Le Décret n° 2020-1682 du 23 décembre 2020 a précisé la procédure d’accréditation des organismes certificateurs délivrant la certification des services en ligne fournissant des prestations de conciliation, de médiation et d’arbitrage. Le décret fixe les modalités de l’audit d’accréditation, de la suspension et du retrait de l’accréditation ainsi que les conséquences de la cessation d’activité de l’organisme certificateur. Notion de médiationPour rappel, la médiation s’entend de tout processus structuré, quelle qu’en soit la dénomination, par lequel deux ou plusieurs parties tentent de parvenir à un accord en vue de la résolution amiable de leurs différends, avec l’aide d’un tiers, le médiateur, choisi par elles ou désigné, avec leur accord, par le juge saisi du litige. Demandes de certificationLes personnes physiques ou morales proposant, de manière rémunérée ou non, un service en ligne de médiation ou d’arbitrage, candidates à la certification, doivent adresser leur demande à un organisme certificateur par tout moyen de communication de nature à donner date certaine à leur saisine. L’organisme certificateur informe le demandeur du délai prévisible de traitement de sa demande et des modalités de l’audit mis en œuvre en vue de la certification. Une demande de certification ne peut être déposée concomitamment devant plusieurs organismes certificateurs. Les personnes physiques ou morales proposant, de manière rémunérée ou non, un service en ligne de conciliation ou de médiation, sont soumises aux obligations relatives à la protection des données à caractère personnel et, sauf accord des parties, de confidentialité. Le service en ligne délivre une information détaillée sur les modalités selon lesquelles la résolution amiable est réalisée. Référentiel d’accréditation des organismes certificateursL’Arrêté du 23 décembre 2020 a également approuvé le référentiel d’accréditation des organismes certificateurs et du référentiel de certification des services en ligne de conciliation, de médiation et d’arbitrage. Sont notamment encadrés, les traitements de données personnelles et l’usage d’algorithmes dans le cadre des procédures de médiation et d’arbitrage. |
→ Questions / Réponses juridiques
Quel est l’objet du Décret n° 2020-1682 du 23 décembre 2020 ?Le Décret n° 2020-1682, promulgué le 23 décembre 2020, a pour objectif de clarifier et de structurer la procédure d’accréditation des organismes certificateurs. Ces organismes sont responsables de la délivrance de certifications pour les services en ligne qui offrent des prestations de conciliation, de médiation et d’arbitrage. Ce décret établit les modalités précises concernant l’audit d’accréditation, ainsi que les conditions de suspension et de retrait de l’accréditation. Il aborde également les conséquences qui peuvent découler de la cessation d’activité d’un organisme certificateur, garantissant ainsi une régulation stricte et transparente de ces services.Qu’est-ce que la médiation selon le texte ?La médiation est définie comme un processus structuré par lequel deux ou plusieurs parties cherchent à parvenir à un accord pour résoudre leurs différends. Ce processus se déroule avec l’assistance d’un tiers, appelé médiateur, qui peut être choisi par les parties elles-mêmes ou désigné par un juge en cas de litige. Le rôle du médiateur est déterminant, car il facilite la communication entre les parties et les aide à explorer des solutions mutuellement acceptables. La médiation est souvent privilégiée pour sa capacité à offrir une résolution amiable, évitant ainsi les procédures judiciaires longues et coûteuses.Comment se déroule une demande de certification ?Les personnes physiques ou morales qui souhaitent obtenir une certification pour un service en ligne de médiation ou d’arbitrage doivent soumettre leur demande à un organisme certificateur. Cette demande peut être faite par tout moyen de communication qui permet de prouver la date de la saisine. L’organisme certificateur a l’obligation d’informer le demandeur sur le délai prévisible de traitement de sa demande ainsi que sur les modalités de l’audit qui sera réalisé. Il est important de noter qu’une demande de certification ne peut pas être déposée simultanément auprès de plusieurs organismes certificateurs, ce qui vise à éviter les conflits et à garantir une procédure claire.Quelles sont les obligations des services en ligne de médiation ?Les services en ligne de médiation ou de conciliation, qu’ils soient rémunérés ou non, doivent respecter des obligations spécifiques, notamment en matière de protection des données personnelles. Cela inclut la nécessité de garantir la confidentialité des informations échangées, sauf si les parties en conviennent autrement. De plus, ces services doivent fournir des informations détaillées sur les modalités de la résolution amiable, afin que les utilisateurs soient pleinement informés des processus en cours. Cela contribue à instaurer un climat de confiance et de transparence entre les parties impliquées.Quel est le rôle du référentiel d’accréditation des organismes certificateurs ?L’Arrêté du 23 décembre 2020 a approuvé un référentiel d’accréditation pour les organismes certificateurs, ainsi qu’un référentiel de certification pour les services en ligne de conciliation, de médiation et d’arbitrage. Ce référentiel encadre plusieurs aspects essentiels, notamment le traitement des données personnelles et l’utilisation d’algorithmes dans les procédures de médiation et d’arbitrage. Ce cadre réglementaire vise à garantir que les organismes certificateurs respectent des normes élevées de qualité et de sécurité dans leurs opérations. En établissant des critères clairs, le référentiel contribue à renforcer la confiance des utilisateurs dans les services de médiation et d’arbitrage en ligne. |
Laisser un commentaire