Caducité d’une déclaration d’appel pour non-respect des délais.

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Caducité d’une déclaration d’appel pour non-respect des délais.

L’Essentiel : La déclaration d’appel a été effectuée le 30 août 2024, mais l’appelant n’a pas déposé ses conclusions dans le délai imparti. Un avis de caducité a été transmis le 3 décembre 2024, entraînant la déclaration de caducité de l’appel conformément à l’article 908 du code de procédure civile. En conséquence, l’appelant est condamné aux dépens. La décision a été rendue à [Localité 3] le 14 janvier 2025, et une copie a été envoyée aux avocats par courriel le même jour.

Déclaration d’appel

La déclaration d’appel a été effectuée le 30 août 2024.

Avis de caducité

Un avis de caducité a été transmis le 3 décembre 2024.

Défaut de dépôt de conclusions

L’appelant n’a pas déposé ses conclusions dans le délai imparti par l’article 908 du code de procédure civile.

Décision de caducité

En application de l’article 908 du code de procédure civile, la déclaration d’appel est déclarée caduque.

Condamnation aux dépens

L’appelant est condamné aux dépens.

Date et lieu de la décision

La décision a été rendue à [Localité 3] le 14 janvier 2025.

Notification de la décision

Une copie de la décision a été adressée aux avocats par courriel ce jour-là.

Q/R juridiques soulevées :

Quelle est la portée de l’article 908 du code de procédure civile concernant le dépôt de conclusions ?

L’article 908 du code de procédure civile stipule que :

« L’appelant doit, dans un délai de trois mois à compter de l’enregistrement de la déclaration d’appel, déposer ses conclusions. À défaut, la déclaration d’appel est déclarée caduque. »

Cet article vise à garantir la célérité des procédures judiciaires en imposant un délai strict pour le dépôt des conclusions.

En l’espèce, la déclaration d’appel a été faite le 30 août 2024, et l’avis de caducité a été transmis le 3 décembre 2024, ce qui indique que le délai de trois mois a été respecté pour l’avis, mais pas pour le dépôt des conclusions.

Ainsi, le défaut de dépôt de conclusions dans le délai imparti entraîne la caducité de la déclaration d’appel, conformément à l’article 908.

Quelles sont les conséquences de la caducité de la déclaration d’appel ?

La caducité de la déclaration d’appel entraîne plusieurs conséquences juridiques.

Tout d’abord, selon l’article 909 du code de procédure civile :

« La caducité de la déclaration d’appel entraîne la perte de l’effet suspensif de l’appel et la réintégration de la décision de première instance dans son plein effet. »

Cela signifie que la décision initiale redevient exécutoire et que l’appelant ne peut plus contester cette décision devant la cour d’appel.

De plus, l’article 700 du code de procédure civile prévoit que :

« La partie qui succombe peut être condamnée aux dépens. »

Dans ce cas, l’appelant a été condamné aux dépens, ce qui signifie qu’il devra supporter les frais liés à la procédure d’appel, même si celle-ci n’a pas abouti.

En résumé, la caducité de la déclaration d’appel entraîne la réintégration de la décision de première instance et la condamnation de l’appelant aux dépens.

Quelles sont les implications pratiques pour l’appelant suite à cette décision ?

Les implications pratiques pour l’appelant suite à la décision de caducité sont significatives.

Premièrement, l’appelant doit prendre acte que la décision de première instance est désormais définitive et exécutoire.

Cela signifie qu’il ne peut plus contester cette décision par la voie de l’appel, ce qui limite ses options juridiques.

Deuxièmement, l’appelant doit également se préparer à assumer les conséquences financières de sa décision de faire appel.

En effet, comme mentionné précédemment, il a été condamné aux dépens, ce qui peut représenter une charge financière importante.

Enfin, l’appelant doit envisager d’autres voies de recours, telles que la révision ou le pourvoi en cassation, si les conditions le permettent.

Cependant, ces voies de recours sont souvent plus complexes et nécessitent une analyse approfondie des circonstances de l’affaire.

COUR D’APPEL d’AIX-EN-PROVENCE

[Adresse 2]

[Localité 1]

N° RG 24/10808 – N° Portalis DBVB-V-B7I-BNT4Z

Chambre 3-4

Ordonnance n° 2025/M12

Affaire :

M. [F] [P]

Représentant : Me [R], avocat au barreau de TOULON

Appelant

C/

S.A.S. GRENKE LOCATION

Représentant : Me [L], avocat au barreau de DRAGUIGNAN

Intimée

ORDONNANCE DE CADUCITE

(Article 908 du code de procédure civile)

Nous, Anne-Laurence CHALBOS, magistrat de la mise en état, assistée de Achille TAMPREAU, greffier,

Vu la déclaration d’appel en date du 30 août 2024,

Vu l’avis de caducité transmis le 3 décembre 2024,

Vu le défaut de dépôt de conclusions de l’appelant dans le délai imparti par l’article 908 du code de procédure civile.

Qu’il convient en application de l’article 908 du code de procédure civile de déclarer caduque la déclaration d’appel.

PAR CES MOTIFS

PRONONÇONS la caducité de la déclaration d’appel.

Condamnons l’appelant aux dépens.

Fait à [Localité 3], le 14 janvier 2025

Le greffier Le magistrat de la mise en état

Copie adressée aux avocats ce jour par courriel

Le greffier


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