Type de juridiction : Cour administrative d’appel
Juridiction : CAA de Paris
Thématique : Redressement fiscal d’une société de production audiovisuelle
→ RésuméDans cette affaire, le redressement fiscal d’une société de production de vidéogrammes a été confirmé. La société avait constitué une provision pour dépréciation d’un actif immobilisé lié à des droits d’exploitation. Cependant, elle n’a pas justifié de circonstances ayant entraîné cette dépréciation ni prouvé l’existence d’un risque de production des films acquis. La cour a souligné que l’absence d’exploitation en salle des films avant leur distribution n’était pas pertinente. Cette décision met en lumière les exigences de justification en matière de dépréciation d’actifs dans le secteur audiovisuel.
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Dans cette affaire, le redressement fiscal d’une société de production et de distribution de vidéogrammes a été confirmé. La société qui avait constaté une dépréciation d’un élément de son actif immobilisé (pour des droits exclusifs d’exploitation sur des vidéogrammes), avait constitué une provision.
Or en l’espèce, la société ne justifiait pas de circonstances ayant déprécié la valeur de ses droits d’exploitation.
Par ailleurs, la société n’établissait pas non plus qu’il existait un risque de production des films dont elle avait acquis les droits d’exploitation (la circonstance que les films en cause n’aient pas fait l’objet d’une exploitation en salle avant leur distribution est indifférente).
Mots clés : fiscalité
Thème : Audiovisuel et fiscalité
A propos de cette jurisprudence : juridiction : Cour administrative d’appel de Paris | Date. : 5 fevrier 2009 | Pays : France
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