Un cadre d’Atos Intégration s’est suicidé en se rendant au travail, entraînant des poursuites de sa famille contre l’employeur pour atteinte à la vie privée et violation du droit au repos. La famille a souligné la charge de travail excessive et des horaires déraisonnables, rendant impossible une vie familiale normale. Atos a rétorqué qu’elle avait permis le télétravail deux jours par semaine et que le salarié n’avait jamais exprimé de plaintes. Le médecin psychiatre l’avait décrit comme « fatigué mais pas mal », sans éléments indiquant une incapacité à mener une vie familiale. Aucune négligence n’a été retenue contre l’entreprise.. Consulter la source documentaire.
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Quel événement tragique a eu lieu concernant un cadre de la société Atos Intégration ?Un cadre de la société Atos Intégration s’est donné la mort alors qu’il se rendait de son domicile à son lieu de travail. Cet événement tragique a suscité une réaction de la part de la famille du défunt, qui a tenté d’engager la responsabilité de l’employeur. Ils ont invoqué une violation du droit au repos et ont demandé des dommages et intérêts pour atteinte au droit à la vie privée et familiale. Cependant, la société Atos Intégration n’a pas été reconnue coupable de négligence dans cette affaire. Quels étaient les reproches formulés par la famille du salarié ?La famille du salarié a reproché à l’employeur une violation de la vie privée, arguant que la charge de travail imposée au salarié, combinée à des horaires déraisonnables, l’a privé de la possibilité de mener une vie familiale normale. Le salarié passait quotidiennement 3h30 en déplacement pour rejoindre son entreprise, ce qui l’obligeait à décaler ses heures de trajet, souvent en fin de matinée ou après 20h. Ce rythme de travail était jugé incompatible avec une vie familiale équilibrée. Comment l’entreprise a-t-elle réagi face aux accusations de la famille ?La SAS Atos Intégration a défendu sa position en affirmant qu’elle avait pris des mesures pour répondre à l’éloignement du domicile du salarié. Elle a autorisé ce dernier à télétravailler deux jours par semaine, une option également offerte à d’autres salariés dans des situations similaires. De plus, l’entreprise a souligné que le salarié ne s’était jamais plaint de sa situation, et que ses collègues n’avaient pas rapporté de doléances de sa part, comme l’a révélé l’enquête menée par le CHSCT. Quel était l’avis du médecin du travail concernant le salarié ?Le médecin psychiatre consulté par le salarié a décrit ce dernier comme « fatigué mais pas mal, en dépression, très investi dans son travail ». Cependant, il n’y avait aucun élément indiquant que le salarié ne pouvait pas jouir normalement de sa vie familiale. Il est important de noter que le salarié ne s’est jamais plaint personnellement de sa situation, ce qui a été un facteur clé dans l’évaluation de sa capacité à mener une vie équilibrée. |
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