Retard dans la soumission des conclusions et ses implications juridiques.

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Retard dans la soumission des conclusions et ses implications juridiques.

L’Essentiel : Le 18 décembre 2024, une demande d’observations a été adressée aux parties impliquées dans l’affaire. Cependant, aucune observation écrite n’a été soumise. De plus, l’appelant n’a pas déposé ses conclusions dans le délai imparti, entraînant des conséquences sur la procédure. En conséquence, la déclaration d’appel déposée le 25 juin 2024 par M. [X] [J] a été déclarée caduque. La décision rendue sera notifiée aux parties par lettre simple. Cette décision a été prise à Paris, le 09 janvier 2025, par le greffier et le conseiller délégué.

Demande d’observations

Le 18 décembre 2024, une demande d’observations a été adressée aux parties impliquées dans l’affaire.

Absence d’observations écrites

Il a été constaté qu’aucune observation écrite n’a été soumise par les parties concernées.

Non-remise des conclusions

L’appelant n’a pas déposé ses conclusions au greffe dans le délai imparti, ce qui a des conséquences sur la procédure.

Caducité de la déclaration d’appel

En conséquence, il a été prononcé la caducité de la déclaration d’appel déposée le 25 juin 2024 par M. [X] [J].

Notification de la décision

La décision rendue sera notifiée aux parties ainsi qu’à leurs représentants par lettre simple.

Date de la décision

La décision a été prise à Paris, le 09 janvier 2025, par le greffier et le conseiller délégué.

Q/R juridiques soulevées :

Quelle est la conséquence de l’absence de conclusions dans le cadre d’un appel ?

L’absence de conclusions dans le cadre d’un appel entraîne la caducité de la déclaration d’appel, conformément à l’article 905-1 du Code de procédure civile.

Cet article stipule que :

« L’appelant doit, dans un délai de trois mois à compter de l’enregistrement de l’appel, déposer ses conclusions au greffe. À défaut, la déclaration d’appel est déclarée caduque. »

Dans le cas présent, l’appelant, M. [X] [J], n’a pas remis ses conclusions au greffe dans le délai imparti, ce qui a conduit à la décision de prononcer la caducité de sa déclaration d’appel.

Il est important de noter que cette règle vise à garantir la célérité des procédures judiciaires et à éviter les abus de droit.

La caducité de l’appel est donc une mesure qui permet de maintenir l’ordre et l’efficacité dans le traitement des affaires judiciaires.

Quelles sont les modalités de notification de la décision de caducité ?

La notification de la décision de caducité doit être effectuée conformément aux dispositions de l’article 450 du Code de procédure civile, qui précise que :

« Les décisions de justice sont notifiées aux parties par lettre simple, sauf disposition contraire. »

Dans le cas présent, il a été décidé que la présente décision serait notifiée aux parties ainsi qu’à leurs représentants par lettre simple.

Cette modalité de notification permet d’assurer que toutes les parties concernées soient informées de la décision rendue, tout en respectant les délais et les formes prévues par la loi.

Il est essentiel que les parties reçoivent cette notification pour pouvoir éventuellement exercer leurs droits, notamment en cas de contestation de la décision de caducité.

La notification par lettre simple est une pratique courante qui facilite la communication des décisions judiciaires et contribue à la transparence du processus judiciaire.

COUR D’APPEL DE PARIS

Pôle 1 – Chambre 8

N° RG 24/11711 – N° Portalis 35L7-V-B7I-CJVJI

Nature de l’acte de saisine : Déclaration d’appel valant inscription au rôle

Date de l’acte de saisine : 25 Juin 2024

Date de saisine : 05 Juillet 2024

Nature de l’affaire : Demande en paiement des loyers et des charges et/ou tendant à faire prononcer ou constater la résiliation pour défaut de paiement ou défaut d’assurance et ordonner l’expulsion

Décision attaquée : n° 24/02343 rendue par le Juge des contentieux de la protection de [Localité 1] le 04 Juin 2024

Appelant :

Monsieur [X] [C], représenté par Me Mariame TOURE, avocat au barreau de PARIS, toque : E1881

Intimée :

S.A. ADOMA représentée par son Directeur Général, représentée par Me Sylvie JOUAN de la SCP JOUAN WATELET, avocat au barreau de PARIS, toque : P0226 – N° du dossier 32411

ORDONNANCE DE CADUCITÉ

(Article 905-2 du code de procédure civile)

(circuit court)

(n° , 1 pages)

Nous, Marie-Catherine GAFFINEL, Conseiller délégué,

Assistée de Jeanne BELCOUR, greffière,

Vu l’appel interjeté par M. [X] [C] le 25 juin 2024 à l’encontre d’une ordonnance rendue le 4 juin 2024 par le juge des contentieux de la protection de [Localité 1] statuant en référé, dans un litige l’opposant à la SA ADOMA ;

Vu l’avis de fixation adressé par le greffe le 17 septembre 2024 ;

Vu la demande d’observations adressée aux parties, le 18 Décembre 2024 ;

Vu l’absence d’observations écrites ;

Attendu que l’appelant n’a pas remis ses conclusions au greffe dans le délai imparti ;
PAR CES MOTIFS,

Statuant par ordonnance susceptible de déféré,

Prononçons la caducité de la déclaration d’appel formée le 25 juin 2024 par M. [X] [J],

Disons que la présente décision sera notifiée aux parties ainsi qu’à leurs représentants par lettre simple.

Paris, le 09 Janvier 2025

Le greffier Le Conseiller délégué

Copie au dossier – Copie aux représentants – Copie aux parties


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