Convention SYNTEC Selon l’annexe II à la convention collective des bureaux d’études, relative à la classification des ingénieurs et cadres, relèvent du coefficient 130 les ingénieurs ou cadres ayant au moins 2 ans de pratique de la profession, qui coordonnent éventuellement les travaux de techniciens, agents de maîtrise, dessinateurs ou employés, travaillant aux mêmes tâches qu’eux dans les corps d’état étudiés par le bureau d’études, et qui, partant d’instructions précises de leur supérieur, doivent prendre des initiatives et assumer des responsabilités que nécessite la réalisation de ces instructions (missions des chefs de projet). Les chefs de projet étudient des projets courants et peuvent participer à leur exécution. Préavis de 3 mois Les chefs de projet relèvent de la classification de cadre. Selon l’article 15 de la convention collective des bureaux d’études, la durée du préavis d’un cadre licencié est de trois mois.
Mots clés : Chef de projet informatique Thème : Chef de projet informatique A propos de cette jurisprudence : juridiction : Cour d’appel de Versailles | 15 novembre 2012 | Pays : France |
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Quelle est l’affaire Mister France et quel a été le résultat des poursuites judiciaires ?L’affaire Mister France concerne la participation de Mister France 2003 à l’émission de télé-réalité « Mister France ». Ce dernier a poursuivi la société Glem, devenue TF1 production, pour requalifier sa participation en contrat de travail et obtenir la reconnaissance de son statut de mannequin. Il a obtenu gain de cause tant en appel, par la Cour d’appel de Versailles le 13 décembre 2011, qu’en cassation. Les juges ont reconnu que la nature de sa participation ne relevait pas d’un contrat de jeu, mais d’un contrat de travail, ce qui a des implications significatives sur les droits et obligations des participants. Pourquoi les juges ont-ils écarté la notion de contrat de jeu ?Les juges suprêmes ont écarté la notion de contrat de jeu en affirmant que l’objet du contrat de participation à l’émission « Mister France » ne consistait pas dans l’organisation d’un jeu. L’élection de « Mister France » était considérée comme un concept d’émission, et non comme une compétition autonome. La prestation des candidats était destinée à produire un programme audiovisuel à valeur économique, ce qui a conduit à la conclusion que la qualification de contrat de jeu était inappropriée dans ce contexte. Quelles sont les caractéristiques qui ont conduit à la reconnaissance d’un contrat de travail ?La reconnaissance d’un contrat de travail à durée indéterminée repose sur plusieurs éléments. Les juges ont souligné que l’existence d’une relation de travail ne dépend pas de la volonté des parties ou de la dénomination de leur convention, mais des conditions réelles d’exercice de l’activité. Dans ce cas, le règlement de participation imposait des obligations aux candidats, les plaçant sous l’autorité du producteur, qui avait un pouvoir de sanction. Les participants devaient se conformer à des exigences strictes, telles que la participation aux répétitions et à l’émission, ce qui a établi une relation de subordination caractéristique d’un contrat de travail. Quelles obligations étaient imposées aux participants de l’émission ?Les obligations imposées aux participants étaient détaillées dans le règlement de participation. Parmi celles-ci, il était stipulé que le participant devait être disponible pour le tournage de son portrait et pour une durée de 24 jours, avec des dates pouvant être modifiées par la production. De plus, les participants devaient porter des tenues choisies par le producteur, donner leur accord pour la diffusion d’informations personnelles, et s’interdire de prendre des photos à des fins personnelles pendant les répétitions et le direct. Ces obligations témoignent d’un encadrement strict de leur participation, renforçant l’idée d’une relation de travail. Comment les participants devaient-ils se conformer aux exigences de la production ?Les participants devaient suivre un ensemble d’instructions liées à la sécurité, au planning de tournage, et aux règles de l’émission. Cela incluait des obligations telles que répondre aux questions du présentateur, participer aux répétitions, et accepter d’être filmé. Ils devaient également respecter un planning journalier rigoureux, comprenant des activités comme le maquillage, la coiffure, l’habillage, les séances photo, et les repas. Ces exigences démontrent le niveau de contrôle exercé par la production sur les participants, ce qui est un indicateur clé d’une relation de travail. |
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