L’Essentiel : L’affaire concerne un appel interjeté par M. [M] [W] le 08 octobre 2024, lié à une procédure civile. Un avis de fixation a été émis le 15 octobre, indiquant un traitement rapide. Cependant, le 22 novembre, un avis a signalé la caducité de la déclaration d’appel, faute de dénonciation dans le délai de 20 jours. L’absence de conclusions de l’appelant a aggravé la situation. En vertu de l’article 906-1 du code de procédure civile, la caducité a été prononcée, entraînant des dépens à la charge de l’appelant, avec possibilité de contestation dans les quinze jours.
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Contexte de l’AffaireL’affaire concerne un appel interjeté par M. [M] [W] le 08 octobre 2024, en lien avec une procédure civile. Fixation de l’AffaireUn avis de fixation à bref délai a été émis le 15 octobre 2024, indiquant que l’affaire devait être traitée rapidement. Observations sur la CaducitéLe 22 novembre 2024, un avis d’observations écrites a été adressé à Maître [V] [P], signalant la caducité de la déclaration d’appel en raison de son absence de dénonciation dans le délai imparti de 20 jours suivant la fixation. Absence de ConclusionsIl a été noté qu’aucune conclusion n’a été présentée par l’appelant, ce qui a contribué à la situation actuelle. Non-respect des DélaisL’appelant n’a pas respecté le délai de 20 jours pour signifier sa déclaration d’appel, ce qui a conduit à la nécessité d’examiner la caducité de celle-ci. Décision de CaducitéEn application de l’article 906-1 du code de procédure civile, il a été décidé de prononcer la caducité de la déclaration d’appel. Conséquences de la DécisionLa décision stipule que l’appelant devra supporter les dépens d’appel, et il est rappelé que cette ordonnance peut être contestée dans un délai de quinze jours. |
Q/R juridiques soulevées :
Quelle est la procédure à suivre pour la déclaration d’appel selon l’article 906-1 du code de procédure civile ?L’article 906-1 du code de procédure civile stipule que la déclaration d’appel doit être signifiée à la partie adverse dans un délai de 20 jours suivant la fixation de l’affaire à bref délai. Ce délai est crucial car il conditionne la validité de la déclaration d’appel. En effet, si l’appelant ne respecte pas ce délai, sa déclaration d’appel peut être déclarée caduque. Ainsi, l’article 906-1 précise : « La déclaration d’appel est faite par voie de signification à la partie adverse dans le délai de 20 jours à compter de la notification de l’avis de fixation à bref délai. » Dans le cas présent, l’appelant n’a pas respecté cette obligation, ce qui a conduit à la caducité de sa déclaration d’appel. Quelles sont les conséquences de la caducité de la déclaration d’appel ?La caducité de la déclaration d’appel entraîne des conséquences juridiques importantes. En vertu de l’article 906 du code de procédure civile, la caducité signifie que l’appel n’est plus recevable et que l’affaire ne sera pas examinée par la cour d’appel. L’article 906 précise : « La déclaration d’appel est caduque si elle n’est pas signifiée dans le délai prévu à l’article 906-1. » Dans ce cas, l’appelant se voit également condamné à supporter les dépens d’appel, ce qui signifie qu’il devra payer les frais liés à la procédure d’appel, même si celle-ci n’a pas été examinée. Quels recours sont possibles après la déclaration de caducité selon l’article 906-3 du code de procédure civile ?L’article 906-3 du code de procédure civile prévoit que la décision de caducité peut être contestée. En effet, l’appelant a la possibilité de déférer cette ordonnance à la cour dans un délai de quinze jours suivant son prononcé. L’article 906-3 stipule : « L’ordonnance prononçant la caducité de la déclaration d’appel peut être déférée à la cour dans les quinze jours de son prononcé. » Ce recours doit être exercé selon les modalités prévues à l’article 913-8, alinéa 9, qui précise les conditions de forme et de fond à respecter pour que le recours soit recevable. Ainsi, l’appelant a une voie de recours, mais il doit agir rapidement et conformément aux règles établies pour espérer obtenir une annulation de la caducité. |
DE [Localité 1]
2ème chambre section C
ORDONNANCE N° :
N° RG 24/03209 – N° Portalis DBVH-V-B7I-JLEU
Ordonnance Référé, origine Juge des contentieux de la protection de [Localité 1], décision attaquée en date du 09 Septembre 2024, enregistrée sous le n° 24/00368
ORDONNANCE DE CADUCITE
(Article 906-1 du Code de Procédure Civile)
M. [M] [W]
Représentant : Me Charlene MOUSSAVOU, avocat au barreau de NIMES
APPELANT
M. [D] [G]
Mme [N] [O] épouse [G]
INTIMES
Le treize Janvier deux mille vingt cinq
Nous, S. DODIVERS, Présidente de chambre, assisté de Céline DELCOURT, Greffière,
Vu l’appel interjeté le 08 Octobre 2024 par M. [M] [W],
Vu l’avis de fixation de l’affaire à bref délai du 15 octobre 2024,
Vu l’avis d’observations écrites sur la caducité de la déclaration d’appel adressé à Maître [V] [P] le 22 novembre 2024, faute par lui d’avoir dénoncé la déclaration d’appel dans le délai de 20 jours qui ont suivi de fixation à bref délai,
Vu l’absence de conclusions,
Attendu qu’il convient en application de l’article 906-1 du code de procédure civile, de prononcer la caducité de la déclaration d’appel ;
Nous, S. DODIVERS, Présidente de chambre,
Vu les articles 906 et 906-1 du code de procédure civile,
Prononçons la caducité de la déclaration d’appel,
Disons que l’appelant supportera les dépens d’appel.
Rappelons que la présente ordonnance peut être déférée à la cour dans les quinze jours de son prononcé par application des dispositions de l’article 906-3 du code de procédure civile selon les modalités prévues à l’article 913-8 alinéa 9.
Le Greffier Le Président
Copie adressée aux avocats
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