L’Essentiel : Le cadre légal de cette affaire est établi par les articles 394 et suivants ainsi que l’article 787 du code de procédure civile. Madame [N] [V] épouse [O] [B] a délivré une assignation le 24 novembre 2023, initiant la procédure judiciaire. Cependant, le 12 décembre 2024, elle a notifié son désistement de l’instance. L’agent judiciaire de l’Etat n’ayant pas contesté ce désistement, le tribunal a déclaré celui-ci parfait, entraînant l’extinction de l’instance. Chaque partie conserve à sa charge les dépens exposés. Le greffier de la décision est Marion CHARRIER, et le juge est Benoit CHAMOUARD.
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Contexte JuridiqueVu les articles 394 et suivants ainsi que l’article 787 du code de procédure civile, le cadre légal de cette affaire est établi. Assignation InitialeMadame [N] [V] épouse [O] [B] a délivré une assignation le 24 novembre 2023, marquant le début de la procédure judiciaire. Désistement de l’InstancePar des conclusions notifiées par voie électronique le 12 décembre 2024, Madame [N] [V] épouse [O] [B] a décidé de se désister de l’instance et de l’action engagées. Position de l’Agent JudiciaireL’agent judiciaire de l’Etat n’ayant pas présenté de fin de non-recevoir ni conclu au fond, l’acceptation du désistement n’était pas nécessaire. Décision du TribunalLe tribunal a déclaré parfait le désistement de l’instance et de l’action engagées par Madame [N] [V] épouse [O] [B], constatant ainsi l’extinction de l’instance et le dessaisissement du tribunal. Conséquences FinancièresIl a été décidé que chacune des parties conservera à sa charge les dépens qu’elle a exposés. SignatairesLe greffier de la décision est Marion CHARRIER, et le juge de la mise en état est Benoit CHAMOUARD. |
Q/R juridiques soulevées :
Quelle est la procédure de désistement d’instance selon le Code de procédure civile ?Le désistement d’instance est régi par les articles 394 et suivants du Code de procédure civile. L’article 394 précise que « la partie qui a introduit l’instance peut s’en désister à tout moment, sous réserve des droits des tiers ». Ce désistement doit être notifié à la partie adverse, ce qui a été fait par Madame [N] [V] épouse [O] [B] par voie électronique le 12 décembre 2024. L’article 787 du même code stipule que « le désistement est parfait dès qu’il est accepté par le juge ». Cependant, dans le cas présent, l’agent judiciaire de l’État n’ayant pas présenté de fin de non-recevoir, l’acceptation du désistement n’était pas nécessaire. Ainsi, le tribunal a pu déclarer le désistement parfait sans attendre une acceptation formelle. Quelles sont les conséquences d’un désistement d’instance ?Les conséquences d’un désistement d’instance sont clairement établies dans le Code de procédure civile. L’article 394-1 précise que « le désistement d’instance entraîne l’extinction de l’instance ». Dans le cas présent, le tribunal a constaté l’extinction de l’instance et le dessaisissement du tribunal, conformément à cette disposition. De plus, l’article 699 du Code de procédure civile indique que « chacune des parties conserve à sa charge les dépens qu’elle a exposés ». Ainsi, le jugement a stipulé que chacune des parties conservera à sa charge les dépens qu’elle a exposés, ce qui est une application directe de cette règle. Quelles sont les implications pour les parties après un désistement ?Après un désistement, les implications pour les parties sont significatives. Comme mentionné précédemment, l’article 699 du Code de procédure civile précise que « chacune des parties conserve à sa charge les dépens qu’elle a exposés ». Cela signifie que les frais engagés par chaque partie ne seront pas remboursés, ce qui peut avoir un impact financier sur les parties concernées. De plus, le désistement d’instance peut également avoir des conséquences sur la possibilité de réintroduire une action similaire. En effet, selon l’article 394-2, « le désistement d’instance n’emporte pas renonciation à l’action ». Cela signifie que la partie qui se désiste peut, sous certaines conditions, réintroduire une action ultérieurement. Cependant, il est important de noter que le contexte et les délais de prescription doivent être pris en compte pour toute nouvelle action. |
JUDICIAIRE
DE PARIS
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1/1/1 resp profess du drt
N° RG 23/15100 – N° Portalis 352J-W-B7H-C3GTQ
N° MINUTE :
[1]
[1] Copies exécutoires
délivrées le:
ORDONNANCE DE DÉSISTEMENT
rendue le 06 Janvier 2025
DEMANDERESSE
Madame [N] [V] épouse [O] [B]
[Adresse 1]
[Localité 3]
Représentée par Me Jean BARET, avocat au barreau de PARIS, vestiaire #P0458
DÉFENDEUR
AGENT JUDICIAIRE DE L’ETAT
[Adresse 4]
[Localité 2]
Représentée par Me Pierre D’AZEMAR DE FABREGUES, avocat au barreau de PARIS, vestiaire #P0137
MINISTÈRE PUBLIC
Monsieur Etienne LAGUARIGUE de SURVILLIERS,
Premier Vice-Procureur
Nous Monsieur CHAMOUARD, Premier vice-président adjoint, juge de la mise en état, assisté de Marion CHARRIER, Greffier,
Vu l’assignation délivrée le 24 Novembre 2023 par Madame [N] [V] épouse [O] [B] ;
Par conclusions notifiées par la voie électronique le 12 décembre 2024 Madame [N] [V] épouse [O] [B] se désiste de l’instance et de l’action engagées ;
L’agent judiciaire de l’Etat n’ayant pas présenté de fin de non recevoir ni conclu au fond, l’acceptation du désistement n’est pas nécessaire.
DÉCLARONS parfait le désistement de l’instance et de l’action engagées par Madame [N] [V] épouse [O] [B] ;
CONSTATONS l’extinction de l’instance et le dessaisissement du tribunal;
DISONS que chacune des parties conservera à sa charge les dépens qu’elle a exposés ;
Le greffier Le juge de la mise en état
Marion CHARRIER Benoit CHAMOUARD
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