L’Essentiel : Le 21 janvier 2025, une affaire oppose Monsieur [N] [G], citoyen marocain, à l’Office Public d’Habitat Périgord Habitat. Représenté par Me Bilal Kaoula, Monsieur [N] [G] a formé un appel le 22 juillet 2024 contre un jugement du 9 juillet 2024. Cependant, l’appelant n’a pas déposé de conclusions, entraînant une demande d’observations écrites le 4 novembre 2024. Faute de réponse, la déclaration d’appel a été déclarée caduque par le conseiller de la mise en état. La cour a ainsi constaté cette caducité et condamné l’appelant aux dépens, décision susceptible d’appel dans les quinze jours.
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Contexte de l’affaireLe 21 janvier 2025, une affaire est pendante entre Monsieur [N] [G], un citoyen marocain né le 15 avril 1981, et l’Office Public d’Habitat Périgord Habitat. Monsieur [N] [G] est représenté par Me Bilal Kaoula, avocat au barreau de Périgueux, tandis que l’intimée est représentée par Me Murielle Noel de la SELARL Edinlaw. Procédure d’appelMonsieur [N] [G] a formé un appel le 22 juillet 2024 contre un jugement rendu le 9 juillet 2024 par le Juge des contentieux de la protection de [Localité 4]. Cet appel a été enregistré sous le numéro R.G. 24/00175. Absence de conclusionsL’appelant n’a pas déposé de conclusions au greffe de la cour, ce qui a conduit à une demande d’observations écrites adressée à lui le 4 novembre 2024, conformément à l’article 911 alinéa 3 du code de procédure civile. Caducité de la déclaration d’appelEn l’absence de réponse à cette demande, le conseiller de la mise en état a constaté la caducité de la déclaration d’appel, en application des dispositions de l’article 908 du code de procédure civile. Décision finaleLa cour a décidé de constater la caducité de la déclaration d’appel et a condamné l’appelant aux dépens. Cette décision est susceptible d’appel dans un délai de quinze jours suivant son prononcé, selon les conditions de l’article 913-8 du code de procédure civile. |
Q/R juridiques soulevées :
Quelle est la portée de la caducité de la déclaration d’appel selon le Code de procédure civile ?La caducité de la déclaration d’appel est régie par l’article 908 du Code de procédure civile, qui stipule que : « La déclaration d’appel est caduque si l’appelant ne dépose pas ses conclusions dans le délai de trois mois à compter de l’enregistrement de son appel. » Dans le cas présent, l’appelant, Monsieur [N] [G], n’a pas déposé ses conclusions au greffe de la cour dans le délai imparti. Cela a conduit à la constatation de la caducité de sa déclaration d’appel, conformément aux dispositions de l’article 908. Il est important de noter que cette caducité entraîne des conséquences significatives, notamment la perte du droit d’appel et la nécessité de recommencer la procédure si l’appelant souhaite contester la décision initiale. Quelles sont les conséquences de l’absence de réponse à la demande d’observations écrites ?L’article 911 alinéa 3 du Code de procédure civile précise que : « Le conseiller de la mise en état peut demander à l’appelant de faire connaître ses observations dans un délai qu’il fixe. » Dans cette affaire, une demande d’observations écrites a été adressée à l’appelant le 4 novembre 2024. L’absence de réponse de la part de l’appelant à cette demande a conduit à la constatation de la caducité de la déclaration d’appel. Cela souligne l’importance pour les parties de répondre aux demandes du conseiller de la mise en état, car le non-respect de cette obligation peut entraîner des conséquences graves, telles que la perte de la possibilité de faire appel. Quels sont les délais de recours en cas de caducité de la déclaration d’appel ?L’article 913-8 du Code de procédure civile stipule que : « La décision constatant la caducité de la déclaration d’appel peut faire l’objet d’un pourvoi en cassation dans un délai de quinze jours à compter de sa notification. » Dans le cas présent, la décision constatant la caducité de la déclaration d’appel a été rendue, et l’appelant a la possibilité de déférer cette décision dans un délai de quinze jours. Il est crucial pour l’appelant de respecter ce délai s’il souhaite contester la décision de caducité. Le non-respect de ce délai entraînera la perte définitive de son droit de recours, ce qui souligne l’importance de la diligence dans le suivi des procédures judiciaires. |
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Monsieur [N] [G]
C/
Etablissement Public OFFICE PUBLIC D’HABITAT PERIGORD HABITAT
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F N° RG 24/03462 – N° Portalis DBVJ-V-B7I-N4GS
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DU 21 JANVIER 2025
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ORDONNANCE DE CADUCITÉ
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Paule POIREL, Présidente chargée de la mise en état de la 1ère CHAMBRE CIVILE de la cour d’appel de Bordeaux, assistée de M. Vincent BRUGERE, greffier,
dans la cause pendante
ENTRE :
Monsieur [N] [G]
né le 15 Avril 1981 à [Localité 2] (099)
de nationalité Marocaine
demeurant [Adresse 1]
Représenté par Me Bilal KAOULA, avocat au barreau de PERIGUEUX
Appelant d’un jugement (R.G. 24/00175) rendu le 09 juillet 2024 par le Juge des contentieux de la protection de [Localité 4] suivant déclaration d’appel en date du 22 juillet 2024,
D’UNE PART,
ET :
OFFICE PUBLIC D’HABITAT PERIGORD HABITAT
prise en la personne de son représentant légal
[Adresse 3]
Représentée par Me Murielle NOEL de la SELARL EDINLAW, avocat au barreau de PERIGUEUX
Intimée,
D’AUTRE PART,
Vu l’appel formé le 22 Juillet 2024 à l’encontre de la décision sus-visée,
Vu l’absence de dépôt des conclusions par l’appelant au greffe de la présente cour,
Vu la demande d’observations écrites adressée à l’appelant le 04.11.2024 en application de l’article 911 alinéa 3 du code de procédure civile,
Par décision susceptible de déféré dans les quinze jours de son prononcé dans les conditions de l’article 913-8 du code de procédure civile,
Constate la caducité de la déclaration d’appel,
Condamne l’appelant aux dépens.
Le greffier, La Présidente,
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