Le 27 janvier 2023, M [N] [S] a sollicité la carte mobilité inclusion pour invalidité, mais sa demande a été rejetée le 17 mai 2023 par le président du conseil départemental des Hauts-de-Seine. Après avoir contesté ce refus, M [S] a vu son recours rejeté le 29 mars 2024. Il a alors saisi le tribunal le 28 mai 2024. L’expert judiciaire a conclu que son taux d’incapacité était inférieur à 50 %, justifiant ainsi le refus de la carte. Le tribunal a débouté M [S] de toutes ses demandes, lui imposant les dépens de l’instance.. Consulter la source documentaire.
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Quelle est la condition d’attribution de la carte mobilité inclusion mention invalidité ?La carte mobilité inclusion portant la mention « invalidité » est attribuée selon l’article L. 241-3 du code de l’action sociale et des familles. Cet article stipule que : « La carte mobilité inclusion portant la mention « invalidité » est attribuée à toute personne dont le taux d’incapacité permanente est au moins de 80 % ou qui a été classée dans la catégorie mentionnée au 3° de l’article L. 341-4 du code de la sécurité sociale. » Cet article précise également que la catégorie mentionnée au 3° de l’article L. 341-4 du code de la sécurité sociale concerne les « invalides qui, étant absolument incapables d’exercer une profession, sont, en outre, dans l’obligation d’avoir recours à l’assistance d’une tierce personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie. » Dans le cas de M [S], l’expert judiciaire a conclu que son taux d’incapacité était inférieur à 50%, ce qui ne lui permet pas d’obtenir cette carte. Quelles sont les conséquences du refus de la carte mobilité inclusion mention invalidité ?Le refus de la carte mobilité inclusion mention invalidité a des conséquences directes sur les droits et les aides dont peut bénéficier M [S]. En effet, comme le stipule l’article L. 241-3, pour bénéficier de cette carte, il faut répondre à des critères stricts d’incapacité. Le tribunal a constaté que M [S] ne remplissait pas ces conditions, ce qui a conduit à la décision de rejet de sa demande. Il est important de noter que, malgré ce refus, M [S] reste titulaire de la carte mobilité inclusion mention priorité, ce qui lui permet d’accéder à certains droits et avantages, même s’il ne peut pas bénéficier de la mention invalidité. Quelles sont les implications des dépens dans cette affaire ?Les dépens de l’instance sont régis par l’article 696 du code de procédure civile, qui précise que : « Les dépens comprennent les frais de justice exposés par les parties, y compris les frais d’expertise, les frais de déplacement et les frais de signification. » Dans cette affaire, le tribunal a décidé de mettre à la charge de M [S] les entiers dépens de l’instance, ce qui signifie qu’il devra supporter tous les frais liés à la procédure, y compris ceux engagés par le conseil départemental. Cette décision est courante dans les litiges où la demande est rejetée, et elle vise à éviter que la partie perdante ne soit pas pénalisée financièrement pour avoir exercé son droit de contester une décision administrative. |
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