La société Comme J’aime a été condamnée pour publicité trompeuse concernant sa « 1ère semaine gratuite ». Une association de consommateurs a démontré que cette offre induisait en erreur, car le consommateur devait payer un programme d’un mois dès la souscription, incluant trois semaines facturées. Les conditions de retour et de remboursement étaient également contraignantes, rendant la gratuité illusoire. Bien que l’association ait dénoncé un matraquage publicitaire agressif, aucune preuve solide n’a été apportée, reposant uniquement sur des commentaires anonymes. Cette affaire souligne l’importance de la transparence dans les pratiques commerciales et la protection des consommateurs contre les allégations fallacieuses.. Consulter la source documentaire.
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Qu’est-ce que le concept de la société Comme J’aime ?La société Comme J’aime propose un régime hypocalorique destiné à l’amincissement. Ce programme permet aux souscripteurs de recevoir chez eux un colis contenant tous les repas nécessaires pour la durée choisie, incluant le petit déjeuner, le déjeuner, la collation et le dîner. Chaque client est également accompagné par un coach qui l’assiste tout au long de son parcours d’amincissement. Les méthodes de commercialisation de la société reposent principalement sur des campagnes publicitaires, notamment à la télévision, où des spots vantent l’efficacité du régime et présentent des témoignages de personnes ayant réussi à perdre du poids, y compris des célébrités. Quelles sont les pratiques commerciales déloyales selon le code de la consommation ?Selon l’article L 120-1 du code de la consommation, une pratique commerciale est considérée comme déloyale si elle ne respecte pas les exigences de diligence professionnelle et si elle altère de manière substantielle le comportement économique d’un consommateur normalement informé et raisonnablement attentif. Cela inclut des allégations ou présentations fausses qui peuvent induire en erreur sur les caractéristiques essentielles d’un produit ou service, comme sa qualité, son prix, ou ses conditions de vente. Les pratiques qui décrivent un produit comme étant « gratuit » alors que des frais supplémentaires sont exigés sont également considérées comme trompeuses. Quelles pratiques ont été sanctionnées dans le cas de Comme J’aime ?Les publicités de Comme J’aime mentionnaient systématiquement une « 1ère semaine gratuite » pour la commande d’un programme de quatre semaines. Cependant, le code de la consommation stipule qu’une pratique est trompeuse si elle repose sur des allégations fausses ou susceptibles d’induire en erreur. Dans ce cas, le consommateur doit payer pour trois semaines de programme dès la souscription, ce qui contredit l’idée d’une première semaine gratuite. De plus, le consommateur doit renvoyer le colis à ses frais pour obtenir un remboursement, ce qui rend la gratuité illusoire. Ainsi, cette première semaine gratuite est considérée comme une pratique commerciale trompeuse. Quelles accusations ont été portées contre la société concernant le matraquage publicitaire ?L’association de consommateurs a dénoncé un matraquage publicitaire agressif de la part de la société Comme J’aime, qui aurait utilisé des techniques de culpabilisation et de harcèlement par ses commerciaux. Cependant, les preuves de ces accusations reposaient uniquement sur des commentaires anonymes d’un forum, ce qui n’a pas suffi à établir un manquement à la diligence professionnelle. Ainsi, bien que des préoccupations aient été soulevées concernant les méthodes de vente, aucune infraction n’a été retenue contre la société sur ce point. |
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