Clause d’Assignation en Cas de Force Majeure : Modèle de clause
Clause d’Assignation en Cas de Force Majeure : Modèle de clause

Clause d’Assignation en Cas de Force Majeure

1. Définition de la Force Majeure
Aux fins de la présente clause, la force majeure est définie comme tout événement imprévisible, irrésistible et extérieur aux parties, rendant impossible l’exécution totale ou partielle des obligations contractuelles. Sont notamment considérés comme des cas de force majeure, sans que cette liste soit limitative : les catastrophes naturelles (telles que les inondations, tremblements de terre, tempêtes), les actes de guerre, les émeutes, les grèves, les pandémies, ainsi que toute décision gouvernementale ou réglementaire ayant pour effet d’interdire ou de restreindre l’exécution des obligations contractuelles.

2. Obligations des Parties
En cas de survenance d’un événement de force majeure, la partie affectée par cet événement devra notifier l’autre partie par écrit dans un délai de cinq (5) jours ouvrés suivant la survenance de l’événement, en précisant la nature de la force majeure, ses conséquences sur l’exécution du contrat, ainsi que la durée prévisible de l’impossibilité d’exécution. La partie affectée devra également prendre toutes les mesures raisonnables pour atténuer les effets de la force majeure et pour reprendre l’exécution de ses obligations dès que possible.

3. Conséquences de la Force Majeure
En cas de force majeure, les obligations de la partie affectée seront suspendues pendant la durée de l’événement. Si la force majeure se prolonge au-delà d’une période de trente (30) jours consécutifs, chaque partie aura la faculté de résilier le contrat, sans que cela ne donne lieu à des dommages et intérêts, sous réserve d’une notification écrite à l’autre partie.

4. Exclusions
Ne constituent pas des cas de force majeure les événements qui étaient prévisibles au moment de la conclusion du contrat ou qui résultent d’une négligence ou d’un manquement de la partie affectée à ses obligations contractuelles.

5. Dispositions Finales
Les parties conviennent que la présente clause d’assignation en cas de force majeure est essentielle à la bonne exécution du contrat et qu’elle doit être interprétée de manière à respecter l’équilibre contractuel établi entre elles. Toute modification de cette clause devra faire l’objet d’un accord écrit entre les parties.

Commentaire :

Qu’est-ce que la force majeure ?

La force majeure est un concept juridique qui désigne un événement imprévisible, irrésistible et extérieur aux parties, rendant impossible l’exécution totale ou partielle des obligations contractuelles.

Les événements considérés comme force majeure incluent, sans s’y limiter :

– Les catastrophes naturelles, telles que les inondations, les tremblements de terre et les tempêtes.

– Les actes de guerre, les émeutes et les grèves.

– Les pandémies et toute décision gouvernementale ou réglementaire interdisant ou restreignant l’exécution des obligations contractuelles.

A noter que que la force majeure ne doit pas être confondue avec des événements prévisibles ou des situations résultant de la négligence d’une partie.

Quelles sont les obligations des parties en cas de force majeure ?

Lorsqu’un événement de force majeure survient, la partie affectée a des obligations spécifiques à respecter.

Elle doit notifier l’autre partie par écrit dans un délai de cinq jours ouvrés suivant la survenance de l’événement. Cette notification doit inclure :

– La nature de l’événement de force majeure.

– Les conséquences sur l’exécution du contrat.

– La durée prévisible de l’impossibilité d’exécution.

De plus, la partie affectée doit prendre toutes les mesures raisonnables pour atténuer les effets de la force majeure et pour reprendre l’exécution de ses obligations dès que cela est possible.

Quelles sont les conséquences de la force majeure sur le contrat ?

En cas de force majeure, les obligations de la partie affectée sont suspendues pendant la durée de l’événement.

Si la force majeure se prolonge au-delà d’une période de trente jours consécutifs, chaque partie a la faculté de résilier le contrat. Cette résiliation se fait sans que cela ne donne lieu à des dommages et intérêts, à condition qu’une notification écrite soit adressée à l’autre partie.

Il est donc déterminant pour les parties de bien comprendre les implications d’un événement de force majeure sur leurs obligations contractuelles.

Quels événements ne sont pas considérés comme force majeure ?

Tous les événements qui étaient prévisibles au moment de la conclusion du contrat ne peuvent pas être considérés comme force majeure.

De plus, les situations résultant d’une négligence ou d’un manquement de la partie affectée à ses obligations contractuelles ne sont pas éligibles à cette qualification.

Il est donc essentiel pour les parties de bien évaluer les risques au moment de la signature du contrat.

Quelles sont les bonnes pratiques à adopter concernant la clause de force majeure ?

Pour garantir une bonne gestion des situations de force majeure, il est recommandé d’adopter les bonnes pratiques suivantes :

– Rédiger une clause de force majeure claire et précise dans le contrat.

– Définir explicitement les événements considérés comme force majeure.

– Établir des délais de notification raisonnables pour informer l’autre partie.

– Préciser les obligations de chaque partie en cas de force majeure.

– Inclure des dispositions sur la résiliation du contrat en cas de prolongation de l’événement.

– Prévoir des mesures d’atténuation des effets de la force majeure.

– S’assurer que toutes les modifications de la clause soient faites par écrit et acceptées par les deux parties.

En suivant ces bonnes pratiques, les parties peuvent mieux se préparer à faire face aux imprévus et maintenir l’équilibre contractuel.


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