Promotion des produits de santé par les influenceurs – Questions / Réponses juridiques

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Promotion des produits de santé par les influenceurs – Questions / Réponses juridiques

Le projet de loi de lutte contre les dérives sectaires introduit des mesures pour encadrer la promotion des produits de santé par des influenceurs. Les contenus de santé diffusés en ligne, souvent par des personnes non qualifiées, peuvent mettre en danger des individus en les détournant de traitements médicaux nécessaires. L’article 4 vise à sanctionner les comportements pouvant gravement nuire à la santé, tout en respectant la liberté individuelle. En réponse à la crise sanitaire, il est déterminant de protéger la santé publique et de réprimer les pratiques dangereuses, notamment celles liées aux soins non conventionnels.. Consulter la source documentaire.

Quel est l’objectif principal du projet de loi de lutte contre les dérives sectaires ?

Le projet de loi de lutte contre les dérives sectaires a pour objectif principal de protéger la santé des individus face aux pratiques potentiellement dangereuses qui peuvent être diffusées en ligne.

Il inclut un volet spécifique sur la lutte contre les pratiques d’influence en ligne, qui permet à des personnes non qualifiées de promouvoir des produits ou des pratiques à prétention thérapeutique.

Cela soulève des préoccupations, notamment lorsque ces pratiques détournent des patients de traitements médicaux nécessaires, mettant ainsi leur santé en danger.

Comment le projet de loi aborde-t-il les contenus de santé diffusés en ligne ?

Le projet de loi reconnaît que les contenus relatifs à la santé, souvent diffusés en ligne, peuvent avoir des conséquences graves.

Ces contenus permettent à des individus non qualifiés d’atteindre un large public, ce qui peut entraîner la promotion de produits ou de pratiques qui ne sont pas seulement inefficaces, mais potentiellement nuisibles.

L’article 4 du projet de loi vise à faciliter la répression de ces comportements, tout en préservant la liberté individuelle de promouvoir des pratiques complémentaires.

Quelles mesures sont prévues pour sanctionner les praticiens déviants ?

L’article 5 du projet de loi prévoit des mesures pour faciliter les sanctions disciplinaires à l’encontre des praticiens déviants, en particulier dans le contexte des dérives sectaires.

Il impose au ministère public l’obligation de transmettre aux ordres professionnels concernés les condamnations de ces praticiens pour des infractions liées aux dérives sectaires.

Cela inclut également l’obligation d’informer en cas de contrôle judiciaire qui interdirait au praticien d’exercer son activité ou d’être en contact avec des mineurs.

Quel est l’impact de la crise sanitaire sur les dérives sectaires ?

La crise sanitaire de 2020/2021 a exacerbé les préoccupations concernant la santé publique et les dérives sectaires.

Environ 25 % des saisines de la Miviludes en 2021 concernaient des questions de santé, avec 70 % de ces saisines liées à des pratiques de soins non conventionnelles.

Cela souligne l’importance de protéger la santé publique et de sanctionner les pratiques dangereuses, en mettant l’accent sur le bien-être, les soins et l’alimentation.

Quelles sont les implications du délit de provocation introduit par le projet de loi ?

L’article 4 du projet de loi introduit un nouveau délit de provocation à l’abandon ou à l’abstention de soins.

Ce délit cible les pratiques qui sont présentées comme bénéfiques pour la santé, alors qu’elles peuvent entraîner des conséquences graves, tant sur le plan physique que psychique.

L’objectif est de protéger les individus en sanctionnant ceux qui incitent à des comportements pouvant mettre en danger la vie ou la santé des personnes.


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