M. [W] [U] a été condamné le 27 juin 2024 à une interdiction du territoire français de trois ans. Le 28 décembre, il a été placé en rétention administrative. Le 30 décembre, le préfet de la Savoie a demandé au juge des libertés de prolonger cette rétention de vingt-six jours. Le 31 décembre, le juge a accepté la demande, considérant la procédure régulière. M. [W] [U] a interjeté appel le 1er janvier 2025, arguant d’un manque de diligence de la préfecture. L’appel a été jugé recevable, mais le tribunal a confirmé la prolongation de la rétention.. Consulter la source documentaire.
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Quelle est la recevabilité de l’appel de M. [W] [U] ?L’appel de M. [W] [U] est déclaré recevable conformément aux dispositions des articles L. 743-21, R. 743-10 et R. 743-11 du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA). L’article L. 743-21 stipule que : « Les décisions de l’autorité administrative relatives à la rétention des étrangers peuvent faire l’objet d’un recours devant le juge des libertés et de la détention. » De plus, l’article R. 743-10 précise que : « Le recours est formé dans un délai de 48 heures à compter de la notification de la décision. » Enfin, l’article R. 743-11 indique que : « Le juge statue dans un délai de 5 jours à compter de la saisine. » Ainsi, M. [W] [U] a respecté les délais et les formes légales pour interjeter appel, rendant son appel recevable. Quelles sont les conditions de prolongation de la rétention administrative ?La prolongation de la rétention administrative de M. [W] [U] a été confirmée sur la base de la motivation du premier juge, qui a caractérisé les conditions nécessaires à cette prolongation. Selon l’article L. 552-1 du CESEDA, la rétention administrative peut être prolongée si : « La mesure de rétention est justifiée par la nécessité d’assurer l’éloignement de l’étranger. » De plus, l’article L. 552-4 précise que : « La durée de la rétention ne peut excéder 45 jours, sauf en cas de circonstances exceptionnelles. » Dans le cas présent, le juge a constaté que les conditions permettant la prolongation de la rétention pour une durée de vingt-six jours étaient réunies, ce qui a conduit à la confirmation de l’ordonnance initiale. Quels sont les droits de M. [W] [U] durant la rétention administrative ?Durant la rétention administrative, M. [W] [U] bénéficie de plusieurs droits, conformément aux dispositions du CESEDA. L’article L. 552-3 stipule que : « L’étranger retenu a le droit d’être informé des motifs de sa rétention et de faire valoir ses observations. » De plus, l’article L. 552-5 précise que : « L’étranger a le droit d’être assisté par un avocat et de communiquer avec lui. » Il est également important de noter que l’article L. 552-6 garantit que : « L’étranger a le droit de demander la mise en liberté et de contester la légalité de sa rétention. » Ainsi, M. [W] [U] a pu exercer ses droits en étant assisté par un avocat et en contestant la prolongation de sa rétention. |
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