Caducité de l’appel en raison de l’absence de conclusions déposées

·

·

Caducité de l’appel en raison de l’absence de conclusions déposées

L’Essentiel : Le 17 janvier 2025, la cour examine l’affaire opposant la S.C.I. SAVCI, représentée par Me Yasmina Racon, à plusieurs intimés, dont Madame [M] [S]. L’appelant conteste un jugement du 9 juillet 2024, mais n’a pas déposé de conclusions, soulevant des doutes sur la validité de la procédure. Le 3 janvier 2025, une demande d’observations écrites a été adressée, et Me Racon a reconnu l’absence de conclusions, entraînant la caducité de la déclaration d’appel. La cour a donc constaté cette caducité et condamné l’appelant aux dépens, décision susceptible d’appel dans les quinze jours.

Contexte de l’affaire

Le 17 janvier 2025, une affaire est pendante devant la cour, impliquant la S.C.I. SAVCI, représentée par Me Yasmina Racon, et plusieurs intimés, dont Madame [M] [S], Madame [J] [P] épouse [S], et Monsieur [X] [S]. L’appelant conteste un jugement rendu le 9 juillet 2024 par le Juge des contentieux de la protection.

Procédure d’appel

L’appel a été formé le 22 août 2024 contre la décision mentionnée. Cependant, l’appelant n’a pas déposé de conclusions au greffe de la cour, ce qui a soulevé des questions sur la validité de la procédure d’appel.

Observations et constatations

Le 3 janvier 2025, une demande d’observations écrites a été adressée à l’appelant, conformément à l’article 911 alinéa 3 du code de procédure civile. En réponse, Me Racon a reconnu l’absence de conclusions, entraînant la constatation de la caducité de la déclaration d’appel selon l’article 908 du code de procédure civile.

Décision finale

En conséquence, la cour a décidé de constater la caducité de la déclaration d’appel et a condamné l’appelant aux dépens. Cette décision est susceptible d’être déférée dans les quinze jours suivant son prononcé, conformément à l’article 913-8 du code de procédure civile.

Q/R juridiques soulevées :

Quelle est la portée de l’article 908 du Code de procédure civile concernant la caducité de la déclaration d’appel ?

L’article 908 du Code de procédure civile stipule que :

« La déclaration d’appel est caduque si l’appelant ne dépose pas ses conclusions dans le délai de trois mois à compter de l’enregistrement de la déclaration d’appel. »

Dans le cas présent, l’appelant, S.C.I. SAVCI, a reconnu ne pas avoir déposé de conclusions au greffe de la cour.

Cette absence de dépôt dans le délai imparti entraîne automatiquement la caducité de la déclaration d’appel, conformément aux dispositions de cet article.

Il est donc essentiel pour un appelant de respecter ce délai pour éviter la perte de son droit d’appel.

La caducité est une sanction qui vise à garantir la bonne administration de la justice en évitant que des procédures restent pendantes indéfiniment.

Quelles sont les conséquences de la caducité de la déclaration d’appel selon l’article 913-8 du Code de procédure civile ?

L’article 913-8 du Code de procédure civile précise que :

« La décision constatant la caducité de la déclaration d’appel est susceptible de recours dans les quinze jours de son prononcé. »

Dans le contexte de l’affaire, la cour a constaté la caducité de la déclaration d’appel de S.C.I. SAVCI.

Cette décision peut être contestée par l’appelant dans un délai de quinze jours, ce qui lui permet de faire valoir ses droits et de demander une révision de la décision.

Il est crucial pour l’appelant de respecter ce délai pour préserver ses droits, car passé ce délai, la décision de caducité devient définitive.

Ainsi, la caducité entraîne non seulement la perte de l’appel, mais également la nécessité pour l’appelant de réagir rapidement s’il souhaite contester cette décision.

Quelles sont les implications de l’absence de conclusions sur le droit d’appel ?

L’absence de conclusions dans le cadre d’un appel a des implications directes sur le droit d’appel, comme le stipule l’article 911 alinéa 3 du Code de procédure civile :

« Si l’appelant ne dépose pas ses conclusions dans le délai imparti, le conseiller de la mise en état peut inviter l’appelant à régulariser sa situation. »

Dans cette affaire, la cour a constaté que l’appelant n’avait pas déposé de conclusions, ce qui a conduit à la caducité de la déclaration d’appel.

Cela souligne l’importance pour les parties de respecter les délais de procédure, car l’absence de conclusions peut entraîner la perte de l’opportunité de faire appel d’une décision.

Les implications sont donc significatives, car elles peuvent aboutir à une décision définitive sans que l’appelant ait pu faire valoir ses arguments devant la cour.

Il est donc impératif pour les avocats et leurs clients de suivre attentivement les exigences procédurales pour éviter de telles situations.

1ère CHAMBRE CIVILE

————————

S.C.I. SAVCI

C/

Madame [M] [S], Madame [J] [P] épouse [S], Monsieur [X] [S]

————————

N° RG 24/03921 – N° Portalis DBVJ-V-B7I-N5L3

————————

DU 17 JANVIER 2025

————————

ORDONNANCE DE CADUCITÉ

—————————–

Paule POIREL, Présidente chargée de la mise en état de la 1ère CHAMBRE CIVILE de la cour d’appel de Bordeaux, assisté de M. Vincent BRUGERE, greffier,

Le 17 janvier 2025

dans la cause pendante

ENTRE :

S.C.I. SAVCI

demeurant [Adresse 3]

Représentée par Me Yasmina RACON, avocat au barreau de BORDEAUX

Appelante d’un jugement (R.G. 24/00613) rendu le 09 juillet 2024 par le Juge des contentieux de la protection de [Localité 4] suivant déclaration d’appel en date du 22 août 2024,

D’UNE PART,

ET :

Madame [M] [S]

née le 07 Décembre 1995 à [Localité 5]

de nationalité Française,

demeurant [Adresse 2]

Madame [J] [P] épouse [S]

née le 28 Mai 1964 à [Localité 5]

de nationalité Française,

demeurant [Adresse 1]

Monsieur [X] [S]

né le 09 Mai 1968 à [Localité 6]

de nationalité Française,

demeurant [Adresse 1]

Intimés,

D’AUTRE PART,

Vu l’appel formé le 22 Août 2024 à l’encontre de la décision sus-visée,

Vu l’absence de dépôt des conclusions par l’appelant au greffe de la présente cour,

Vu la demande d’observations écrites adressée à l’appelant le 03 Janvier 2025 en application de l’article 911 alinéa 3 du code de procédure civile,

Vu la réponse de Me RACON adressée au conseiller de la mise en état par laquelle le conseil des appelant reconnaît ne pas avoir conclu, il y a lieu de constater la caducité de la déclaration d’appel en application des dispositions de l’article 908 du code de procédure civile,
PAR CES MOTIFS,

Par décision susceptible de déféré dans les quinze jours de son prononcé dans les conditions de l’article 913-8 du code de procédure civile,

Constate la caducité de la déclaration d’appel,

Condamne l’appelant aux dépens.

Le greffier, La Présidente,


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Chat Icon