L’affaire Twenga illustre les défis liés à la fraude aux clics dans le domaine du référencement. La société My Maison a tenté de prouver que Twenga avait engagé des clics frauduleux, mais ses arguments n’ont pas convaincu les juges. Malgré une diminution du taux de conversion sur son site, My Maison n’a pas réussi à établir un lien direct avec Twenga. Les preuves fournies par Twenga, incluant des logs détaillés des clics, ont été jugées suffisantes pour démontrer l’exécution de ses obligations contractuelles. En conséquence, la cour a confirmé le jugement en faveur de Twenga, condamnant My Maison à régler les factures impayées.. Consulter la source documentaire.
|
Qu’est-ce que la fraude aux clics et comment est-elle liée à l’affaire Twenga ?La fraude aux clics est une pratique malveillante où des clics sur des publicités ou des liens sont générés de manière artificielle, souvent par des robots, dans le but de gonfler les statistiques de trafic et de générer des revenus publicitaires. Dans l’affaire Twenga, la société My Maison a accusé son prestataire de référencement, Twenga, de fraude aux faux clics. Cependant, la cour a souligné que pour engager la responsabilité de Twenga, il était nécessaire d’établir un lien direct entre cette fraude et les services fournis. Quel était l’objectif du contrat de référencement entre My Maison et Twenga ?L’objectif principal du contrat de référencement entre My Maison et Twenga était d’augmenter le taux de conversion sur le site Lestendances.fr. Cependant, malgré un nombre constant de clics, le taux de conversion a diminué, ce qui a conduit My Maison à contester les services de Twenga. Les juges n’ont pas été convaincus par cet argument, soulignant que la simple diminution du taux de conversion ne suffisait pas à prouver une fraude. Quelles preuves My Maison a-t-elle présentées pour soutenir ses accusations ?My Maison a tenté de soutenir ses accusations de fraude aux clics en présentant plusieurs articles de presse, dont un sur le phénomène de la fraude au clic et un autre sur le succès de Twenga. Cependant, la cour a noté que ces articles ne prouvaient pas un lien direct entre Twenga et la fraude alléguée. Twenga, de son côté, a fourni des éléments détaillés justifiant la réalité des clics, ce qui a renforcé sa position. Comment la cour a-t-elle évalué les logs des clics fournis par Twenga ?La cour a considéré que les logs des clics fournis par Twenga étaient opposables et démontraient que la société avait rempli ses obligations contractuelles. Ces logs contenaient des informations détaillées sur chaque clic, y compris la date, l’heure, l’identifiant unique, le coût facturé et l’adresse IP de l’utilisateur. My Maison n’a pas réussi à justifier le non-paiement des factures, ce qui a conduit la cour à confirmer la légitimité des demandes de Twenga. Quel a été le jugement final de la cour d’appel concernant l’affaire ?Le jugement final de la cour d’appel a confirmé la décision du tribunal de commerce de Paris, condamnant My Maison à payer la somme de 20.156,48 euros à Twenga. La cour a également condamné My Maison à payer 2.000 euros au titre de l’article 700 du code de procédure civile, ainsi qu’aux dépens de l’instance. La décision a été motivée par le fait que My Maison n’avait pas réussi à prouver ses allégations de fraude. |
Laisser un commentaire