Clause relative à la force majeure : Modèle de clause
Clause relative à la force majeure : Modèle de clause

Clause de Force Majeure

1. Définition de la Force Majeure
Aux fins du présent contrat, la force majeure est définie comme tout événement imprévisible, irrésistible et extérieur aux parties, rendant impossible l’exécution totale ou partielle des obligations contractuelles. Sont notamment considérés comme des événements de force majeure, sans que cette liste soit limitative : les catastrophes naturelles (telles que les inondations, tremblements de terre, tempêtes), les actes de guerre, les émeutes, les grèves, les pandémies, ainsi que toute décision gouvernementale ou réglementaire ayant pour effet d’interdire ou de restreindre l’exécution des obligations contractuelles.

2. Notification
La partie affectée par un événement de force majeure doit notifier l’autre partie par écrit dans un délai de [nombre de jours] jours à compter de la survenance de l’événement, en précisant la nature de l’événement, son impact sur l’exécution des obligations contractuelles et la durée prévisible de l’impossibilité d’exécution. Cette notification doit être accompagnée de toute documentation pertinente justifiant la survenance de l’événement.

3. Obligations des Parties
En cas de survenance d’un événement de force majeure, les obligations de la partie affectée seront suspendues pendant la durée de l’événement. La partie non affectée pourra, à sa discrétion, suspendre ses propres obligations jusqu’à ce que la situation revienne à la normale. Les parties s’engagent à collaborer de bonne foi pour atténuer les effets de l’événement de force majeure et à prendre toutes les mesures raisonnables pour reprendre l’exécution de leurs obligations dès que possible.

4. Conséquences en cas de Non-Respect
Si la partie affectée ne respecte pas son obligation de notification dans le délai imparti, elle ne pourra pas se prévaloir de la force majeure pour justifier un manquement à ses obligations contractuelles. De même, si l’événement de force majeure se prolonge au-delà d’une durée de [nombre de mois] mois, chaque partie pourrait résilier le contrat sans indemnité, sous réserve d’une notification écrite à l’autre partie.

5. Dispositions Complémentaires
Les parties conviennent que la survenance d’un événement de force majeure ne pourra en aucun cas donner lieu à des dommages et intérêts ou à des pénalités pour retard ou non-exécution des obligations contractuelles. Les parties s’engagent à se tenir informées de l’évolution de la situation et à se consulter régulièrement afin d’évaluer les conséquences de l’événement de force majeure sur l’exécution du contrat.

Commentaire :

Qu’est-ce que la force majeure ?

La force majeure est un concept juridique qui désigne un événement imprévisible, irrésistible et extérieur aux parties, rendant impossible l’exécution totale ou partielle des obligations contractuelles.

Les événements considérés comme force majeure incluent, sans s’y limiter :

– Les catastrophes naturelles, telles que les inondations, les tremblements de terre et les tempêtes.

– Les actes de guerre, les émeutes et les grèves.

– Les pandémies et les décisions gouvernementales ou réglementaires qui interdisent ou restreignent l’exécution des obligations contractuelles.

A noter que que la force majeure ne doit pas être confondue avec des difficultés économiques ou des imprévus qui ne rendent pas l’exécution impossible.

Comment notifier un événement de force majeure ?

La partie affectée par un événement de force majeure doit notifier l’autre partie par écrit dans un délai déterminé à compter de la survenance de l’événement.

Cette notification doit inclure :

– La nature de l’événement.

– Son impact sur l’exécution des obligations contractuelles.

– La durée prévisible de l’impossibilité d’exécution.

Il est également recommandé d’accompagner cette notification de toute documentation pertinente justifiant la survenance de l’événement.

Le respect de cette obligation de notification est déterminant pour pouvoir se prévaloir de la force majeure.

Quelles sont les obligations des parties en cas de force majeure ?

En cas de survenance d’un événement de force majeure, les obligations de la partie affectée seront suspendues pendant la durée de l’événement.

La partie non affectée a la possibilité de suspendre ses propres obligations jusqu’à ce que la situation revienne à la normale.

Les parties doivent également :

– Collaborer de bonne foi pour atténuer les effets de l’événement de force majeure.

– Prendre toutes les mesures raisonnables pour reprendre l’exécution de leurs obligations dès que possible.

Cette coopération est essentielle pour minimiser les impacts négatifs sur l’exécution du contrat.

Quelles sont les conséquences en cas de non-respect des obligations de notification ?

Si la partie affectée ne respecte pas son obligation de notification dans le délai imparti, elle ne pourra pas se prévaloir de la force majeure pour justifier un manquement à ses obligations contractuelles.

De plus, si l’événement de force majeure se prolonge au-delà d’une durée déterminée, chaque partie aurpourrait résilier le contrat sans indemnité, sous réserve d’une notification écrite à l’autre partie.

Il est donc déterminant de respecter les délais de notification pour éviter des conséquences juridiques défavorables.

Quelles sont les dispositions complémentaires concernant la force majeure ?

Les parties conviennent que la survenance d’un événement de force majeure ne pourra en aucun cas donner lieu à des dommages et intérêts ou à des pénalités pour retard ou non-exécution des obligations contractuelles.

Il est également recommandé que les parties :

– Se tiennent informées de l’évolution de la situation.

– Se consultent régulièrement pour évaluer les conséquences de l’événement de force majeure sur l’exécution du contrat.

Cette communication continue est déterminante pour gérer efficacement les impacts de la force majeure sur les relations contractuelles.

Quelles sont les bonnes pratiques à adopter en matière de force majeure ?

– Rédiger une clause de force majeure claire et précise dans le contrat.

– Définir explicitement les événements considérés comme force majeure.

– Établir un délai raisonnable pour la notification de l’événement.

– Documenter soigneusement la survenance de l’événement de force majeure.

– Collaborer de bonne foi pour atténuer les effets de l’événement.

– Prévoir des dispositions pour la résiliation du contrat en cas de prolongation de l’événement.

– Maintenir une communication régulière entre les parties pour évaluer la situation.

Ces bonnes pratiques permettent de mieux gérer les situations de force majeure et d’assurer une exécution contractuelle harmonieuse.


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