Retard dans le dépôt des conclusions et ses conséquences

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Retard dans le dépôt des conclusions et ses conséquences

L’Essentiel : Dans cette affaire, un appelant, représenté par son conseil, a été confronté à des problèmes de procédure liés à la déclaration d’appel. L’appelant n’a pas respecté le délai imparti pour le dépôt de ses conclusions, ce qui a conduit à des conséquences juridiques. En conséquence de la violation des délais, le tribunal a prononcé la caducité de la déclaration d’appel. De plus, il a été décidé que cette ordonnance pouvait être contestée devant la Cour par simple requête dans un délai de 15 jours. Enfin, le tribunal a condamné l’appelant à supporter l’intégralité des dépens, soulignant les implications financières d’une mauvaise gestion des délais.

Contexte de l’Affaire

Dans cette affaire, un appelant, représenté par son conseil, a été confronté à des problèmes de procédure liés à la déclaration d’appel. L’appelant n’a pas respecté le délai imparti pour le dépôt de ses conclusions, ce qui a conduit à des conséquences juridiques.

Violation des Délais de Procédure

L’article 908 du code de procédure civile stipule des délais stricts pour le dépôt des conclusions. En l’espèce, l’appelant a manqué ce délai, ce qui a entraîné la caducité de sa déclaration d’appel. Cette situation souligne l’importance du respect des délais dans le cadre des procédures judiciaires.

Décision du Tribunal

En conséquence de la violation des délais, le tribunal a prononcé la caducité de la déclaration d’appel. De plus, il a été décidé que cette ordonnance pouvait être contestée devant la Cour par simple requête dans un délai de 15 jours à compter de sa date.

Conséquences Financières

Enfin, le tribunal a condamné l’appelant à supporter l’intégralité des dépens, ce qui signifie qu’il devra payer les frais liés à la procédure. Cette décision met en lumière les implications financières qui peuvent découler d’une mauvaise gestion des délais procéduraux.

Q/R juridiques soulevées :

Quelle est la conséquence du non-respect du délai de dépôt des conclusions selon l’article 908 du code de procédure civile ?

L’article 908 du code de procédure civile stipule que « les conclusions doivent être déposées dans un délai de trois mois à compter de l’assignation ou de la déclaration d’appel ».

En l’espèce, l’appelant, en tant que partie ayant interjeté appel, n’a pas respecté ce délai imparti.

Cela entraîne la caducité de la déclaration d’appel, ce qui signifie que l’appel n’est plus recevable.

Cette règle vise à garantir la célérité des procédures judiciaires et à éviter les abus de droit.

Ainsi, le non-respect de ce délai entraîne des conséquences juridiques significatives pour l’appelant, qui se voit contraint de renoncer à son recours.

Quelles sont les modalités de contestation de l’ordonnance prononçant la caducité de la déclaration d’appel ?

L’ordonnance prononçant la caducité de la déclaration d’appel peut être contestée selon les modalités prévues par le code de procédure civile.

L’article 1019 précise que « l’ordonnance peut être déférée à la cour par simple requête dans un délai de 15 jours à compter de sa notification ».

Cela signifie que l’appelant a la possibilité de saisir la cour d’appel pour contester cette décision.

Il doit agir rapidement, car le délai de 15 jours est strict et ne peut être prorogé.

Cette procédure permet à l’appelant de faire valoir ses arguments et de demander la réformation de l’ordonnance de caducité.

Qui est responsable des dépens dans le cadre de cette procédure ?

Selon l’article 696 du code de procédure civile, « la partie qui succombe est condamnée aux dépens ».

Dans le cas présent, l’appelant, en tant que partie ayant vu sa déclaration d’appel déclarée caduque, est condamné aux entiers dépens.

Cela signifie qu’il devra supporter les frais engagés par la partie adverse ainsi que les frais de justice liés à la procédure.

Cette règle vise à garantir l’équité entre les parties et à dissuader les recours abusifs.

Ainsi, l’appelant doit être conscient des conséquences financières de son inaction dans le respect des délais procéduraux.

COUR D’APPEL DE LYON

3ème chambre A

ORDONNANCE DE CADUCITE

(Art. 908 C.P.C.)

N° RG 24/07757 – N° Portalis DBVX-V-B7I-P55Z

Affaire : Appel Jugement Au fond, origine Tribunal de Commerce de BOURG EN BRESSE, décision attaquée en date du 20 Septembre 2024, enregistrée sous le n° 2023007870

S.A.S. J2P CYCLES

Immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Bourg-En-Bresse sous le numéro 901 283 101 représentée par M [N] [U] agissant et ayant les pouvoirs nécessaires en tant que président

[Adresse 4]

[Localité 1]

Représentant : Me Antoine GUERINOT, avocat au barreau de LYON

APPELANTE

Monsieur [I] [Z]

[Adresse 3]

[Localité 2]

Représentant : Me Charlotte VARVIER de la SELARL LEGI 01, avocat au barreau d’AIN

INTIME

Nous, Sophie DUMURGIER, Présidente chargée de la mise en état, assistée de Clémence RUILLAT, Greffière,

Vu la procédure en instance d’appel inscrite au répertoire général sous le numéro N° RG 24/07757 – N° Portalis DBVX-V-B7I-P55Z,

Vu la déclaration d’appel en date du 09 octobre 2024,

Vu l’avis avant caducité adressé par le greffe via RPVA aux parties le 21 janvier 2025,

Vu les observations écrites de Me GUERINOT, conseil de l’appelante,
Attendu que l’appelant n’a pas déposé ses conclusions dans le délai imparti par l’article 908 du code de procédure civile ;
PAR CES MOTIFS

Vu l’article 908 du code de procédure civile,

Prononçons la caducité de la déclaration d’appel,

Disons que la présente ordonnance pourra être déférée à la Cour par simple requête dans les 15 jours à compter de sa date.

Condamnons l’appelant aux entiers dépens.

Fait à [Localité 5], le 04 Février 2025

La Greffière La Présidente chargée de la mise en état


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