Publicité comparative LIDL : le critère du goût – Questions / Réponses juridiques.

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Publicité comparative LIDL : le critère du goût – Questions / Réponses juridiques.

La publicité comparative de LIDL, qui utilise l’interjection « J’aime ! » pour exprimer une appréciation du goût, a été jugée illicite. En établissant une hiérarchie entre les produits, le spot « Deux j’aime mais pas au même prix » introduit un critère de comparaison subjectif, mêlant goût personnel et prix. Cette approche, fondée sur une appréciation variable et personnelle, ne permet pas une comparaison objective, comme l’exige l’article L122-1 3° du code de la consommation. Ainsi, la subjectivité du goût rend la comparaison entre les produits non vérifiable et, par conséquent, illégale.. Consulter la source documentaire.

Pourquoi la publicité comparative par le goût est-elle jugée illicite ?

La publicité comparative par le goût est souvent jugée illicite en raison de la difficulté à établir la substituabilité des produits. En effet, le goût est une expérience subjective qui varie d’une personne à l’autre, rendant toute comparaison basée sur cette caractéristique problématique.

De plus, les critères de comparaison doivent être objectifs et vérifiables par le consommateur. Dans le cas de la publicité comparative, l’appréciation du goût est intrinsèquement personnelle et ne peut pas être mesurée de manière universelle, ce qui soulève des questions sur la légitimité de telles comparaisons.

Quelles sont les implications de l’affaire LIDL ?

L’affaire LIDL illustre bien les enjeux de la publicité comparative. En utilisant l’expression « J’aime ! » après la dégustation de produits, LIDL a introduit un critère de comparaison basé sur le goût, qui est subjectif et variable selon les individus.

Cette approche a conduit à la déclaration de la publicité comme illicite, car elle établit une hiérarchie entre les produits en fonction d’une appréciation personnelle. Cela soulève des préoccupations quant à la capacité des consommateurs à faire des choix éclairés basés sur des critères objectifs.

Comment le critère subjectif de comparaison affecte-t-il la validité des publicités ?

Le critère subjectif de comparaison, comme l’utilisation de l’expression « J’aime », affecte la validité des publicités en rendant difficile l’établissement d’une comparaison objective. Lorsque des produits sont comparés sur la base d’une appréciation personnelle, cela peut induire les consommateurs en erreur.

En effet, une telle comparaison peut sembler légitime, mais elle repose sur des éléments qui ne peuvent pas être vérifiés par le consommateur. Cela va à l’encontre des exigences de l’article L122-1 3° du code de la consommation, qui stipule que les comparaisons doivent être objectives et vérifiables.

Quelles sont les conséquences pour les entreprises qui utilisent des publicités comparatives ?

Les entreprises qui utilisent des publicités comparatives basées sur des critères subjectifs, comme le goût, s’exposent à des sanctions juridiques. Si une publicité est jugée illicite, cela peut entraîner des amendes, des retraits de produits, ou même des actions en justice.

De plus, cela peut nuire à la réputation de l’entreprise et à la confiance des consommateurs. Les entreprises doivent donc être prudentes dans la manière dont elles présentent leurs produits en comparaison avec ceux de la concurrence, en veillant à respecter les normes légales et éthiques en matière de publicité.


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