Intranet : le droit de réponse exclu – Questions / Réponses juridiques

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Intranet : le droit de réponse exclu – Questions / Réponses juridiques

Le droit de réponse en ligne ne s’applique qu’aux services de communication ouverts au public. Dans le cas de l’ENS de Lyon, son intranet est considéré comme un espace sécurisé, accessible uniquement à un groupe restreint d’individus partageant des intérêts communs. Par conséquent, il ne répond pas à la définition d’un service de communication au public selon l’article 6 IV de la loi du 21 juin 2004. Ainsi, le directeur de l’ENS n’a pas enfreint la loi en refusant d’insérer le droit de réponse demandé, car l’intranet ne constitue pas un service public en ligne.. Consulter la source documentaire.

Qu’est-ce que le droit de réponse en ligne ?

Le droit de réponse en ligne est un mécanisme légal qui permet à toute personne nommée ou désignée dans un service de communication au public en ligne de répondre à des propos qui la concernent.

Ce droit s’applique uniquement aux services de communication qui sont ouverts au public, c’est-à-dire accessibles à un public indifférencié.

Il ne s’applique pas aux communications destinées à un groupe restreint de personnes, comme celles qui partagent une communauté d’intérêts.

Pourquoi le site intranet de l’ENS de Lyon n’est-il pas considéré comme un service de communication au public ?

Le site intranet de l’École Normale Supérieure de Lyon a été jugé comme un espace de communication sécurisé.

Seules les personnes ayant un lien direct avec l’établissement, telles que les élèves, anciens élèves, enseignants, chercheurs, doctorants et personnel administratif, peuvent y accéder.

Cela signifie que l’accès est limité à un groupe spécifique, ce qui ne correspond pas à la définition d’un service de communication au public en ligne.

Quelles sont les conséquences du refus d’insertion du droit de réponse par le directeur de l’ENS ?

Le directeur de l’ENS n’a pas enfreint les dispositions légales de la LCEN en refusant d’insérer le droit de réponse demandé.

Étant donné que le site intranet n’est pas considéré comme un service de communication au public, le droit de réponse ne s’applique pas dans ce contexte.

Ainsi, le refus d’insertion est conforme à la législation en vigueur.

Quels sont les principaux points de l’article 6 IV de la loi du 21 juin 2004 ?

L’article 6 IV de la loi du 21 juin 2004 stipule que toute personne nommée dans un service de communication au public en ligne a le droit de réponse.

Cette demande doit être adressée au directeur de la publication dans un délai de trois mois suivant la mise à disposition du message.

Le directeur est tenu d’insérer la réponse dans un délai de trois jours, sous peine d’une amende de 3 750 €.

Quelles sont les conditions d’insertion de la réponse selon la loi ?

Les conditions d’insertion de la réponse sont régies par l’article 13 de la loi du 29 juillet 1981.

La réponse doit être insérée gratuitement, ce qui garantit que la personne concernée ne doit pas payer pour faire valoir son droit de réponse.

Cela vise à assurer une protection adéquate des droits des individus dans le cadre de la communication en ligne.


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