Ordre des licenciements dans le secteur de la presse – Questions / Réponses juridiques

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Ordre des licenciements dans le secteur de la presse – Questions / Réponses juridiques

Lors d’un licenciement collectif pour motif économique, l’employeur doit définir les critères d’ordre des licenciements après consultation des représentants du personnel, conformément à l’article L 1233-5 du code du travail. La notion de catégorie professionnelle ne se limite pas à un emploi spécifique, mais englobe tous les salariés exerçant des fonctions similaires. Dans le secteur de la presse, les correspondants régionaux, en raison de leur connaissance du tissu économique local, ne sont pas interchangeables, ce qui souligne l’importance d’une implantation durable sur le territoire pour maintenir des sources d’information fiables.. Consulter la source documentaire.

Quels sont les critères de licenciement collectif pour motif économique ?

Lorsqu’un employeur envisage un licenciement collectif pour motif économique, il doit se conformer à l’article L 1233-5 du code du travail. Cet article stipule que, en l’absence de convention ou d’accord collectif, l’employeur doit définir les critères qui détermineront l’ordre des licenciements.

Cette définition des critères doit être faite après consultation du comité d’entreprise ou, si celui-ci n’existe pas, des délégués du personnel. Cela garantit que les représentants des salariés sont impliqués dans le processus décisionnel, ce qui est essentiel pour assurer la transparence et l’équité dans la gestion des licenciements.

Comment est définie la catégorie professionnelle dans le cadre des licenciements ?

La notion de catégorie professionnelle, dans le contexte des licenciements, ne se limite pas à un emploi spécifique. Elle englobe l’ensemble des salariés exerçant des fonctions similaires au sein de l’entreprise, nécessitant une formation professionnelle commune.

Cela signifie que les critères de licenciement doivent prendre en compte les différentes fonctions et rôles au sein de l’entreprise, plutôt que de se concentrer uniquement sur des postes individuels. Par exemple, dans le secteur de la presse, les correspondants régionaux n’ont pas de formation professionnelle commune, ce qui complique leur inclusion dans une même catégorie professionnelle.

Pourquoi les correspondants régionaux de presse ne sont-ils pas interchangeables ?

Les correspondants régionaux de presse ne sont pas considérés comme interchangeables en raison de la nature spécifique de leur travail. Ils doivent posséder une connaissance approfondie du tissu économique local, ce qui ne fait pas partie de la formation de base des journalistes.

Cette connaissance est acquise par l’établissement d’un réseau de relations dans les milieux professionnels locaux, ce qui nécessite une présence durable sur le territoire. Par conséquent, un correspondant local peut se retrouver isolé dans sa catégorie professionnelle, rendant son rôle unique et non remplaçable.

Quelle est l’importance de la connaissance du tissu local pour les correspondants de presse ?

La connaissance du tissu local est cruciale pour les correspondants de presse, car elle leur permet de fournir des informations pertinentes et précises sur les événements et les enjeux locaux. Cette expertise ne peut être acquise que par une immersion prolongée dans la communauté et par l’établissement de relations avec les acteurs locaux.

Sans cette connaissance, un correspondant pourrait avoir du mal à rapporter des nouvelles de manière efficace, ce qui pourrait nuire à la qualité de l’information diffusée. Ainsi, la capacité d’un correspondant à naviguer dans son environnement local est essentielle pour le bon fonctionnement de son rôle au sein de l’organisation médiatique.


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