L’un des coproducteurs du film *Jappeloup* a été débouté de sa demande de remboursement de sa participation financière, n’ayant pas pris en compte le couloir de priorité en matière de remboursement. La société Pathé Production, en accord avec Acajou Films, avait établi un budget de plus de 26 millions d’euros, stipulant que l’actionnaire d’Acajou devait investir 1 750 000 euros. Ce dernier a contesté le montant de sa quote-part, arguant que la définition des recettes nettes, incluant des déductions, l’empêchait de récupérer son investissement. Toutefois, la cour a jugé que les clauses contractuelles étaient valides et non dolosives.. Consulter la source documentaire.
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Quel a été le résultat de la demande de remboursement d’un coproducteur du film Jappeloup ?Le coproducteur du film Jappeloup a été débouté de sa demande de remboursement de sa participation financière. Ce refus est survenu parce que le coproducteur n’avait pas pris en compte le couloir de priorité en matière de remboursement des investissements des coproducteurs. Ce couloir de priorité est essentiel dans les accords de coproduction, car il détermine l’ordre dans lequel les investisseurs sont remboursés. En ne respectant pas cette règle, le coproducteur a perdu son droit à un remboursement, ce qui souligne l’importance de bien comprendre les termes d’un contrat avant de s’engager financièrement. Quelles étaient les conditions de l’accord de coproduction entre Pathé Production et Acajou Films ?L’accord de coproduction entre Pathé Production et Acajou Films concernait le film Jappeloup, avec un budget dépassant 26 millions d’euros. Dans le cadre de cet accord, un actionnaire de la société Acajou Films s’était engagé à investir 1 750 000 euros. En contrepartie, il devait recevoir une rémunération de 17,5 % des recettes nettes jusqu’à ce que son investissement soit remboursé, puis de 11,65 % au-delà. La définition des recettes nettes était précisée dans l’annexe du contrat, et l’actionnaire avait une séniorité sur les droits de recette par rapport aux autres investisseurs, ce qui lui conférait une position privilégiée dans le remboursement. Comment le couloir de priorité affecte-t-il la rémunération des investisseurs ?Le couloir de priorité s’applique aux recettes nettes, qui sont les sommes perçues par les exploitants de salles de cinéma, après déduction de divers frais tels que la commission de distribution, les frais de promotion et de publicité. Dans ce contexte, la société Pathé Distribution a affirmé qu’elle avait le droit de déduire ses frais avant de distribuer les rémunérations aux investisseurs. Cela signifie que les investisseurs ne reçoivent leur part qu’après que les frais de distribution ont été couverts, ce qui peut réduire le montant final qu’ils perçoivent. Pourquoi la clause de séniorité absolue n’a-t-elle pas été acceptée par le tribunal ?L’actionnaire a tenté de faire valoir que sa clause de séniorité absolue dans la convention empêchait la définition générale des recettes nettes, qui inclut des déductions pour les frais de distribution. Cependant, le tribunal a rejeté cet argument, affirmant que la définition des recettes nettes était clairement établie dans le contrat. De plus, l’actionnaire avait paraphé chaque page de l’annexe, ce qui indique qu’il avait pris connaissance des termes. Le tribunal a également noté qu’il n’y avait pas de manœuvre dolosive, car l’actionnaire avait négocié le contrat avec l’aide de son avocat, ce qui montre qu’il était conscient des implications de la clause. Quelle est la définition légale des Recettes Nettes dans le contrat ?La définition légale des Recettes Nettes dans le contrat stipule qu’elles proviennent principalement des sommes versées par les exploitants de salles de cinéma pour la location du film. Ces recettes sont considérées comme des recettes brutes, dont il faut déduire plusieurs frais. Ces frais incluent une commission de distribution de 30 % sur les recettes brutes, des frais de distribution, ainsi que des frais de promotion et de publicité. La définition précise que ces frais peuvent comprendre divers coûts liés à l’exploitation du film, ce qui peut avoir un impact significatif sur le montant final des recettes nettes perçues par les investisseurs. |
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