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La modification des statuts du Groupement d’Intérêt Public Action contre la Cybermalveillance (GIP ACYMA) a été validée par l’Arrêté du 13 novembre 2020. Le GIP ACYMA est l’une des réponses du Gouvernement à la Cybercriminalité (espionnage, propagande, sabotage ou exploitation excessive de données personnelles …). Le GIP ACYMA a piloté, en octobre 2017, l’ouverture de la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr : le dispositif national de sensibilisation, prévention et d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance pour les particuliers, entreprises et collectivités territoriales (hors Opérateurs d’Importance Vitale et Opérateurs de Services Essentiels). Qu’est-ce qu’un GIP ?Un GIP est une structure légale permettant à des acteurs publics et privés de mettre en commun des moyens financiers et/ou opérationnels afin de répondre à une mission d’intérêt général. Un dispositif original porté par un partenariat public privéLe GIP ACYMA regroupe des acteurs étatiques impliqués tels que l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) qui relève des services du Premier ministre, le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Justice, le ministère de l’Économie et des Finances et le secrétariat d’État en charge du Numérique. À leurs côtés sont également rassemblés de nombreux acteurs de la société civile comme des associations de consommateurs ou d’aides aux victimes, des représentations professionnelles de type fédération ou syndicat, des assureurs, des opérateurs, des éditeurs… En 2020, le groupement d’intérêt public compte une quarantaine de membres. Quelles sont les missions du GIP ?Créé dans le but de lutter contre les actes de cybermalveillance, le GIP ACYMA mise sur une stratégie d’action articulée autour de trois axes clés : 1. Assister les victimes d’actes de cybermalveillance grâce à la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr, qui assure un service d’assistance en ligne aux victimes de cybermalveillance et une mise en relation avec des professionnels en sécurité numérique référencés sur l’ensemble du territoire. 2. Informer et sensibiliser sur la sécurité numérique avec la réalisation de publications et de campagnes de sensibilisation et de prévention contre les cybermenaces, grâce à des contenus aux formats (vidéos, fiches, kit de sensibilisation, affiches, stickers, mémos…). 3. Observer et anticiper le risque numérique grâce à la remontée et l’analyse de données d’utilisation, qui permet d’accroitre la connaissance de la menace numérique et ainsi adapter les actions d’assistance et de sensibilisation du dispositif Cybermalveillance.gouv.fr. |
→ Questions / Réponses juridiques
Qu’est-ce qu’un GIP ?Un GIP, ou Groupement d’Intérêt Public, est une structure légale qui permet à des acteurs publics et privés de collaborer en mettant en commun des ressources financières et opérationnelles. Cette collaboration vise à répondre à des missions d’intérêt général, ce qui signifie que les GIP sont souvent créés pour traiter des problématiques qui nécessitent une approche collective et coordonnée. Les GIP peuvent ainsi rassembler des ministères, des collectivités locales, des entreprises privées, des associations et d’autres acteurs de la société civile, favorisant une synergie d’actions pour atteindre des objectifs communs. Un dispositif original porté par un partenariat public privéLe GIP ACYMA est un exemple de partenariat public-privé, regroupant divers acteurs étatiques tels que l’ANSSI, le ministère de l’Intérieur, le ministère de la Justice, et d’autres ministères clés. Ces institutions gouvernementales travaillent de concert avec des acteurs de la société civile, y compris des associations de consommateurs, des fédérations professionnelles, des assureurs et des opérateurs. En 2020, le GIP ACYMA comptait environ quarante membres, illustrant la diversité des parties prenantes impliquées dans la lutte contre la cybermalveillance. Quelles sont les missions du GIP ?Le GIP ACYMA a été créé pour lutter contre les actes de cybermalveillance, en s’articulant autour de trois axes principaux. Le premier axe consiste à assister les victimes d’actes de cybermalveillance via la plateforme Cybermalveillance.gouv.fr, qui offre un service d’assistance en ligne et met en relation les victimes avec des professionnels de la sécurité numérique. Le deuxième axe se concentre sur l’information et la sensibilisation, en produisant des publications et en menant des campagnes de prévention contre les cybermenaces, utilisant divers formats tels que des vidéos, des fiches et des affiches. Enfin, le troisième axe vise à observer et anticiper le risque numérique, en analysant les données d’utilisation pour mieux comprendre les menaces et adapter les actions d’assistance et de sensibilisation. |
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