Le chef de studio graphique ne peut être considéré comme un journaliste, car son rôle est principalement technique. Il assure la liaison avec les annonceurs et les imprimeurs, gère les devis et conçoit des supports sans interférer avec la ligne éditoriale. Selon le code du travail, un journaliste professionnel est celui dont l’activité principale est l’exercice de la profession dans une entreprise de presse, tirant de cette activité la majorité de ses ressources. Les chefs de studio graphique, bien qu’ils puissent participer à des conférences de rédaction, n’apportent pas la collaboration intellectuelle requise pour revendiquer ce statut.. Consulter la source documentaire.

Qu’est-ce qu’un journaliste professionnel selon le code du travail ?

Un journaliste professionnel, selon l’article L 7111-3 du code du travail, est défini comme toute personne dont l’activité principale, régulière et rétribuée, consiste à exercer sa profession dans une ou plusieurs entreprises de presse, publications quotidiennes et périodiques, ou agences de presse.

Cette définition implique que le journaliste tire la majorité de ses ressources de cette activité, ce qui signifie qu’il doit générer plus de 50 % de ses revenus de son travail journalistique.

Les collaborateurs directs de la rédaction, tels que les rédacteurs-traducteurs, sténographes-rédacteurs, et reporters-photographes, sont également considérés comme des journalistes professionnels. En revanche, les agents de publicité et ceux qui n’apportent qu’une collaboration occasionnelle ne sont pas inclus dans cette catégorie.

Quelles sont les conditions pour obtenir la carte de journaliste ?

Pour obtenir la carte de journaliste, il est nécessaire de remplir certaines conditions. Pour une première demande, il faut avoir exercé la profession pendant au moins trois mois consécutifs et tirer de cette activité le principal de ses ressources, c’est-à-dire plus de 50 %.

Les fonctions exercées doivent être de nature journalistique, et l’employeur doit être une entreprise de presse, qu’elle soit écrite ou audiovisuelle, ou une agence de presse agréée.

Pour le renouvellement de la carte, les conditions restent similaires, mais la régularité de l’activité est évaluée sur les douze mois précédant la demande. Il est important de noter que les rédacteurs graphiques sont généralement considérés comme journalistes, contrairement aux maquettistes et chefs de studio graphique qui travaillent principalement avec des entreprises de publicité.

Pourquoi un chef de studio graphique ne peut-il pas être considéré comme journaliste ?

Un chef de studio graphique ne peut pas être assimilé à un journaliste, car son rôle est principalement technique et consiste à établir des liens avec les annonceurs, publicitaires et imprimeurs.

Bien qu’il puisse participer à des conférences de rédaction, cela ne modifie pas son statut, car il n’est pas engagé en tant que journaliste. Même si un chef de studio graphique a pu bénéficier du statut de journaliste dans des emplois antérieurs, cela ne s’applique pas à son poste actuel.

La mention de son nom en tant que responsable studio graphique ne lui confère pas le statut de journaliste, et son avis occasionnel sur des aspects intellectuels ne suffit pas à revendiquer cette qualité.

Quelles sont les implications de la classification des journalistes ?

La classification des journalistes de la presse d’information spécialisée stipule que seuls ceux qui apportent une collaboration intellectuelle ou artistique à une publication en vue d’informer les lecteurs peuvent être considérés comme journalistes.

Les chefs de studio graphique ne sont pas mentionnés dans cette classification, ce qui renforce leur exclusion du statut de journaliste.

Ainsi, même si un chef de studio graphique participe à des discussions sur le contenu, cela ne change pas son statut, car il n’est pas engagé pour des fonctions journalistiques.

Sa demande de carte de presse n’a pas d’incidence sur ses relations avec son employeur, et son rôle reste distinct de celui des journalistes.