Caducité d’une déclaration d’appel pour défaut de signification dans les délais.

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Caducité d’une déclaration d’appel pour défaut de signification dans les délais.

L’Essentiel : Un avis de caducité a été transmis le 21 novembre 2024, signalant un problème concernant la déclaration d’appel. Il a été constaté un défaut de signification dans le délai imparti par l’article 902 du Code de Procédure Civile. En conséquence, la déclaration d’appel a été déclarée caduque, entraînant la condamnation de l’appelant aux dépens. La décision a été rendue à [Localité 3] le 16 janvier 2025, signée par le greffier et le magistrat. Une copie de cette décision a été communiquée aux avocats le jour même.

Notification de caducité

Un avis de caducité a été transmis le 21 novembre 2024, signalant un problème concernant la déclaration d’appel.

Défaut de signification

Il a été constaté un défaut de signification de la déclaration d’appel dans le délai imparti par l’article 902 du Code de Procédure Civile.

Décision de caducité

En application de l’article 902 du Code de Procédure Civile, il a été décidé de déclarer caduque la déclaration d’appel.

Conséquences de la décision

La décision prononce la caducité de la déclaration d’appel et condamne l’appelant aux dépens.

Date et lieu de la décision

La décision a été rendue à [Localité 3] le 16 janvier 2025, avec la signature du greffier et du magistrat de la mise en état.

Communication de la décision

Une copie de la décision a été adressée aux avocats le jour même.

Q/R juridiques soulevées :

Quelle est la portée de l’avis de caducité transmis le 21 novembre 2024 ?

L’avis de caducité est un acte juridique qui informe une partie qu’une déclaration d’appel est devenue caduque.

Selon l’article 902 du Code de Procédure Civile, la déclaration d’appel doit être signifiée dans un délai imparti.

Cet article précise que :

« La déclaration d’appel est caduque si elle n’est pas signifiée dans le délai de deux mois à compter de la notification de la décision. »

Ainsi, l’avis de caducité a pour effet de constater que la déclaration d’appel n’a pas été signifiée dans le délai requis, entraînant sa nullité.

Il est donc essentiel pour les parties de respecter les délais de signification pour éviter la caducité de leur déclaration d’appel.

Quelles sont les conséquences du défaut de signification de la déclaration d’appel ?

Le défaut de signification de la déclaration d’appel dans le délai imparti a des conséquences juridiques importantes.

L’article 902 du Code de Procédure Civile stipule que :

« La déclaration d’appel est caduque si elle n’est pas signifiée dans le délai de deux mois à compter de la notification de la décision. »

Cela signifie que si l’appelant ne respecte pas ce délai, la déclaration d’appel est considérée comme n’ayant jamais existé.

En conséquence, l’appelant ne pourra pas poursuivre la procédure d’appel et devra se résoudre à la décision rendue en première instance.

De plus, l’appelant peut être condamné aux dépens, comme cela a été prononcé dans le cas présent.

Quels sont les motifs de la déclaration de caducité de la déclaration d’appel ?

La caducité de la déclaration d’appel est prononcée en raison du non-respect des délais de signification.

L’article 902 du Code de Procédure Civile est clair à ce sujet :

« La déclaration d’appel est caduque si elle n’est pas signifiée dans le délai de deux mois à compter de la notification de la décision. »

Dans le cas présent, le tribunal a constaté que la déclaration d’appel n’a pas été signifiée dans le délai imparti, ce qui justifie la décision de déclarer la caducité.

Cette mesure vise à garantir la sécurité juridique et à éviter que des procédures d’appel ne soient indéfiniment prolongées.

Ainsi, la caducité est une sanction qui protège l’ordre public et l’efficacité de la justice.

Quelles sont les implications de la condamnation aux dépens pour l’appelant ?

La condamnation aux dépens signifie que l’appelant devra supporter les frais de la procédure.

Selon l’article 696 du Code de Procédure Civile :

« La partie perdante est condamnée aux dépens. »

Dans le cas présent, l’appelant, ayant vu sa déclaration d’appel déclarée caduque, est considéré comme la partie perdante.

Il devra donc régler les frais engagés par la procédure, ce qui peut inclure les honoraires d’avocat, les frais de greffe, et autres coûts liés à l’instance.

Cette condamnation aux dépens a pour but de dissuader les parties de multiplier les recours sans fondement et de garantir une certaine équité dans le partage des frais de justice.

COUR D’APPEL D’AIX-EN-PROVENCE

Chambres sociales

Antenne des Milles

[Adresse 2]

[Adresse 4]

[Localité 1]

N° RG 24/10466 – N° Portalis DBVB-V-B7I-BNSK5

Chambre 4-4

Ordonnance n° 2025/M

COPIE AU DOSSIER

Affaire :

M. [C] [X]

Représentant : Me [O], avocat au barreau de GRASSE

Appelant

C/

S.A.S. PDI SECURITE PREVENTION DISSUASION INTERVENTION DE SECURITE PRIVEE

Intimée

ORDONNANCE DE CADUCITE

(Article 902 du Code de Procédure Civile)

Nous, Natacha LAVILLE, magistrat de la mise en état, assistée de Madame Françoise PARADIS-DEISS, Greffier.

Vu l’avis de caducité qui vous a été transmis le 21 novembre 2024.

Vu le défaut de signification de la déclaration d’appel dans le délai imparti par l’article 902 du Code Procédure Civile.

Attendu qu’il convient en application de l’article 902 du Code de Procédure Civile de déclarer caduque la déclaration d’appel.
PAR CES MOTIFS

PRONONÇONS la caducité de la déclaration d’appel.

Condamnons l’appelant aux dépens.

Fait à [Localité 3], le 16 janvier 2025

Le greffier Le magistrat de la mise en état

Copie adressée aux avocats ce jour


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