Type de juridiction : Cour d’appel
Juridiction : Cour d’appel de Paris
Thématique : Prolongation de la rétention administrative : enjeux et limites juridiques.
→ RésuméIdentité des PartiesM. [D] [X], né le 25 mai 1993 à [Localité 1] et de nationalité algérienne, est l’appelant dans cette affaire. Il est retenu au centre de rétention de [Localité 2] et est assisté par Me Jeanne Barthod-Compant la Fontaine, avocat de permanence au barreau de Paris. L’intimé est le Préfet de police, représenté par Me Ludivine Floret du groupement Tomasi, avocat au barreau de Lyon. Ordonnance du TribunalLe 04 janvier 2025, le tribunal judiciaire de Paris a rendu une ordonnance rejetant les moyens soulevés par M. [D] [X] et ordonnant la prolongation de son maintien dans les locaux ne relevant pas de l’administration pénitentiaire pour une durée maximale de 15 jours, jusqu’au 19 janvier 2025. Appel et Décision de la Cour d’AppelM. [D] [X] a interjeté appel le 06 janvier 2025 à 16h40. La Cour d’appel de Paris a examiné cet appel, en tenant compte de l’ordonnance du 07 janvier 2025, qui avait déjà statué sur la situation de l’appelant. Conclusion de la CourLa Cour a décidé qu’il n’y avait pas lieu de statuer à nouveau sur l’appel de M. [D] [X], étant donné qu’une décision avait déjà été rendue le 07 janvier 2025. Par conséquent, la déclaration d’appel du 06 janvier 2025 a été déclarée sans objet. Notification et Voies de RecoursL’ordonnance a été notifiée, précisant qu’elle n’est pas susceptible d’opposition. Un pourvoi en cassation est ouvert à l’étranger, à l’autorité administrative ayant prononcé le maintien en zone d’attente ou la rétention, ainsi qu’au ministère public. Le délai pour former ce pourvoi est de deux mois à compter de la notification. |
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
COUR D’APPEL DE PARIS
L. 742-1 et suivants du Code de l’entrée et du séjour
des étrangers et du droit d’asile
ORDONNANCE DU 08 JANVIER 2025
(1 pages)
Numéro d’inscription au répertoire général et de décision : B N° RG 25/00094 – N° Portalis 35L7-V-B7J-CKSJD
Décision déférée : ordonnance rendue le 04 janvier 2025, à 17h11, par le magistrat du siège du tribunal judiciaire de Paris
Nous, Elise Thevenin-scott, conseillère à la cour d’appel de Paris, agissant par délégation du premier président de cette cour, assistée de Roxanne Therasse, greffière aux débats et au prononcé de l’ordonnance,
APPELANT :
M. [D] [X]
né le 25 mai 1993 à [Localité 1], de nationalité algérienne
RETENU au centre de rétention : [Localité 2] 1
assisté de Me Jeanne Barthod-Compant la Fontaine, avocat de permanence au barreau de Paris
INTIMÉ :
LE PREFET DE POLICE
représenté par Me Ludivine Floret du groupement Tomasi, avocat au barreau de Lyon
MINISTÈRE PUBLIC, avisé de la date et de l’heure de l’audience
ORDONNANCE :
– contradictoire
– prononcée en audience publique
– Vu l’ordonnance du 04 janvier 2025 du magistrat du siège du tribunal judiciaire de Paris rejetant les moyens soulevées et ordonnant la prolongation du maintien de M. [D] [X], dans les locaux ne relevant pas de l’administration pénitentiaire, pour une durée maximale de 15 jours, soit jusqu’au 19 janvier 2025;
– Vu l’ordonnance du 07 janvier 2025 de la Cour d’appel de Paris N° RG 25/00068 – N° Portalis 35L7-V-B7J-CKSBT
– Vu l’appel motivé interjeté le 06 janvier 2025, à 16h40, par M. [D] [X] ;
– Après avoir entendu les observations :
– de M. [D] [X], assisté de son avocat, qui n’a pas d’observations ;
– du conseil du préfet de police ;
PAR CES MOTIFS
DISONS n’y avoir lieu à statuer sur la déclaration d’appel du 06 janvier 2025 à 16h40 compte tenu de la décision d’ores et déjà rendue le 07 janvier 2025
ORDONNONS la remise immédiate au procureur général d’une expédition de la présente ordonnance.
Fait à [Localité 2] le 08 janvier 2025 à
LE GREFFIER, LE PRÉSIDENT,
REÇU NOTIFICATION DE L’ORDONNANCE ET DE L’EXERCICE DES VOIES DE RECOURS : Pour information : L’ordonnance n’est pas susceptible d’opposition.
Le pourvoi en cassation est ouvert à l’étranger, à l’autorité administrative qui a prononcé le maintien en zone d’attente ou la rétention et au ministère public.
Le délai de pourvoi en cassation est de deux mois à compter de la notification.
Le pourvoi est formé par déclaration écrite remise au secrétariat greffe de la Cour de cassation par l’avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation constitué par le demandeur.
Le préfet ou son représentant L’intéressé L’avocat de l’intéressé
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