L’Essentiel : L’affaire repose sur les articles 908 et 911-1 du code de procédure civile, relatifs aux procédures d’appel. Une déclaration d’appel a été déposée le 7 août 2024, suivie d’une demande d’observations le 20 décembre 2024. Cependant, Maître Patrick Baffin, représentant la partie appelante, n’a pas soumis ses observations dans le délai imparti, entraînant des conséquences juridiques. En conséquence, la déclaration d’appel a été déclarée caduque, tout en préservant le droit de contester cette décision. La partie appelante est également condamnée aux dépens, et la décision sera notifiée aux avocats concernés.
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Contexte juridiqueL’affaire se base sur les articles 908 et 911-1 du code de procédure civile, qui régissent les procédures d’appel et les délais associés. Déclaration d’appelUne déclaration d’appel a été déposée le 7 août 2024, marquant le début de la procédure d’appel. Demande d’observationsUne demande d’observations a été adressée le 20 décembre 2024, dans le cadre de la procédure d’appel. Défaut d’observationsMaître Patrick Baffin, représentant la partie appelante, n’a pas fourni ses observations dans le délai imparti, ce qui a des conséquences sur la procédure. Motifs de la décisionIl a été constaté que le déclarant n’a pas soumis ses conclusions au greffe dans le délai de trois mois suivant la déclaration d’appel, entraînant des conséquences juridiques. Caducité de la déclaration d’appelLa décision prononce la caducité de la déclaration d’appel, tout en préservant le droit de contester cette ordonnance devant la Cour, conformément à l’article 916 du Code de procédure civile. Condamnation aux dépensLa partie appelante est condamnée aux dépens, ce qui signifie qu’elle devra supporter les frais liés à la procédure. Notification de la décisionLa décision sera notifiée aux avocats des parties concernées, assurant ainsi que toutes les parties soient informées des développements de l’affaire. |
Q/R juridiques soulevées :
Quelle est la conséquence du non-respect du délai de trois mois pour remettre les conclusions au greffe ?La conséquence du non-respect du délai de trois mois pour remettre les conclusions au greffe est la caducité de la déclaration d’appel. En effet, selon l’article 908 du Code de procédure civile : « Le délai pour remettre les conclusions au greffe est de trois mois à compter de la déclaration d’appel. À défaut, la déclaration d’appel est déclarée caduque. » Ce principe est fondamental pour assurer la bonne administration de la justice et éviter les abus de procédure. Dans le cas présent, le déclarant n’a pas respecté ce délai, ce qui a conduit à la décision de prononcer la caducité de sa déclaration d’appel. Quelles sont les implications de la caducité de la déclaration d’appel ?La caducité de la déclaration d’appel entraîne plusieurs implications juridiques. Tout d’abord, l’article 911-1 du Code de procédure civile précise que : « La caducité de la déclaration d’appel emporte l’irrecevabilité de l’appel et met fin à la procédure d’appel. » Cela signifie que la partie appelante ne pourra plus contester la décision de première instance par la voie de l’appel. De plus, la partie appelante peut être condamnée aux dépens, comme cela a été décidé dans la présente affaire. Cette condamnation aux dépens est prévue par l’article 696 du Code de procédure civile, qui stipule que : « La partie qui succombe est condamnée aux dépens. » Ainsi, la partie appelante devra supporter les frais de la procédure, ce qui peut avoir un impact financier significatif. Quels recours sont possibles après la décision de caducité ?Après la décision de caducité, la partie appelante dispose d’un recours limité. L’article 916 du Code de procédure civile prévoit que : « La décision prononçant la caducité de la déclaration d’appel peut faire l’objet d’un déféré devant la cour d’appel. » Cela signifie que la partie appelante a la possibilité de contester la décision de caducité en saisissant la cour d’appel. Cependant, ce recours doit être exercé dans un délai déterminé, et il est essentiel de respecter les procédures établies pour éviter d’autres conséquences négatives. Il est donc crucial pour la partie appelante de bien se renseigner sur les modalités de ce déféré afin de préserver ses droits. |
COUR D’APPEL
DE [Localité 1]
2ème chambre civile – Section 1
ORDONNANCE DE CADUCITÉ
Articles 908 et 911-1 du code de procédure civile
RG N° : N° RG 24/02357 – N° Portalis DBVV-V-B7I-I5YZ
APPELANT
M. [B] [P], représentant : Me Patrick BAFFIN de la SELARL CABINET ESPACE DROIT, avocat au barreau de TARBES
INTIMEE
Mme [H] [S], représentant : Me Didier SANS, avocat au barreau de TARBES
Le NEUF JANVIER DEUX MILLE VINGT CINQ,
Nous, Jeanne PELLEFIGUES, Magistrat en charge de la mise en état, assisté de Nathalène DENIS, Greffière,
Vu l’article 911-1 du code de procédure civile ;
Vu la déclaration d’appel déposée le 07 Août 2024 :
Vu la demande d’observations adressée le 20 Décembre 2024 ;
Vu le défaut d’observations de Maître Patrick BAFFIN dans le délai sollicité ;
Attendu que le déclarant n’a pas remis ses conclusions au greffe dans le délai de trois mois à compter de la déclaration d’appel ;
Attendu qu’il convient de condamner la partie appelante aux dépens.
Prononçons la caducité de la déclaration d’appel, sauf le droit de déférer la présente ordonnance à la Cour en application de l’article 916 du Code de procédure civile ;
Condamnons la partie appelante aux dépens.
Disons que la présente décision sera notifiée aux avocats des parties.
Le Greffier, Le Magistrat en charge de la mise en état,
Nathalène DENIS Jeanne PELLEFIGUES
Copie aux avocats
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