L’Essentiel : Conformément aux articles 908 et 911 du code de procédure civile, l’appelant doit respecter des délais précis pour la remise de ses conclusions, sous peine de caducité de la déclaration d’appel. Une demande d’observations a été adressée aux parties le 14 octobre 2024, mais aucune réponse n’a été reçue. En conséquence, la déclaration d’appel est déclarée caduque. Cette décision, rendue à Paris le 26 novembre 2024, peut être contestée dans un délai de quinze jours, selon l’article 916 du code de procédure civile. Des copies ont été envoyées aux avocats concernés.
|
Contexte juridiqueVu les articles 908, 911 et 916 du code de procédure civile, il est établi que l’appelant doit respecter des délais précis pour la remise de ses conclusions au greffe, sous peine de caducité de la déclaration d’appel. Demande d’observationsUne demande d’observations a été adressée aux parties le 14 octobre 2024, afin de recueillir leurs avis sur la situation en cours. Absence de réponseMalgré la demande formulée, aucune observation écrite n’a été reçue en réponse de la part des parties concernées. Caducité de la déclaration d’appelConformément à l’article 908 du code de procédure civile, la déclaration d’appel est déclarée caduque en raison du non-respect du délai imparti pour la remise des conclusions. Décision et voies de recoursLa décision prononçant la caducité de la déclaration d’appel est susceptible d’être déférée dans un délai de quinze jours, conformément aux dispositions de l’article 916 du code de procédure civile. Date et formalitésLa décision a été rendue à Paris, le 26 novembre 2024, et des copies ont été envoyées au dossier ainsi qu’aux avocats impliqués dans l’affaire. |
Q/R juridiques soulevées :
Quelle est la conséquence de l’absence de conclusions dans le délai imparti par l’article 908 du code de procédure civile ?L’article 908 du code de procédure civile stipule que : « À peine de caducité de la déclaration d’appel, l’appelant dispose d’un délai de trois mois à compter de la déclaration d’appel pour remettre ses conclusions au greffe. » Cela signifie que si l’appelant ne remet pas ses conclusions dans ce délai de trois mois, sa déclaration d’appel sera déclarée caduque. Cette règle vise à garantir la célérité des procédures judiciaires et à éviter que des affaires ne stagnent indéfiniment. En l’espèce, l’absence d’observations écrites en réponse à la demande d’observations adressée aux parties le 14 octobre 2024 a conduit à la constatation de la caducité de la déclaration d’appel. Il est donc crucial pour les parties de respecter les délais impartis pour éviter de perdre leurs droits d’appel. Quelles sont les voies de recours possibles après la décision de caducité selon l’article 916 du code de procédure civile ?L’article 916 du code de procédure civile prévoit que : « La décision prononçant la caducité de la déclaration d’appel est susceptible de déféré dans les quinze jours de son prononcé. » Cela signifie que les parties ont la possibilité de contester la décision de caducité en formant un recours dans un délai de quinze jours suivant la notification de cette décision. Ce recours doit être exercé devant la juridiction compétente, et il est important de respecter ce délai pour que le recours soit recevable. Le déféré permet ainsi à l’appelant de faire valoir ses arguments et de tenter de rétablir sa déclaration d’appel, si des circonstances particulières justifient cette demande. Il est donc essentiel pour les parties de bien comprendre leurs droits et les procédures à suivre en cas de caducité de leur déclaration d’appel. |
Pôle 4 – Chambre 4
N° RG 24/12756 – N° Portalis 35L7-V-B7I-CJYDH
Nature de l’acte de saisine : Déclaration d’appel valant inscription au rôle
Date de l’acte de saisine : 11 Juillet 2024
Date de saisine : 22 Juillet 2024
Nature de l’affaire : Demande en paiement des loyers et des charges et/ou tendant à faire prononcer ou constater la résiliation pour défaut de paiement ou défaut d’assurance et ordonner l’expulsion
Décision attaquée : n° 23/07388 rendue par le Juge des contentieux de la protection de [Localité 2] le 31 Mai 2024
Appelants :
Madame [F] [M] épouse [M], représentée par Me Nicolas BOUTTIER de la SELEURL SELARL DE M° Nicolas BOUTTIER, avocat au barreau de PARIS, toque : B1025 – N° du dossier 23/666
Monsieur [T] [M], représenté par Me Nicolas BOUTTIER de la SELEURL SELARL DE M° Nicolas BOUTTIER, avocat au barreau de PARIS, toque : B1025 – N° du dossier 23/666
Intimée :
Société ABENEX VALUE La société ABENEX VALUE, Société d’investissement à capital variable à conseil d’administration, au capital variable de 300.000 Euros, dont le siège social est situé [Adresse 1], immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Paris sous le numéro B 978 023 828, représentée par Me Aurélie VUCHER-BONDET de la SELARL CVS, avocat au barreau de PARIS – N° du dossier 313938
ORDONNANCE DE CADUCITÉ
(Article 908 du code de procédure civile)
(n° 187, 1 page)
Nous, Nicolette GUILLAUME, magistrat en charge de la mise en état
Assisté de Raquel BARATA, adjointe faisant fonction de greffière,
Vu la demande d’observations adressée aux parties, le 14 octobre 2024,
Vu l’absence d’observations écrites, en réponse,
Sur ce,
L’article 908 du code de procédure civile dispose qu’à peine de caducité de la déclaration d’appel, relevée d’office, l’appelant dispose d’un délai de trois mois à compter de la déclaration d’appel pour remettre ses conclusions au greffe.
Par décision susceptible de déféré dans les quinze jours de son prononcé dans les conditions de l’article 916 du code de procédure civile,
Prononçons la caducité de la déclaration d’appel.
Paris, le 26 novembre 2024
Le greffier Le magistrat en charge de la mise en état
Copie au dossier
Copie aux avocats
Laisser un commentaire