Caducité de la déclaration d’appel : enjeux de respect des délais procéduraux

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Caducité de la déclaration d’appel : enjeux de respect des délais procéduraux

L’Essentiel : L’affaire a été fixée par un avis du 16 septembre 2024, conformément aux articles 905 et suivants du code de procédure civile. Un premier avis de caducité de la déclaration d’appel a été adressé le 18 octobre 2024, suivi d’un second le 18 décembre 2024. Les appelants ont été invités à soumettre leurs observations écrites avant le 6 janvier 2025, mais aucune réponse n’a été reçue. En conséquence, la caducité de la déclaration d’appel a été constatée, entraînant la condamnation des appelants aux dépens d’appel.

Fixation de l’affaire

L’affaire a été fixée par un avis en date du 16 septembre 2024, conformément aux articles 905 et suivants du code de procédure civile.

Caducité de la déclaration d’appel

Un premier avis de caducité de la déclaration d’appel a été adressé le 18 octobre 2024 à l’avocat des appelants, en application de l’article 905-1 du code de procédure civile. Un second avis de caducité a été envoyé le 18 décembre 2024, tenant compte du lieu de résidence de M. [H] [Z].

Observations écrites des appelants

Les appelants ont été invités à soumettre leurs observations écrites avant le 6 janvier 2025. Cependant, aucune observation écrite n’a été reçue de la part de l’avocat des appelants.

Caducité confirmée

Il a été constaté que les appelants n’avaient pas signifié la déclaration d’appel dans les délais impartis, entraînant ainsi la caducité de cette déclaration.

Décision finale

En conséquence, la caducité de la déclaration d’appel a été constatée, et les appelants ont été condamnés aux dépens d’appel.

Q/R juridiques soulevées :

Quelle est la procédure à suivre pour la déclaration d’appel selon le code de procédure civile ?

La déclaration d’appel est régie par les articles 905 et suivants du code de procédure civile.

L’article 905 précise que la déclaration d’appel doit être faite par acte d’huissier ou par déclaration au greffe.

Elle doit être signifiée à la partie adverse dans un délai de 15 jours à compter de la notification de la décision.

En cas de non-respect de ce délai, l’appel est déclaré caduque.

Ainsi, l’article 905-1 stipule que la déclaration d’appel devient caduque si elle n’est pas signifiée dans le délai imparti.

Il est donc déterminant pour les appelants de respecter ces délais pour éviter la caducité de leur déclaration.

Quelles sont les conséquences de la caducité de la déclaration d’appel ?

La caducité de la déclaration d’appel entraîne des conséquences juridiques importantes.

Selon l’article 905-1 du code de procédure civile, la caducité signifie que l’appel n’est plus recevable.

Cela implique que la décision de première instance devient définitive et exécutoire.

Les appelants perdent ainsi la possibilité de contester la décision rendue.

De plus, la caducité entraîne la condamnation des appelants aux dépens d’appel, conformément à l’article 696 du même code.

Cela signifie qu’ils devront supporter les frais liés à la procédure d’appel, même si celle-ci n’a pas abouti.

Quels sont les délais impartis pour formuler des observations écrites dans le cadre d’un appel ?

Les délais pour formuler des observations écrites dans le cadre d’un appel sont également encadrés par le code de procédure civile.

En général, l’article 905-1 impose aux parties de faire connaître leurs observations dans un délai fixé par le juge.

Dans le cas présent, les appelants ont été invités à formuler leurs observations avant le 6 janvier 2025.

L’absence de réponse dans ce délai peut également contribuer à la caducité de la déclaration d’appel.

Il est donc essentiel pour les parties de respecter ces délais pour préserver leurs droits et éviter des conséquences néfastes.

La rigueur dans le respect des délais est un élément fondamental de la procédure civile.

COUR D’APPEL

DE [Localité 10]

CHAMBRE 1 SECTION 1

ORDONNANCE DE CADUCITÉ

de la déclaration d’appel

(Article 905-1 du CPC)

du 09 janvier 2025

N° MINUTE :

N° RG 24/03891 – N° Portalis DBVT-V-B7I-VW3F

Jugement du tribunal judiciaire de Lille rendu selon la procédure accélérée au fond en date du 16 juillet 2024, enregistrée sous le n° 24/00457

Madame [V] [Z]

[Adresse 2]

[Localité 5]

Représentant : Me Laurence PIPART-LENOIR, avocat au barreau de LILLE

(bénéficie d’une aide juridictionnelle partielle numéro C-59178/24/005960 du 16/09/2024 accordée par le bureau d’aide juridictionnelle de [Localité 10])

Monsieur [H] [Z]

[Adresse 11]

[Localité 9], Belgique

Représentant : Me Laurence PIPART-LENOIR, avocat au barreau de LILLE

APPELANTS

Madame [S] [G]

[Adresse 6]

[Localité 8], Belgique

Monsieur [M], [U] [G]

[Adresse 4]

[Localité 3]

Monsieur [O], [Y] [G]

[Adresse 1]

[Localité 7]

INTIMES

Nous, Samuel Vitse, président de chambre, assisté de Delphine Verhaeghe, greffier,

Vu l’avis de fixation de l’affaire en date du 16 septembre 2024 en application des articles 905 et suivants du code de procédure civile ;

Vu l’avis de caducité de la déclaration d’appel adressé le 18 octobre 2024 à l’avocat des appelants en application de l’article 905-1 du code de procédure civile ;

Vu l’avis de caducité de la déclaration d’appel adressé le 18 décembre 2024 à l’avocat des appelants en application de l’article 905-1 du code de procédure civile, eu égard au lieu de résidence de M. [H] [Z] ;

Les appelants ont été invité à formuler leurs observations écrites avant le 6 janvier 2025 ;

Vu l’absence d’observations écrites de l’avocat des appelants,

Attendu que, les appelants n’ayant pas signifié la déclaration d’appel dans les délais qui leur étaient impartis, la déclaration d’appel est caduque ;
PAR CES MOTIFS

Constatons la caducité de la déclaration d’appel.

Condamnons les appelants aux dépens d’appel.

Le greffier, Le président de chambre,


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