tout en précisant que le père a un droit de visite. Il est également rappelé que tout changement de résidence doit être communiqué à l’autre parent, et en cas de désaccord, le juge aux affaires familiales peut être saisi. Quelles sont les modalités de la contribution à l’entretien et à l’éducation de l’enfant ?La contribution à l’entretien et à l’éducation de l’enfant est fixée à 150 euros par mois, conformément à l’article 371-2 du Code civil, qui précise que : « Les parents doivent contribuer à l’entretien et à l’éducation de leur enfant. » Cette contribution est due même au-delà de la majorité de l’enfant, tant qu’il n’est pas en mesure de subvenir à ses besoins. Le jugement précise également que cette somme est payable d’avance, le 5 de chaque mois, et qu’elle sera revalorisée chaque année en fonction de l’indice des prix à la consommation. En cas de défaillance dans le paiement, le créancier peut obtenir le règlement forcé par l’intermédiaire de l’agence de recouvrement des impayés de pensions alimentaires (ARIPA), conformément à l’article 465-1 du Code de procédure civile. Quelles sont les implications de la décision sur le droit de visite du père ?Le droit de visite du père est établi selon des modalités précises, conformément à l’article 373-2-9 du Code civil, qui stipule que : « Le parent chez lequel l’enfant ne réside pas a le droit de le voir et de l’entendre. » Dans cette affaire, le juge a fixé le droit de visite du père aux mardis et jeudis de 18 heures à 19 heures, ainsi que le dimanche des semaines impaires de 11 heures à 18 heures. Il est également précisé que le père doit aller chercher l’enfant ou faire en sorte qu’il soit ramené au domicile de la mère. En cas de non-exercice du droit de visite, celui-ci sera présumé avoir été renoncé, ce qui souligne l’importance de respecter les modalités établies par le jugement. |
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