La fermeture administrative de la « Grande mosquée de Pantin » a été prononcée par le préfet de la Seine-Saint-Denis pour une durée de six mois, en raison des publications de l’imam sur les réseaux sociaux. Cette décision s’appuie sur l’article L. 227-1 du code de la sécurité intérieure, visant à prévenir des actes de terrorisme. L’instruction a révélé que l’imam, formé dans un institut fondamentaliste, diffusait des prêches salafistes et était impliqué dans la mouvance islamiste radicale. La mosquée est devenue un lieu de rassemblement pour des individus liés à des projets d’actes terroristes, renforçant ainsi la nécessité de cette mesure.. Consulter la source documentaire.
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Quelles sont les conditions de fermeture d’un lieu de culte ?La fermeture d’un lieu de culte, selon l’article L. 227-1 du code de la sécurité intérieure, ne peut être prononcée que pour prévenir des actes de terrorisme. Cette mesure doit être justifiée par des propos ou des activités qui incitent à la violence, à la haine ou à la discrimination, en lien avec le risque d’actes terroristes. Les idées diffusées dans le lieu de culte doivent également être en rapport avec ces incitations ou provocations. Ainsi, la législation vise à garantir la sécurité publique tout en respectant la liberté de culte, mais impose des limites strictes lorsque des risques sont identifiés. Comment les propos sur les réseaux sociaux peuvent-ils influencer la fermeture d’une mosquée ?Les propos tenus sur les réseaux sociaux par les responsables d’un lieu de culte peuvent avoir un impact significatif sur la décision de fermeture. En effet, la provocation à la violence ou à la haine, même en dehors du lieu de culte, peut être prise en compte. Cela inclut les déclarations faites dans les médias ou sur les réseaux sociaux, qui peuvent être considérées comme révélatrices d’une idéologie radicale. Les autorités peuvent ainsi établir un lien entre ces propos et le risque de commission d’actes de terrorisme, justifiant ainsi une fermeture administrative. Quelles preuves établissent la pratique de l’islam radical dans la Grande mosquée de Pantin ?L’instruction a révélé que l’imam principal de la Grande mosquée de Pantin a été formé dans un institut fondamentaliste au Yémen. Ses prêches sont diffusés sur un site internet qui promeut des fatwas salafistes, ce qui indique un rattachement à une mouvance islamiste radicale. De plus, sa polygamie religieuse et l’éducation de ses enfants dans une école clandestine, qui ne respecte pas les règles d’instruction, renforcent cette image. Ces éléments montrent une implication active dans des pratiques contraires aux valeurs républicaines et à la législation française. Quel est le rôle de l’imam dans l’éducation religieuse des enfants ?L’imam de la Grande mosquée de Pantin ne se limite pas à ses fonctions religieuses, il enseigne également des cours de langue arabe et de sciences coraniques. Ces cours sont dispensés dans une école coranique attenante à la mosquée, où une partie des élèves porte des attributs vestimentaires associés à une pratique islamiste rigoriste. Cela soulève des préoccupations quant à l’endoctrinement des jeunes et à l’enseignement de valeurs radicales. La présence d’une de ses épouses dans l’enseignement renforce l’idée d’une structure familiale et communautaire ancrée dans des pratiques radicales. Comment la Grande mosquée de Pantin est-elle perçue par rapport à la mouvance islamique radicale ?La Grande mosquée de Pantin est devenue un point de ralliement pour des individus liés à la mouvance islamique radicale. Des personnes impliquées dans des projets d’actes terroristes ont été identifiées comme fréquentant ce lieu, ce qui soulève des inquiétudes pour la sécurité publique. Bien que le nombre de ces individus soit faible, leur influence sur d’autres fidèles peut être significative. Cela justifie les mesures prises par les autorités pour prévenir tout risque potentiel lié à la radicalisation au sein de la communauté. |
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