Résiliation de bail commercial et modalités de paiement des arriérés locatifs

·

·

Résiliation de bail commercial et modalités de paiement des arriérés locatifs

L’Essentiel : La SCI GINVESTIM a signé un bail commercial avec VCD RECOUVREMENT en janvier 2010, mais des loyers impayés ont conduit à des actions légales. Un commandement de payer a été délivré le 3 août 2022, réclamant 20.806,67 euros. En septembre 2024, la SCI a assigné VCD en référé pour activer la clause résolutoire et obtenir son expulsion. Lors de l’audience d’octobre, le montant des arriérés a été actualisé à 39.537,12 euros. Le tribunal a reconnu la clause résolutoire tout en accordant des délais de paiement, suspendant ses effets jusqu’à l’échéance.

Contexte de l’affaire

La SCI GINVESTIM a conclu un bail commercial avec la société VCD RECOUVREMENT le 25 janvier 2010, pour une durée de neuf ans, avec un loyer annuel de 14.400 euros. Cependant, des loyers et charges sont restés impayés, entraînant des actions légales.

Commandement de payer

Le 3 août 2022, la SCI GINVESTIM a délivré un commandement de payer à la société VCD RECOUVREMENT, réclamant un montant total de 20.806,67 euros pour arriérés locatifs. Ce commandement visait à activer la clause résolutoire stipulée dans le bail.

Assignation en référé

Le 5 septembre 2024, la SCI GINVESTIM a assigné la société VCD RECOUVREMENT en référé pour constater l’acquisition de la clause résolutoire, obtenir son expulsion, et réclamer des paiements provisionnels pour les loyers impayés, ainsi qu’une indemnité d’occupation.

Audience et demandes des parties

Lors de l’audience du 9 octobre 2024, le conseil du bailleur a actualisé le montant de la demande provisionnelle à 39.537,12 euros. Le conseil de VCD RECOUVREMENT a acquiescé aux demandes du bailleur tout en demandant un délai de 24 mois pour régler la dette.

Décision du tribunal

Le tribunal a constaté que les conditions d’acquisition de la clause résolutoire étaient réunies à partir du 3 septembre 2022. Il a également accordé des délais de paiement à la société VCD RECOUVREMENT pour s’acquitter de sa dette, tout en suspendant les effets de la clause résolutoire pendant cette période.

Conséquences de la décision

En cas de non-paiement dans les délais impartis, la clause résolutoire sera acquise, entraînant l’expulsion de la société VCD RECOUVREMENT. Une indemnité d’occupation mensuelle sera également due en cas de maintien dans les lieux après la prise d’effet de la clause résolutoire.

Frais et dépens

Le tribunal a décidé que chaque partie supporterait ses propres dépens, sans condamnation de l’une à payer les frais de l’autre.

Q/R juridiques soulevées :

Quelles sont les conditions d’acquisition de la clause résolutoire dans le cadre d’un bail commercial ?

La clause résolutoire dans un bail commercial est un mécanisme qui permet au bailleur de résilier le contrat en cas de non-paiement des loyers.

Conformément à l’article L. 145-41 du Code de commerce, toute clause insérée dans le bail prévoyant la résiliation de plein droit ne produit effet qu’un mois après un commandement demeuré infructueux.

Le commandement doit, à peine de nullité, mentionner ce délai, ce qui est le cas en l’espèce.

Ainsi, le bailleur doit prouver que le locataire n’a pas acquitté les sommes dues dans le délai imparti.

Dans cette affaire, le commandement de payer a été signifié le 3 août 2022, et le locataire n’a pas réglé la somme due dans le mois suivant.

Par conséquent, la résiliation de plein droit du bail est acquise à la date du 3 septembre 2022 à 24h.

Quelles sont les possibilités de demande de provision en référé pour le bailleur ?

L’article 835 alinéa 2 du Code de procédure civile stipule que dans les cas où l’existence de l’obligation n’est pas sérieusement contestable, le juge des référés peut accorder une provision au créancier.

Le montant de la provision allouée en référé n’a d’autre limite que le montant non sérieusement contestable de la dette alléguée.

Dans cette affaire, le bailleur a sollicité le paiement provisionnel de la somme de 39.537,12 euros, qui correspond aux loyers impayés.

Le juge a constaté que la dette n’était pas contestée, ce qui a conduit à l’acceptation de la demande de provision.

Il est important de noter que la provision n’a pas pour objet de liquider le préjudice de façon définitive, mais d’indemniser ce qui dans ce préjudice est absolument incontestable.

Quels sont les droits du locataire en cas de demande de délais de paiement ?

L’article 1343-5 du Code civil permet au juge d’accorder des délais de paiement, sans que cela soit conditionné à l’existence d’une situation économique précaire.

Le juge dispose d’un pouvoir discrétionnaire pour accorder ces délais, ce qui signifie qu’il peut le faire même si le locataire ne prouve pas une situation financière difficile.

Dans cette affaire, le bailleur n’a pas opposé de résistance à la demande de délais de paiement formulée par la société VCD RECOUVREMENT.

Ainsi, le tribunal a accordé des délais de paiement pour s’acquitter de la dette en vingt-quatre mensualités égales et consécutives.

Il est également précisé que si le locataire ne respecte pas ces délais, la totalité de la somme due redeviendra immédiatement exigible.

Quelles sont les conséquences d’une résiliation de bail sur l’occupation des lieux ?

La résiliation d’un bail entraîne des conséquences importantes sur l’occupation des lieux.

En cas de résiliation, le maintien dans un immeuble sans droit ni titre constitue un trouble manifestement illicite, comme le stipule l’article 835 alinéa 1er du Code de procédure civile.

Si la clause résolutoire est acquise, le bailleur peut demander l’expulsion de la société défenderesse et de tout occupant de son chef.

Les modalités d’expulsion sont régies par le Code des procédures civiles d’exécution, qui prévoit que les meubles trouvés dans les lieux seront remis aux frais de la personne expulsée.

En cas de non-restitution volontaire des lieux, le bailleur peut procéder à l’expulsion avec l’assistance de la force publique.

Quelles sont les implications des demandes accessoires dans le cadre d’une procédure de référé ?

L’article 696 du Code de procédure civile précise que la partie perdante est en principe condamnée aux dépens, sauf décision motivée du juge.

Dans cette affaire, le demandeur a renoncé à la condamnation du défendeur aux dépens, ce qui a conduit à ce que chaque partie conserve la charge de ses propres dépens.

Cette décision est importante car elle montre que le juge peut faire preuve de souplesse dans l’application des règles de procédure, en tenant compte des circonstances de l’affaire.

Ainsi, les demandes accessoires peuvent être traitées de manière distincte et ne pas nécessairement entraîner des conséquences financières pour la partie perdante.

TRIBUNAL JUDICIAIRE DE NANTERRE

RÉFÉRÉS

ORDONNANCE DE RÉFÉRÉ RENDUE LE 16 JANVIER 2025

N° RG 24/02145 – N° Portalis DB3R-W-B7I-ZPOV

N° de minute :

S.C.I. GINVESTIM

c/

S.A.R.L. VCD RECOUVREMENT

DEMANDERESSE

S.C.I. GINVESTIM
[Adresse 2]
[Localité 4]

Représentée par Maître Emmanuel DE LAAGE DE MEUX de la SELEURL LABARTHE – de LAAGE, avocats au barreau de PARIS, vestiaire : K0150

DEFENDERESSE

S.A.R.L. VCD RECOUVREMENT
[Adresse 1]
[Localité 3]

Représentée par Me Mickaël RUBINSOHN, avocat au barreau de PARIS, vestiaire : G0586

COMPOSITION DE LA JURIDICTION

Président : David MAYEL, Vice-président, tenant l’audience des référés par délégation du Président du Tribunal,

Greffier : Sophie HALLOT, lors des débats ; Philippe GOUTON, Greffier, lors du délibéré

Statuant publiquement en premier ressort par ordonnance contradictoire mise à disposition au greffe du tribunal, conformément à l’avis donné à l’issue des débats.

Nous, Président , après avoir entendu les parties présentes ou leurs conseils, à l’audience du 09 octobre 2024, avons mis l’affaire en délibéré à ce jour :

Par acte sous seing privé du 25 janvier 2010, la SCI GINVESTIM a donné à bail commercial renouvelé à la société VCD RECOUVREMENT pour une durée de neuf années des locaux situés [Adresse 1], moyennant un loyer annuel de 14.400 euros, taxes et charges en sus, payable mensuellement et d’avance.

Des loyers et charges sont demeurés impayés.

Par acte d’huissier de justice du 3 août 2022, la SCI GINVESTIM a fait délivrer à la société VCD RECOUVREMENT un commandement de payer, visant la clause résolutoire stipulée dans le bail, pour une somme de 20.806,67 euros, au titre de l’arriéré locatif arrêté au 27 juillet 2022 inclus, outre le coût dudit acte.

C’est dans ces conditions, que par acte du 5 septembre 2024, le bailleur a assigné en référé la société VCD RECOUVREMENT pour :
– constater l’acquisition de la clause résolutoire à compter du 3 septembre 2022,
– obtenir l’expulsion de la défenderesse,
– condamner à titre provisionnel la société VCD RECOUVREMENT et [H] [F] à payer une somme de 39.950,90 euros arrêtée au 28 août 2024 inclus,
– condamner à titre provisionnel la société VCD RECOUVREMENT à payer une indemnité mensuelle d’occupation à compter de la résiliation du bail et jusqu’à libération effective des lieux,
– condamner la défenderesse à lui payer la somme de 2.000 euros au titre de l’article 700 du code de procédure civile ainsi qu’aux entiers dépens « dont le coût du commandement du 3 août 2022 ».

Lors de l’audience du 9 octobre 2024, le conseil du bailleur a maintenu les demandes contenues dans son acte introductif d’instance, sauf à actualiser le montant de sa demande provisionnelle au titre des loyers impayés à hauteur de 39.537,12 euros arrêtée au 7 octobre 2024 inclus et à renoncer à sa demande au titre des frais accessoires. Il a également indiqué ne pas être opposé aux demandes adverses.

Le conseil de la société VCD RECOUVREMENT a oralement acquiescé aux prétentions du bailleur. Il a demandé un délai de 24 mois pour payer la dette, la fixation d’un échéancier selon l’usage, et la suspension des effets de la clause résolutoire.

Conformément à l’article 455 du code de procédure civile, pour plus ample informé de l’exposé et des prétentions des parties, il est renvoyé à l’assignation introductive d’instance et aux écritures déposées et développées oralement à l’audience.

MOTIFS

Sur la demande relative à l’acquisition de la clause résolutoire et sur les demandes qui en découlent

Conformément à l’article 834 du code de procédure civile, le président du tribunal judiciaire peut, dans tous les cas d’urgence, ordonner en référé toutes les mesures qui ne se heurtent à aucune contestation sérieuse ou que justifie l’existence d’un différend.

L’article L.145-5 du code de commerce, relatif au contrat de bail dérogatoire au statut du bail commercial, prévoit que, si à l’expiration de la durée du bail, et au plus tard à l’issue d’un délai d’un mois à compter de l’échéance le preneur reste et est laissé en possession, il s’opère un nouveau bail soumis au statut du bail commercial.

L’article L. 145-41 du même code dispose que toute clause insérée dans le bail prévoyant la résiliation de plein droit ne produit effet qu’un mois après un commandement demeuré infructueux. Le commandement doit, à peine de nullité, mentionner ce délai, ce qui est le cas en l’espèce.

Le bailleur, au titre d’un bail commercial, demandant la constatation de l’acquisition de la clause résolutoire comprise dans le bail doit rapporter la preuve de sa créance.

Le juge des référés peut constater la résiliation de plein droit du bail au titre d’une clause contenue à l’acte à cet effet, à condition que :
le défaut de paiement de la somme réclamée dans le commandement de payer visant la clause résolutoire soit manifestement fautif,le bailleur soit, de toute évidence, en situation d’invoquer de bonne foi la mise en jeu de cette clause,la clause résolutoire soit dénuée d’ambiguïté et ne nécessite pas interprétation.
Les juges saisis d’une demande présentée dans les formes et conditions prévues à l’article 1343-5 du code civil peuvent, en accordant des délais, suspendre la réalisation et les effets des clauses de résiliation résolutoires, lorsque la résiliation n’est pas constatée ou prononcée par une décision de justice ayant acquis l’autorité de la chose jugée. La clause résolutoire ne joue pas, si le locataire se libère dans les conditions fixées par le juge.

L’octroi des délais de paiement autorisés par l’article 1343-5 du code civil n’est par ailleurs nullement conditionné à la seule existence d’une situation économique précaire de celui qui les demande, mais relève du pouvoir discrétionnaire du juge.

En l’espèce, la soumission du bail au statut des baux commerciaux ne donne lieu à aucune discussion.

La somme visée au commandement de payer signifié le 3 août 2022 se décompose comme suit :
– 20.806,67 euros d’arriéré locatif suivant relevé de compte détaillé arrêté au 27 juillet 2022 inclus,
– 208,73 euros pour le coût du commandement de payer.

Dans ces conditions, l’arriéré locatif dû par la défenderesse, au jour du commandement de payer, s’établit à la somme de 20.806,67 euros.

Le commandement restant valable à hauteur de la somme ainsi déterminée, le preneur devait donc s’acquitter du paiement dans le délai d’un mois.

Les causes de ce commandement, n’ont pas été acquittées dans le mois de sa délivrance.

C’est donc à bon droit que le bailleur sollicite la constatation de l’acquisition de la clause résolutoire, la résiliation de plein droit du bail étant acquise à la date du 3 septembre 2022 à 24h.

Il y a cependant lieu de suspendre les effets de la clause résolutoire, dans les conditions précisées au dispositif de la présente ordonnance.

Sur la demande de provision

Conformément à l’article 835 alinéa 2 du code de procédure civile, dans les cas où l’existence de l’obligation n’est pas sérieusement contestable, le juge des référés peut accorder une provision au créancier. Le montant de la provision allouée en référé n’a d’autre limite que le montant non sérieusement contestable de la dette alléguée. Le juge des référés fixe discrétionnairement à l’intérieur de cette limite la somme qu’il convient d’allouer au requérant, la provision n’ayant pas pour objet de liquider le préjudice de façon définitive mais d’indemniser ce qui dans ce préjudice est absolument incontestable.

Pour solliciter le paiement provisionnel de la somme de 39.537,12 euros, le bailleur verse notamment aux débats un extrait de compte locataire pour la période du 30 août 2022 au 7 octobre 2024.

La dette n’est pas contestée, de sorte qu’il sera fait droit à cette demande.

Sur les délais de paiement

L’octroi de délais de paiement autorisé, dans la limite de deux années, par l’article 1343-5 du code civil n’est par ailleurs nullement conditionné à la seule existence d’une situation économique précaire de celui qui les demande mais relève du pouvoir discrétionnaire du juge.

Dès lors que le bailleur ne s’oppose pas aux délais de paiement pour son preneur, il y a lieu de faire droit à cette demande.

À défaut de paiement du loyer et charges courants ou de la provision susmentionnée à bonne date et après la réception d’une mise en demeure de payer dans le délai de huit jours demeurée infructueuse, le tout redeviendra immédiatement exigible.

Aux termes de l’article 835 alinéa 1er du code de procédure civile, le président peut toujours, même en présence d’une contestation sérieuse, prescrire en référé les mesures conservatoires ou de remise en état qui s’imposent, soit pour prévenir un dommage imminent, soit pour faire cesser un trouble manifestement illicite.

Le maintien dans un immeuble, sans droit ni titre du fait de la résiliation du bail, constitue un trouble manifestement illicite.

Si la clause résolutoire venait à être acquise, l’expulsion de la société défenderesse et de tout occupant de son chef devra être ordonnée en cas de non restitution volontaire des lieux.

Le sort des meubles trouvés dans les lieux sera régi en cas d’expulsion conformément aux dispositions du code des procédures civiles d’exécution et selon les modalités précisées au dispositif de l’ordonnance.

Enfin, une indemnité d’occupation mensuelle à titre provisionnel et égale au montant du loyer mensuel résultant du bail outre les charges sera mise à sa charge, en cas de maintien dans les lieux, à compter de la date de prise d’effet de la clause résolutoire, et jusqu’à libération effective des lieux par remise des clés.

Sur les demandes accessoires

L’article 696 du code de procédure civile énonce que la partie perdante est en principe condamnée aux dépens à moins que le juge, par décision motivée, n’en mette la totalité ou une fraction à la charge d’une autre partie.

En l’espèce, le demandeur a indiqué renoncer à la condamnation du défendeur aux dépens. Il y a en conséquence lieu de laisser à chaque partie la charge de ses dépens.

PAR CES MOTIFS

Constatons que les conditions d’acquisition de la clause résolutoire insérée au bail liant les parties sont réunies à la date du 3 septembre 2022 à 24h.

Condamnons à titre provisionnel la société VCD RECOUVREMENT à payer à la SCI GINVESTIM la somme de 39.537,12 euros au titre des loyers et charges impayés arrêtés au 7 octobre 2024 inclus,

Accordons à la société VCD RECOUVREMENT des délais de paiement pour s’acquitter, en sus du loyer et des charges courants qui pourront être payés mensuellement, de leur dette, en vingt-quatre mensualités égales et consécutives, la dernière mensualité soldant la créance,

Disons que le premier versement devra intervenir au plus tard le 10 de chaque mois suivant la signification de la présente décision, et les suivants tous les mois ensuite,

Ordonnons la suspension des effets de la clause résolutoire pendant le cours de ce délai,

Disons que, faute pour la société VCD RECOUVREMENT de payer à bonne date, en sus du loyer, des charges et accessoires courants, l’entièreté de la somme, et huit jours après l’envoi d’une simple mise en demeure adressée par lettre recommandée avec avis de réception,
° le reliquat deviendra immédiatement exigible,
° la clause résolutoire sera acquise,
° il sera procédé à l’expulsion immédiate de la société VCD RECOUVREMENT et à celle de tous occupants de son chef avec l’assistance si nécessaire de la force publique des lieux loués situés [Adresse 1],
° en cas de besoin, les meubles se trouvant sur les lieux seront remis aux frais de la personne expulsée dans un lieu désigné par elle et à défaut, seront laissés sur place ou entreposés en un autre lieu approprié et décrits avec précision par l’huissier chargé de l’exécution, avec sommation à la personne expulsée d’avoir à les retirer dans un délai de quatre semaines à l’expiration duquel il sera procédé à leur mise en vente aux enchères publiques, sur autorisation du juge de l’exécution, ce conformément à ce que prévoient les dispositions du Code des procédures civiles d’exécution,
° une indemnité d’occupation mensuelle à titre provisionnel et égale au montant du loyer mensuel résultant du bail outre les charges sera mise à sa charge, en cas de maintien dans les lieux, à compter de la date de prise d’effet de la clause résolutoire, et jusqu’à libération effective des lieux par remise des clés.

Laissons à chaque partie la charge de ses dépens,

Disons n’y avoir lieu à référé sur toute autre demande des parties.

FAIT À NANTERRE, le 16 janvier 2025.

LE GREFFIER

Philippe GOUTON, Greffier

LE PRÉSIDENT

David MAYEL, Vice-président


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Chat Icon