L’Essentiel : Le 21 novembre 2024, une décision de caducité a été prononcée à Paris en raison de l’absence de conclusions de l’appelant dans le délai imparti. Selon l’article 908 du code de procédure civile, l’appelant devait remettre ses conclusions dans un délai de trois mois suivant la déclaration d’appel, soit avant le 14 juin 2024. Malgré une demande d’observations adressée le 11 octobre 2024, aucune réponse n’a été fournie. Cette décision peut être contestée dans les quinze jours suivant son prononcé, conformément à l’article 916.
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Contexte JuridiqueLes articles 908, 911 et 916 du code de procédure civile encadrent les délais et les procédures relatifs à la déclaration d’appel. Ces articles stipulent des conditions précises concernant la remise des conclusions et les conséquences d’un non-respect de ces délais. Demande d’ObservationsUne demande d’observations a été adressée aux parties le 11 octobre 2024. Cependant, aucune observation écrite n’a été fournie par les parties concernées. Délai Imparti à l’AppelantSelon l’article 908, l’appelant doit remettre ses conclusions au greffe dans un délai de trois mois à compter de la déclaration d’appel, sous peine de caducité. Dans cette affaire, le délai pour l’appelant expirait le 14 juin 2024. Décision de CaducitéEn raison de l’absence de conclusions dans le délai imparti, une décision a été prise pour prononcer la caducité de la déclaration d’appel. Cette décision est susceptible d’être déférée dans les quinze jours suivant son prononcé, conformément à l’article 916 du code de procédure civile. Date de la DécisionLa décision de caducité a été rendue à Paris, le 21 novembre 2024, par le greffier et le magistrat en charge de la mise en état. |
Q/R juridiques soulevées :
Quelle est la conséquence de l’absence de conclusions dans le cadre d’une déclaration d’appel ?L’article 908 du code de procédure civile stipule que « l’appelant dispose d’un délai de trois mois à compter de la déclaration d’appel pour remettre ses conclusions au greffe ». Cette disposition est cruciale car elle établit un cadre temporel strict pour l’appelant. En effet, à peine de caducité de la déclaration d’appel, le non-respect de ce délai entraîne la nullité de la procédure d’appel. Il est important de noter que ce délai peut être prolongé dans les conditions prévues par l’article 911-2 du code de procédure civile, qui précise que « les délais peuvent être augmentés dans les conditions prévues par la loi ». Cependant, dans le cas présent, l’appelant n’a pas remis ses conclusions dans le délai imparti, qui expirait le 14 juin 2024. Ainsi, l’absence d’observations écrites a conduit à la décision de prononcer la caducité de la déclaration d’appel, conformément aux dispositions légales en vigueur. Quelles sont les voies de recours possibles après la décision de caducité ?L’article 916 du code de procédure civile prévoit que « la décision est susceptible de déféré dans les quinze jours de son prononcé ». Cela signifie que l’appelant a la possibilité de contester la décision de caducité en introduisant un recours. Ce recours doit être exercé dans un délai de quinze jours, ce qui est un délai relativement court. Il est essentiel que l’appelant agisse rapidement pour préserver ses droits, car le non-respect de ce délai entraînerait la perte définitive de la possibilité de contester la caducité. Le recours doit être formé devant la juridiction compétente, et il est recommandé de se faire assister par un avocat pour maximiser les chances de succès. En résumé, bien que la caducité de la déclaration d’appel soit une sanction sévère, le droit de déféré permet à l’appelant de faire valoir ses arguments et de tenter de renverser la décision. |
Pôle 4 – Chambre 3
N° RG 24/05604 – N° Portalis 35L7-V-B7I-CJEMY
Nature de l’acte de saisine : Déclaration d’appel valant inscription au rôle
Date de l’acte de saisine : 14 Mars 2024
Date de saisine : 27 Mars 2024
Nature de l’affaire : Demande en paiement des loyers et des charges et/ou tendant à faire prononcer ou constater la résiliation pour défaut de paiement ou défaut d’assurance et ordonner l’expulsion
Décision attaquée : n° rendue par le Juge des contentieux de la protection d’Ivry sur seine le 30 Janvier 2024
Appelante :
Madame [K] [B], représentée par Me Charlotte BRUNET de la SELAS CABINET BEGUIN BRUNET, avocat au barreau de PARIS, toque : B254
Intimée :
14 COOP IVRY HABITAT, représentée par Me Armand BOUKRIS de la SELASU CABINET BOUKRIS, avocat au barreau de PARIS, toque : B0274 – N° du dossier 2023043
ORDONNANCE DE CADUCITÉ
(Article 908 du code de procédure civile)
(n° , 1 pages)
Nous, Anne-Laure MEANO, magistrat en charge de la mise en état
Assisté de Joëlle COULMANCE, greffière,
Vu la demande d’observations adressée aux parties, le 11 octobre 2024;
Vu l’absence d’observations écrites,
Sur ce,
L’article 908 du code de procédure civile dispose qu’à peine de caducité de la déclaration d’appel, relevée d’office, l’appelant dispose d’un délai de trois mois à compter de la déclaration d’appel pour remettre ses conclusions au greffe.
Les délais peuvent être augmentés dans les conditions prévues par l’article 911-2 du code de procédure civile.
En l’espèce, le délai imparti à l’appelant expirait le 14 juin 2024
Par décision susceptible de déféré dans les quinze jours de son prononcé dans les conditions de l’article 916 du code de procédure civile,
Prononçons la caducité de la déclaration d’appel.
Paris, le 21 novembre 2024
Le greffier Le magistrat en charge de la mise en état
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