Facebook : absence mensongère du salarié établie – Questions / Réponses juridiques

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Facebook : absence mensongère du salarié établie – Questions / Réponses juridiques

Un salarié a demandé une absence pour s’occuper de son fils malade, accordée par son employeur mais non rémunérée. À la surprise de ce dernier, le salarié a publié sur Facebook des photos de lui en vacances, accompagnées de commentaires suggestifs. L’employeur a alors décidé de le licencier pour faute, invoquant un manquement à son obligation de loyauté. En défense, le salarié a argué que l’employeur avait violé sa vie privée en accédant à son profil Facebook. Toutefois, l’utilisation de ces éléments à des fins professionnelles a été jugée contraire au respect de la vie privée, entraînant une demande de réparation.. Consulter la source documentaire.

Pourquoi le salarié a-t-il demandé une absence ?

Le salarié a demandé une absence pour s’occuper de son fils qui souffrait. Cette demande a été accordée par l’employeur, mais il est important de noter que cette absence était justifiée, mais non rémunérée.

Cela signifie que le salarié avait une raison légitime pour s’absenter, mais qu’il ne recevrait pas de salaire pendant cette période.

Cette situation soulève des questions sur la gestion des absences au travail et les droits des salariés lorsqu’ils doivent s’occuper de leurs proches.

Quelles conséquences ont découlé des publications Facebook du salarié ?

L’employeur a été surpris de découvrir que le salarié avait publié des photos sur Facebook, montrant qu’il profitait de vacances au bord d’une piscine, tout en étant censé s’occuper de son fils malade.

Ces publications ont conduit l’employeur à notifier le salarié d’un licenciement pour faute, en invoquant un manquement à son obligation de loyauté.

Cela soulève des questions sur la frontière entre la vie privée et les obligations professionnelles, ainsi que sur l’impact des réseaux sociaux sur la relation employeur-employé.

Le licenciement du salarié était-il justifié ?

Le licenciement du salarié a été justifié par l’employeur, mais pas pour les raisons initiales. Bien que l’employeur ait utilisé les publications Facebook comme preuve, le salarié a contesté cette démarche en affirmant que cela portait atteinte à sa vie privée.

Cependant, le tribunal a statué que l’accès aux photos privées à des fins professionnelles sans consentement était attentatoire à la vie privée.

Finalement, le salarié a été licencié pour d’autres fautes, notamment pour comportement déloyal et abus de ses fonctions, ce qui a été jugé comme une violation des obligations contractuelles.

Quelles étaient les fautes reprochées au salarié ?

Les fautes reprochées au salarié incluaient un comportement déloyal dans l’exécution de son contrat de travail.

Il était chargé de traiter les appels téléphoniques entrants et sortants, mais il a abusé de son accès à l’outil informatique pour détourner des appels, ce qui a désorganisé le service.

Cette inactivité prolongée a eu des conséquences sur la charge de travail de ses collègues et a nui à la qualité du service fourni aux clients, ce qui a justifié le licenciement pour faute grave.

Comment le salarié a-t-il été sanctionné pour sa paresse ?

Le salarié a été sanctionné pour sa paresse en raison de son comportement déloyal, qui a consisté à ne pas traiter les appels comme il se devait.

Il a abusé des fonctions de son outil de travail, en se mettant en « pause » ou « hors ligne » pendant de longues périodes, parfois jusqu’à trois heures.

Cette inactivité a non seulement affecté sa propre performance, mais a également eu un impact négatif sur ses collègues et sur l’entreprise dans son ensemble, justifiant ainsi une sanction disciplinaire.


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