Pour apprécier le risque de confusion entre les marques « Cerise et Potiron » et « Framboise et Potiron », il est essentiel d’examiner l’impression d’ensemble produite par ces signes. Bien que les deux marques partagent l’élément commun « ET POTIRON », elles se distinguent par leurs termes d’attaque, « Cerise » et « Framboise », qui diffèrent visuellement et phonétiquement. Le caractère distinctif de « ET POTIRON » est jugé faible, car il décrit la nature des produits concernés. Ainsi, la cour conclut qu’il n’existe pas de risque de confusion suffisant pour justifier l’opposition à l’enregistrement de la marque « Framboise et Potiron ».. Consulter la source documentaire.
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Quel est le risque de confusion entre les marques Cerise et Potiron et Framboise et Potiron ?Il n’existe pas de risque de confusion entre les marques Cerise et Potiron et Framboise et Potiron. Les signes en question, Framboise et Potiron et CERISE ET POTIRON, partagent des ressemblances visuelles, phonétiques et intellectuelles, principalement à cause de l’élément commun « ET POTIRON », qui est précédé d’un terme désignant un fruit. Cette analyse repose sur l’impression d’ensemble produite par les marques, en tenant compte des éléments distinctifs et dominants. La cour a constaté que les deux marques, bien qu’elles partagent un élément commun, diffèrent suffisamment pour écarter tout risque de confusion, notamment en raison des différences phonétiques et visuelles entre les termes « FRAMBOISE » et « CERISE ». Comment est évalué le caractère distinctif d’un signe ?Le caractère distinctif d’un signe ou d’un élément d’un signe est évalué par rapport aux produits qu’il désigne. Cela signifie que pour déterminer si un signe est suffisamment distinctif pour bénéficier de la protection, il faut considérer la nature des produits associés à ce signe. Dans le cas présent, le terme « POTIRON » est considéré comme dépourvu de caractère distinctif pour certains produits, car il désigne la nature ou la composition de ces produits. Par conséquent, l’élément commun « ET POTIRON » ne peut pas bénéficier d’une protection pour ces produits, car il ne matérialise pas la provenance commerciale. Quelles ont été les conclusions du directeur de l’INPI concernant l’opposition à la marque Framboise et Potiron ?Le directeur de l’INPI a partiellement accueilli l’opposition à la demande d’enregistrement de la marque Framboise et Potiron pour plusieurs produits, notamment ceux liés à la viande, au poisson, aux produits laitiers, et d’autres. Il a retenu qu’il existait une impression d’ensemble similaire et un risque de confusion pour ces produits, car l’ensemble verbal « ET POTIRON » présentait un caractère distinctif. Cependant, pour d’autres produits, tels que les légumes conservés et surgelés, le directeur a estimé que l’élément « ET POTIRON » était dépourvu de caractère distinctif, ce qui a conduit à un rejet de l’opposition pour ces produits. Cela souligne l’importance de l’analyse contextuelle dans l’évaluation des marques. Pourquoi le terme « POTIRON » est-il considéré comme peu distinctif ?Le terme « POTIRON » est considéré comme peu distinctif car, bien qu’il désigne botaniquement un fruit, il est majoritairement consommé comme un légume. Lorsqu’il est appliqué à des produits tels que les légumes conservés, surgelés ou cuits, il est susceptible de désigner la nature ou la composition de ces produits. Ainsi, la séquence « ET POTIRON » est jugée dépourvue de caractère distinctif pour ces produits, car elle ne permet pas d’identifier la provenance commerciale. Cela signifie que toutes les entreprises fournissant ces produits doivent pouvoir utiliser cet ensemble verbal sans risquer de confusion. Quelles différences ont été notées entre les signes Cerise et Potiron et Framboise et Potiron ?Les signes Cerise et Potiron et Framboise et Potiron présentent des différences notables qui justifient d’écarter tout risque de confusion. D’une part, les deux signes commencent par des sonorités différentes, le terme « FRAMBOISE » étant plus long que « CERISE ». D’autre part, l’élément commun « ET POTIRON » ne possède pas un caractère distinctif suffisant pour créer une impression de déclinaison. Ces différences visuelles et phonétiques sont essentielles pour l’évaluation de l’impression d’ensemble produite par les marques, permettant ainsi de conclure qu’il n’y a pas de risque de confusion pour le consommateur. Quelle a été la décision finale de la cour concernant le recours de la société Providis ?La cour a rejeté le recours formé par la société Providis contre la décision rendue par le directeur de l’INPI. Elle a confirmé que les signes diffèrent suffisamment pour écarter tout risque de confusion, en tenant compte des éléments distinctifs et dominants des marques. La cour a également rappelé que la juridiction saisie ne peut que annuler la décision contestée ou rejeter le recours, sans possibilité d’annulation partielle. Ainsi, la décision du directeur de l’INPI a été maintenue, soulignant l’importance de l’analyse contextuelle dans les affaires de propriété intellectuelle. |
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