Désistement dans une procédure juridique : Questions / Réponses juridiques

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Désistement dans une procédure juridique : Questions / Réponses juridiques

La conseillère référendaire déléguée a constaté le désistement du pourvoi. Cette décision a été prise à Paris, le 16 janvier 2025.. Consulter la source documentaire.

Quelle est la procédure à suivre en cas de désistement d’un pourvoi ?

Le désistement d’un pourvoi est une procédure qui permet à une partie de renoncer à son recours devant une juridiction supérieure.

Selon l’article 100 du Code de procédure civile, « le désistement d’instance est un acte par lequel une partie renonce à son action ».

Ce désistement doit être notifié à la juridiction saisie et aux autres parties au litige.

Il est important de noter que le désistement peut être total ou partiel, et qu’il doit être fait dans le respect des délais impartis par la loi.

En cas de désistement total, l’affaire est considérée comme non avenue, et les parties ne peuvent plus revenir sur cette décision.

Quelles sont les conséquences juridiques d’un désistement de pourvoi ?

Les conséquences d’un désistement de pourvoi sont principalement régies par l’article 101 du Code de procédure civile, qui stipule que « le désistement d’instance emporte renonciation à tout recours ».

Cela signifie que la partie qui se désiste ne pourra pas revenir sur sa décision et ne pourra pas introduire un nouveau pourvoi sur la même question.

De plus, le désistement peut entraîner des conséquences financières, notamment en ce qui concerne les dépens.

L’article 699 du Code de procédure civile précise que « la partie qui succombe est condamnée aux dépens ».

Ainsi, si le désistement est considéré comme une forme de renonciation à l’action, la partie qui se désiste pourrait être condamnée à payer les frais engagés par l’autre partie.

Le désistement est-il soumis à des conditions particulières ?

Oui, le désistement d’un pourvoi est soumis à certaines conditions.

L’article 102 du Code de procédure civile indique que « le désistement doit être fait par écrit et signé par la partie ou son avocat ».

Il est également nécessaire que le désistement soit accepté par la juridiction, qui doit en prendre acte.

En outre, le désistement ne doit pas être contraire à l’ordre public ou aux droits des tiers.

Il est donc essentiel de s’assurer que le désistement ne porte pas atteinte aux droits d’autres parties impliquées dans le litige.

Enfin, le désistement doit être effectué dans le respect des délais légaux, sans quoi il pourrait être déclaré irrecevable.


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