L’Essentiel : L’appelant, M. [L] [J], devait signifier sa déclaration d’appel à SDC DE L’ENSEMBLE IMMOBILIER LE BEAUVERT avant le 16 septembre 2024, conformément à l’article 905-1 du Code de procédure civile. De plus, il était tenu de déposer ses conclusions au greffe d’ici le 7 octobre 2024 et de les signifier dans le mois suivant. En raison du non-respect de ces délais, sa déclaration d’appel a été déclarée caduque. La décision rappelle que cette ordonnance peut être contestée selon l’article 916 du Code de procédure civile, et les dépens sont à la charge de M. [L] [J].
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Conformité aux délais de procédureL’appelant, M. [L] [J], devait signifier la déclaration d’appel à SDC DE L’ENSEMBLE IMMOBILIER LE BEAUVERT, intimé non constitué, au plus tard le 16 septembre 2024, conformément à l’article 905-1 du Code de procédure civile. Dépôt des conclusionsSelon l’article 908 du Code de procédure civile, l’appelant avait l’obligation de déposer ses conclusions au greffe d’ici le 7 octobre 2024 et de les signifier dans le mois suivant à SDC DE L’ENSEMBLE IMMOBILIER LE BEAUVERT, qui n’était pas constitué en tant qu’intimé. Caducité de la déclaration d’appelEn raison du non-respect de ces dispositions, la déclaration d’appel de M. [L] [J] a été déclarée caduque. Décision et recoursLa décision prononce la caducité de la déclaration d’appel et rappelle que l’ordonnance peut être contestée selon les modalités de l’article 916 du Code de procédure civile. Frais de justiceLes dépens sont laissés à la charge de M. [L] [J]. |
Q/R juridiques soulevées :
Quelles sont les obligations de l’appelant en matière de signification de la déclaration d’appel ?L’article 905-1 du Code de procédure civile stipule que l’appelant doit signifier la déclaration d’appel à l’intimé dans un délai précis. Cet article précise : « La déclaration d’appel est signifiée à l’intimé dans un délai de quinze jours à compter de son dépôt au greffe. » Dans le cas présent, l’appelant, M. [L] [J], devait signifier la déclaration d’appel au plus tard le 16 septembre 2024 à SDC DE L’ENSEMBLE IMMOBILIER LE BEAUVERT, qui était l’intimé non constitué. Le non-respect de cette obligation a conduit à la caducité de la déclaration d’appel. Quelles sont les conséquences du non-respect des délais de dépôt et de signification des conclusions ?L’article 908 du Code de procédure civile impose des délais stricts pour le dépôt et la signification des conclusions. Cet article dispose que : « L’appelant doit déposer ses conclusions au greffe dans un délai de trois mois à compter de la déclaration d’appel. Ces conclusions doivent être signifiées à l’intimé dans le mois suivant leur dépôt. » Dans cette affaire, l’appelant devait déposer ses conclusions au greffe au plus tard le 7 octobre 2024 et les faire signifier dans le mois suivant. Le non-respect de ces délais a également contribué à la déclaration de caducité de la déclaration d’appel. Quelles sont les implications de la caducité de la déclaration d’appel ?La caducité de la déclaration d’appel entraîne des conséquences juridiques importantes. En effet, la caducité signifie que l’appel n’est plus recevable et que la décision de première instance devient définitive. Cela est conforme à l’article 905-1 et à l’article 908 du Code de procédure civile, qui établissent les conditions de recevabilité de l’appel. De plus, l’article 916 du même code rappelle que l’ordonnance prononçant la caducité peut être déférée, permettant ainsi à l’appelant de contester cette décision dans les conditions prévues par la loi. En conséquence, M. [L] [J] doit faire face à la perte de son droit d’appel et à la confirmation de la décision initiale. Quelles sont les conséquences financières de cette décision ?La décision de laisser les dépens à la charge de M. [L] [J] est également significative. En vertu de l’article 696 du Code de procédure civile, les dépens comprennent les frais engagés par les parties pour la procédure. Cet article précise que : « La partie qui succombe est condamnée aux dépens. » Dans ce cas, M. [L] [J] ayant vu sa déclaration d’appel déclarée caduque, il est considéré comme la partie succombante. Ainsi, il devra supporter les frais de la procédure, ce qui peut inclure les frais de greffe, les frais d’huissier pour la signification, et d’autres frais liés à l’appel. |
GRENOBLE
Cabinet de
Anne-Laure Pliskine, Conseillère faisant fonction de Présidente, chargée de la mise en état
2ème Chambre Civile
N° RG 24/02653 – N° Portalis DBVM-V-B7I-MK3Q
N° Minute :
Copie exécutoire
délivrée
le :
à :
Me Gabriel SABATIER
ORDONNANCE DE CADUCITE
DU MARDI 14 JANVIER 2025
ARTICLES 905-1, 908 et 911 DU CODE DE PROCÉDURE CIVILE
Appel d’un Jugement (N° R.G. 24/00008) rendu par le Président du Tribunal judiciaire de Grenoble en date du 06 juin 2024 suivant déclaration d’appel du 12 Juillet 2024
Nous, Anne-Laure Pliskine, conseillère chargée de la mise en état, assistée de Solène Roux, greffière,
Vu la procédure entre :
Appelant
M. [L] [J]
de nationalité Française
[Adresse 1]
[Localité 3]
représenté par Maître Gabriel SABATIER, avocat au Barreau de Grenoble
Et
Intimé
SDC DE L’ENSEMBLE IMMOBILIER LE BEAUVERT
[Adresse 2]
[Localité 3]
non-représenté
Vu le jugement du tribunal judiciaire de Grenovle, décision attaquée en date du 6 juin 2024, enregistrée sous le n°24/8
Vu la déclaration d’appel de M. [L] [J] en date du 12 juillet 2024 ;
Vu les articles 905-1, 908 et 911 du code de procédure civile,
Vu les avis avant caducité envoyés par le greffe par voie électronique le 20 septembre 2024 et le 21 octobre 2024 ;
Attendu que conformément aux dispositions de l’article 908 du Code de procédure civile, l’appelant devait déposer ses conclusions au greffe au plus tard le 7 octobre 2024 et les faire signifier dans le mois suivant à SDC DE L’ENSEMBLE IMMOBILIER LE BEAUVERT, intimé non constitué ;
Que faute d’avoir respecté ces dispositions, la déclaration d’appel de M. [L] [J] est déclarée caduque.
PRONONÇONS la caducité de la déclaration d’appel ;
RAPPELONS que la présente ordonnance peut être déférée dans les conditions de l’article 916 du code de procédure civile ;
LAISSONS les dépens à la charge de M. [L] [J].
LA GREFFIÈRE LA CONSEILLERE
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