Rejet d’un recours pour absence de fondement juridique

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Rejet d’un recours pour absence de fondement juridique

L’Essentiel : La Cour de cassation a examiné la recevabilité du recours et les pièces de procédure. Il a été constaté qu’aucun moyen ne permettait l’admission du pourvoi. En conséquence, la Cour déclare le pourvoi non admis. Cette décision a été prononcée par le président lors de l’audience publique du quinze janvier deux mille vingt-cinq. L’arrêt a été signé par le président, le rapporteur et Mme Boudalia, greffier de chambre, qui a assisté au prononcé.

Examen du recours

La Cour de cassation a examiné la recevabilité du recours ainsi que les pièces de procédure associées.

Constatation de la Cour

Il a été constaté qu’aucun moyen n’était de nature à permettre l’admission du pourvoi dans cette affaire.

Décision de la Cour

En conséquence, la Cour déclare le pourvoi non admis.

Prononcé de l’arrêt

Cette décision a été prise par la Cour de cassation, chambre criminelle, et prononcée par le président lors de l’audience publique du quinze janvier deux mille vingt-cinq.

Signature de l’arrêt

Le présent arrêt a été signé par le président, le rapporteur et Mme Boudalia, greffier de chambre, qui a assisté au prononcé de l’arrêt.

Q/R juridiques soulevées :

Quelle est la procédure à suivre pour un pourvoi en cassation selon l’article 567-1-1 du code de procédure pénale ?

L’article 567-1-1 du code de procédure pénale stipule que :

« Après avoir examiné tant la recevabilité du recours que les pièces de procédure, la Cour de cassation constate qu’il n’existe, en l’espèce, aucun moyen de nature à permettre l’admission du pourvoi. »

Cet article souligne l’importance de la recevabilité du recours, qui est une condition préalable à l’examen du pourvoi.

La Cour de cassation doit d’abord vérifier si le pourvoi est recevable, c’est-à-dire s’il respecte les conditions formelles et matérielles prévues par la loi.

Si la Cour estime que le pourvoi n’est pas fondé, elle peut le déclarer non admis, comme cela a été le cas dans l’arrêt mentionné.

Il est donc crucial pour les parties de s’assurer que leur pourvoi respecte toutes les exigences légales pour éviter un rejet.

Quelles sont les conséquences d’un pourvoi non admis par la Cour de cassation ?

Lorsqu’un pourvoi est déclaré non admis, comme le précise l’arrêt, cela signifie que la décision contestée devient définitive.

La Cour de cassation, en déclarant le pourvoi non admis, met fin à la possibilité de contester la décision rendue par les juridictions inférieures.

Cela a pour effet de renforcer la sécurité juridique, car les décisions judiciaires deviennent irrévocables.

En effet, l’article 567-1-1 indique clairement que l’absence de moyens permettant l’admission du pourvoi entraîne une clôture de la procédure.

Les parties doivent alors se conformer à la décision de la juridiction inférieure, sans possibilité de recours supplémentaire.

Cette situation souligne l’importance d’une préparation rigoureuse des dossiers de pourvoi, afin d’éviter des conséquences défavorables.

Comment la Cour de cassation assure-t-elle la transparence de ses décisions ?

La transparence des décisions de la Cour de cassation est assurée par le processus de prononcé en audience publique, comme mentionné dans l’arrêt.

Le président de la Cour, ainsi que le rapporteur et le greffier, signent l’arrêt, ce qui garantit l’authenticité et la traçabilité de la décision.

Cette procédure est conforme aux principes de publicité des débats judiciaires, qui visent à garantir la confiance du public dans le système judiciaire.

L’article 567-1-1, en précisant que l’arrêt est prononcé en audience publique, souligne l’importance de la communication des décisions judiciaires.

Cela permet aux justiciables et à la société de prendre connaissance des motifs des décisions et de leur portée.

Ainsi, la Cour de cassation contribue à la légitimité de son action par une démarche ouverte et accessible.

N° F 24-84.856 F

N° 50054

MAS2
15 JANVIER 2025

NON-ADMISSION

M. BONNAL président,

R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E
________________________________________

AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
_________________________

DÉCISION DE LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE CRIMINELLE,
DU 15 JANVIER 2025

M. [T] [C], partie civile, a formé un pourvoi contre l’ordonnance du président de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Lyon, en date du 17 mai 2024, qui a déclaré irrecevable son appel de l’ordonnance du juge d’instruction déclarant irrecevable sa constitution de partie civile contre personne non dénommée du chef d’abus de confiance.

Un mémoire personnel a été produit.

Sur le rapport de M. de Lamy, conseiller, et les conclusions de Mme Bellone, avocat général référendaire, après débats en l’audience publique du 4 décembre 2024 où étaient présents M. Bonnal, président, M. de Lamy, conseiller rapporteur, Mme de la Lance, conseiller de la chambre, Mme Sommier, greffier de chambre, et Mme Boudalia, greffier de chambre présent au prononcé,

la chambre criminelle de la Cour de cassation, composée en application de l’article 567-1-1 du code de procédure pénale, des président et conseillers précités, après en avoir délibéré conformément à la loi, a rendu la présente décision.

Vu l’article 567-1-1 du code de procédure pénale :

Après avoir examiné tant la recevabilité du recours que les pièces de procédure, la Cour de cassation constate qu’il n’existe, en l’espèce, aucun moyen de nature à permettre l’admission du pourvoi.

EN CONSÉQUENCE, la Cour :

DÉCLARE le pourvoi NON ADMIS ;

Ainsi décidé par la Cour de cassation, chambre criminelle, et prononcé par le président en son audience publique du quinze janvier deux mille vingt-cinq.

En foi de quoi le présent arrêt a été signé par le président, le rapporteur et Mme Boudalia, greffier de chambre qui a assisté au prononcé de l’arrêt.


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