Type de juridiction : Cour d’appel
Juridiction : Cour d’appel de Paris
Thématique : Désistement d’une procédure d’appel en matière de rétention administrative
→ RésuméIdentité de l’AppelantM. [B] [S] [H], né le 09 août 1988 à [Localité 1], est de nationalité bangladaise et est actuellement retenu au centre de rétention de [Localité 2]. Il est représenté par Me Clara Anidjar, avocat au barreau de Paris. Information sur l’IntiméLe préfet de police a été informé le 16 janvier 2025 à 12h17 de la possibilité de faire valoir ses observations concernant le caractère manifestement irrecevable de l’appel, conformément aux dispositions de l’article R 743-11 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile. Il est représenté à l’audience par Me Nicolas Suarez Pedroza du cabinet Actis Avocat. Ordonnance du TribunalLe 15 janvier 2025, le magistrat du siège du tribunal judiciaire de Paris a déclaré irrecevables les exceptions de nullité soulevées et a ordonné la prolongation du maintien de M. [B] [S] [H] dans des locaux ne relevant pas de l’administration pénitentiaire pour une durée maximale de vingt-six jours, jusqu’au 08 février 2025. L’appel a été interjeté le même jour à 18h24, avec des compléments à 18h25 et 18h27. Désistement de l’InstanceLe 16 janvier 2025 à 15h31, Me Clara Anidjar a informé la cour de son désistement de l’instance d’appel. Le conseil de la préfecture a acquiescé à ce désistement, ce qui a conduit à la constatation du caractère parfait dudit désistement. Conclusion de l’OrdonnanceLa cour a constaté le désistement d’instance et le dessaisissement de la cour. Il a été ordonné la remise immédiate au procureur général d’une expédition de la présente ordonnance. Notification et Voies de RecoursL’ordonnance n’est pas susceptible d’opposition. Le pourvoi en cassation est ouvert à l’étranger, à l’autorité administrative ayant prononcé le maintien en zone d’attente ou la rétention, ainsi qu’au ministère public. Le délai de pourvoi en cassation est de deux mois à compter de la notification, et il doit être formé par déclaration écrite remise au secrétariat greffe de la Cour de cassation par l’avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation constitué par le demandeur. La notification a été effectuée aux parties par LRAR ou télécopie et/ou courriel. |
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
COUR D’APPEL DE PARIS
L. 742-1 et suivants du Code de l’entrée et du séjour
des étrangers et du droit d’asile
ORDONNANCE DU 17 JANVIER 2025
(1 pages)
Numéro d’inscription au répertoire général et de décision : B N° RG 25/00252 – N° Portalis 35L7-V-B7J-CKUEA
Décision déférée : ordonnance rendue le 15 janvier 2025, à 12h51, par le magistrat du siège du tribunal judiciaire de Paris
Nous, Marie-Anne Baulon, président de chambre à la cour d’appel de Paris, agissant par délégation du premier président de cette cour, assistée de Marie Bounaix, greffière au prononcé de l’ordonnance,
APPELANT :
M. [B] [S] [H]
né le 09 août 1988 à [Localité 1], de nationalité bangladaise
RETENU au centre de rétention : [Localité 2] 1
Ayant pour avocat choisi Me Clara Anidjar, avocat au barreau de Paris
Informés tous les deux le 16 janvier 2025 à 12h17, de la possibilité de faire valoir leurs observations sur le caractère manifestement irrecevable de leur appel, en application des dispositions de l’article R 743-11 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile
INTIMÉ :
LE PREFET DE POLICE
Informé le 16 janvier 2025 à 12h17, de la possibilité de faire valoir ses observations sur le caractère manifestement irrecevable de l’appel, en application des dispositions de l’article R 743-11 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile,
représenté à l’audience par Me Nicolas Suarez Pedroza du cabinet Actis Avocat, avocat au barreau du Val-de-Marne ;
MINISTÈRE PUBLIC, avisé de la date et de l’heure de l’audience
ORDONNANCE : contradictoire
– Vu l’ordonnance du 15 janvier 2025 du magistrat du siège du tribunal judiciaire de Paris déclarant irrecevables les exceptions de nullité soulevées et ordonnant la prolongation du maintien de M. [B] [S] [H] dans les locaux ne relevant pas de l’administration pénitentiaire, pour une durée maximale de vingt six jours, soit jusqu’au 08 février 2025 ;
– Vu l’appel interjeté le 15 janvier 2025, à 18h24 complété à 18h25 et 18h27, par M. [B] [S] [H] ;
– Vu le courriel de Me [I] Anidjar du 16 janvier 2025 à 15h31 indiquant qu’elle se désiste de l’instance ;
– Après avoir entendu les observations du conseil de la préfecture qui acquiesce au désistement ;
PAR CES MOTIFS
CONSTATONS le désistement d’instance et le dessaisissement de la cour,
ORDONNONS la remise immédiate au procureur général d’une expédition de la présente ordonnance.
Fait à [Localité 2] le 17 janvier 2025 à
LE GREFFIER, LE PRÉSIDENT,
REÇU NOTIFICATION DE L’ORDONNANCE ET DE L’EXERCICE DES VOIES DE RECOURS :
Pour information :
L’ordonnance n’est pas susceptible d’opposition.
Le pourvoi en cassation est ouvert à l’étranger, à l’autorité administrative qui a prononcé le maintien en zone d’attente ou la rétention et au ministère public.
Le délai de pourvoi en cassation est de deux mois à compter de la notification.
Le pourvoi est formé par déclaration écrite remise au secrétariat greffe de la Cour de cassation par l’avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation constitué par le demandeur.
Notification effectuée aux parties par LRAR ou télécopie et/ou courriel.
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