Type de juridiction : Cour d’appel
Juridiction : Cour d’appel de Paris
Thématique : Conditions de maintien en rétention administrative et absence de nouvelles justifications.
→ RésuméIdentité de l’AppelantM. [I] [G] [V], né le 14 avril 1976 à [Localité 2], est de nationalité tunisienne et est actuellement retenu au centre de rétention. Information sur la RétentionLe 9 janvier 2025 à 15h21, M. [I] [G] [V] a été informé de la possibilité de faire valoir ses observations concernant l’absence de circonstances nouvelles depuis son placement en rétention administrative, conformément à l’article R743-15 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile. Décision du TribunalLe 8 janvier 2025, le magistrat du siège du tribunal judiciaire a rejeté la requête de M. [I] [G] [V], ordonnant son maintien en rétention jusqu’au 10 janvier 2025, tout en demandant à l’administration de faire examiner son état de santé par un médecin extérieur à l’OFII dans un délai de 48 heures. Appel InterjetéM. [I] [G] [V] a interjeté appel le 9 janvier 2025 à 13h41, contestant la décision de placement en rétention. Rejet de l’AppelLa cour a rejeté la déclaration d’appel sans débat, se fondant sur l’article L.743-23 alinéa 2 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, en raison de l’absence de circonstances nouvelles ou d’éléments justifiant la fin de la rétention. Ordonnance FinaleLa cour a ordonné la remise immédiate au procureur général d’une expédition de l’ordonnance, qui n’est pas susceptible d’opposition, et a précisé que le pourvoi en cassation est ouvert à l’étranger, à l’autorité administrative et au ministère public, avec un délai de deux mois pour le former. |
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
COUR D’APPEL DE PARIS
L. 742-1 et suivants du Code de l’entrée et du séjour
des étrangers et du droit d’asile
ORDONNANCE DU 10 JANVIER 2025
(1 pages)
Numéro d’inscription au répertoire général et de décision : B N° RG 25/00130 – N° Portalis 35L7-V-B7J-CKS44
Décision déférée : ordonnance rendue le 08 janvier 2025, à 11h24, par le magistrat du siège du tribunal judiciaire de Paris
Nous, Marie-Anne Baulon, président de chambre à la cour d’appel de Paris, agissant par délégation du premier président de cette cour, assistée de Marie Bounaix, greffière au prononcé de l’ordonnance,
APPELANT :
M. [I] [G] [V]
né le 14 avril 1976 à [Localité 2], de nationalité tunisienne
RETENU au centre de rétention : [1]
Informé le 9 janvier 2025 à 15h21, de la possibilité de faire valoir ses observations sur l’absence de circonstance nouvelle de fait ou de droit depuis le placement en rétention administrative ou sur le caractère inopérant des éléments fournis, en application des dispositions de l’article R743-15 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile ;
INTIMÉ :
LE PREFET DE POLICE
Informé le 9 janvier 2025 à 15h21, de la possibilité de faire valoir ses observations sur l’absence de circonstance nouvelle de fait ou de droit depuis le placement en rétention administrative ou sur le caractère inopérant des éléments fournis, en application des dispositions de l’article R743-15 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile ;
MINISTÈRE PUBLIC, avisé de la date et de l’heure de l’audience
ORDONNANCE : contradictoire
– Vu l’ordonnance du 08 janvier 2025 du magistrat du siège du tribunal judiciaire rejetant la requête de M. [I] [G] [V], ordonnant le maintien de M. [I] [G] [V] dans les locaux ne relevant pas de l’administration pénitentiaire jusqu’au 10 janvier 2025, et invitant l’administration dans un délai de 48 heures à faire examiner M. [I] [G] [V] par un médecin de son choix extérieur à l’OFII qui devra statuer sur la compatibilité de son état de santé avec la rétention ;
– Vu l’appel interjeté le 09 janvier 2025, à 13h41, par M. [I] [G] [V] ;
PAR CES MOTIFS
REJETONS la déclaration d’appel,
ORDONNONS la remise immédiate au procureur général d’une expédition de la présente ordonnance.
Fait à Paris le 10 janvier 2025 à 10h05
LE GREFFIER, LE PRÉSIDENT,
REÇU NOTIFICATION DE L’ORDONNANCE ET DE L’EXERCICE DES VOIES DE RECOURS :
Pour information :
L’ordonnance n’est pas susceptible d’opposition.
Le pourvoi en cassation est ouvert à l’étranger, à l’autorité administrative qui a prononcé le maintien en zone d’attente ou la rétention et au ministère public.
Le délai de pourvoi en cassation est de deux mois à compter de la notification.
Le pourvoi est formé par déclaration écrite remise au secrétariat greffe de la Cour de cassation par l’avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation constitué par le demandeur.
Notification effectuée aux parties par LRAR ou télécopie et/ou courriel.
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