Type de juridiction : Cour d’appel
Juridiction : Cour d’appel de Toulouse
Thématique : Contrat d’édition de logiciel
→ RésuméLe contrat d’édition de logiciel est régi par le droit commun des obligations. Selon l’article 1147 du code civil, le débiteur peut être condamné à des dommages et intérêts en cas d’inexécution ou de retard, sauf s’il prouve que cela résulte d’une cause étrangère. L’article 1148 précise qu’aucun dommage n’est dû en cas de force majeure. Par ailleurs, l’auteur/developpeur doit garantir le bon fonctionnement du logiciel et s’engage à corriger les défauts dans un délai de six mois après la remise de chaque version. Sa responsabilité peut être engagée en cas de non-correction des dysfonctionnements.
|
Application du droit commun
Le droit commun des obligations s’applique pleinement au contrat d’édition de logiciel : selon les dispositions de l’article 1147 du code civil, le débiteur est condamné, s’il y a lieu, au paiement de dommages et intérêts soit à raison de l’inexécution de l’obligation, soit à raison du retard dans l’exécution, toutes les fois qu’il ne justifie pas que l’inexécution provient d’une cause étrangère qui ne peut lui être imputée, même s’il n’y a au aucune mauvaise foi de sa part.
Selon les dispositions de l’article 1148 du même code, il n’y a lieu à aucuns dommages et intérêts lorsque, par suite d’une force majeure ou d’un cas fortuit, le débiteur a été empêché de donner ou de faire ce à quoi il était obligé, ou a fait ce qui lui était interdit. Selon les dispositions de l’article 1149 dudit code, les dommages et intérêts dus au créancier sont, en général, de la perte qu’il a faite et du gain dont il a été privé, sauf les exceptions et modifications ci-après.
Correction des dysfonctionnements du logiciel
En l’espèce, selon un article du contrat d’édition de logiciel conclu, l’auteur / développeur devait garantir le bon fonctionnement du logiciel et s’engageait à procéder aux modifications nécessaires de celui-ci cette garantie étant expressément limitée à la correction des défauts constatés dans le délai de six mois de la remise de chacune des versions du logiciel à l’éditeur. La responsabilité contractuelle du développeur a été retenue pour défaut de correction des dysfonctionnements constatés.
Laisser un commentaire