La délivrance d’un certificat d’authenticité par un expert engage sa responsabilité en cas de faux avéré. Dans une affaire récente, des œuvres attribuées à Juliusz Kossak, présentées en gage au Crédit Municipal, ont été jugées fausses après expertise. La responsabilité de l’expert a été retenue, car il n’a pas effectué les analyses nécessaires pour authentifier les aquarelles, dont le caractère grossier était évident. La contre-expertise a révélé un pastiche sommaire, soulignant une faute caractérisée de l’expert, entraînant un préjudice pour les parties concernées.
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