L’Essentiel : Un avis de caducité a été émis le 19 décembre 2024, en raison d’un défaut de signification de la déclaration d’appel, non conforme aux délais prévus par l’article 902 du code de procédure civile. En conséquence, la déclaration d’appel a été déclarée caduque. La décision finale, prononçant cette caducité, impose également à l’appelant le paiement des dépens. La décision a été rédigée à [Localité 5] le 8 janvier 2025, et une copie a été envoyée aux avocats par courriel le même jour.
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Notification de caducitéUn avis de caducité a été transmis le 19 décembre 2024, signalant un problème concernant la déclaration d’appel. Défaut de significationIl a été constaté un défaut de signification de la déclaration d’appel, qui n’a pas été effectuée dans le délai imparti par l’article 902 du code de procédure civile. Application de l’article 902En vertu de l’article 902 du code de procédure civile, il a été décidé de déclarer caduque la déclaration d’appel en raison du non-respect des délais. Décision finaleLa décision prononce la caducité de la déclaration d’appel et condamne l’appelant aux dépens. Formalités administrativesLa décision a été rédigée à [Localité 5] le 8 janvier 2025, avec une copie adressée aux avocats par courriel le même jour. |
Q/R juridiques soulevées :
Quelles sont les conditions pour obtenir une provision en référé selon l’article 835 du code de procédure civile ?L’article 835 du code de procédure civile stipule que dans les cas où l’existence de l’obligation n’est pas sérieusement contestable, le président du tribunal peut accorder, en référé, une provision au créancier. Cette disposition implique que l’octroi d’une provision nécessite un constat préalable par le juge de l’existence d’une obligation non sérieusement contestable. Cette condition se vérifie à deux niveaux : 1. L’obligation sur laquelle repose la demande de provision ne doit pas être sérieusement contestable. Une contestation est considérée comme sérieuse lorsque l’un des moyens de défense opposé aux prétentions du demandeur ne semble pas immédiatement vain et laisse subsister un doute sur la décision qui pourrait être rendue au fond. Si aucune contestation sérieuse n’est opposée, la provision peut être accordée, peu importe la nature de l’obligation, qu’elle soit contractuelle, quasi-délictuelle ou délictuelle. Comment l’article L.320-2 du code de commerce définit-il les ventes aux enchères publiques ?L’article L.320-2 du code de commerce précise que les ventes aux enchères publiques sont celles qui font intervenir un tiers, agissant comme mandataire du propriétaire ou de son représentant, pour proposer et adjuger un bien au mieux-disant des enchérisseurs. Cette définition implique que la vente aux enchères doit être réalisée dans un cadre de mise en concurrence ouvert au public et transparent. Le mieux-disant des enchérisseurs acquiert le bien adjugé à son profit et est tenu de payer le prix convenu. Les ventes volontaires de meubles aux enchères publiques sont régies par les articles L321-1 et suivants du code de commerce, qui s’appliquent également aux ventes aux enchères par voie électronique, comme le précise l’article L321-3. Quelles sont les responsabilités des opérateurs de ventes volontaires selon l’article L321-14 du code de commerce ?L’article L321-14 du code de commerce établit que les opérateurs de ventes volontaires de meubles aux enchères publiques, mentionnés à l’article L. 321-4, sont responsables envers le vendeur et l’acheteur de la représentation du prix et de la délivrance des biens vendus. Cela signifie que ces opérateurs sont habilités à agir contre les acheteurs pour le recouvrement du prix et des frais associés à la vente. Cette responsabilité est essentielle pour garantir la sécurité des transactions effectuées lors des ventes aux enchères, en assurant que les obligations contractuelles sont respectées. Quels sont les effets de l’adjudication selon les conditions générales de vente de la société PIASA ?Les conditions générales de vente de la société PIASA stipulent que l’adjudication réalise le transfert de propriété. L’article 2 de ces conditions précise que l’adjudicataire est tenu de payer en sus du prix d’adjudication un montant de 30% TTC sur les premiers 700 000 € (25% HT + TVA 20%). Cela signifie que l’adjudicataire, en acceptant l’adjudication, s’engage non seulement à acquérir le bien, mais également à régler les frais associés à cette acquisition. Cette obligation de paiement est cruciale pour la validité de la vente et le respect des engagements contractuels pris lors de la vente aux enchères. |
[Adresse 3]
[Localité 2]
N° RG 24/11777 – N° Portalis DBVB-V-B7I-BNXUC
Chambre 1-8
Ordonnance n° 2025/M7
COPIE AU DOSSIER
Affaire :
S.C.I. GRIMMO prise en la personne de son représentant légal en exercice domicilié en cette qualité audit siège social.
Représentant : Me [V], avocat au barreau d’AIX-EN-PROVENCE
Appelante
C/
S.A. FONCIERE EPILOGUE prise en la personne de son représentant légal en exercice domicilié en cette qualité audit siège social.
Intimée
la SELAS SELAS [C] [P]
[Adresse 6]
[Adresse 4]
[Localité 1]
ORDONNANCE DE CADUCITE
(Article 902 du code de procédure civile)
Nous Philippe COULANGE, Président chargé de la mise en état, assisté de Alice BISIOU, greffier.
Vu le défaut de signification de la déclaration d’appel dans le délai imparti par l’article 902 du code de procédure civile.
PRONONÇONS la caducité de la déclaration d’appel.
Condamnons l’appelant aux dépens.
Fait à [Localité 5], le 8 janvier 2025
Le greffier Le magistrat de la mise en état
Copie adressée aux avocats ce jour par courriel
Le greffier
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