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Quels sont les principaux accords mentionnés dans le texte ?
Les principaux accords mentionnés dans le texte sont l’Accord du 20 novembre 2017 relatif à la définition des emplois et aux minima sociaux, ainsi que l’Accord sur l’égalité hommes/femmes des salariés de la distribution cinématographique.
Ces accords ont été étendus à toute la profession, ce qui signifie qu’ils s’appliquent à tous les employés et ouvriers de la distribution cinématographique, en vertu de la Convention collective du 1er mars 1973.
L’Accord du 20 novembre 2017 vise à établir une classification adéquate des emplois dans la filière, tandis que l’Accord sur l’égalité des sexes se concentre sur la réduction des écarts de rémunération entre les hommes et les femmes à situation égale.
Quel est l’objectif de l’Accord sur l’égalité hommes/femmes ?
L’objectif principal de l’Accord sur l’égalité hommes/femmes est de garantir que la négociation annuelle obligatoire sur les salaires permette de supprimer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes lorsque les situations sont équivalentes.
Cela implique que les entreprises doivent mettre en place des actions correctives pour réduire les disparités salariales constatées.
Une attention particulière est également portée à l’identification des types d’emploi ou des filières qui sont fortement masculinisés ou féminisés, afin de comprendre les causes de ces écarts et de proposer des solutions adaptées.
Quelles mesures sont prises pour soutenir les salariées enceintes ?
Pour soutenir les salariées ayant déclaré leur grossesse, le texte mentionne qu’elles peuvent demander à bénéficier du télétravail à partir du troisième mois de grossesse.
Cette mesure vise à réduire la fatigue liée aux trajets entre le domicile et le lieu de travail, ce qui peut être particulièrement éprouvant pendant la grossesse.
Les conditions de ce télétravail sont définies dans l’Accord national interprofessionnel du 19 juillet 2005 relatif au télétravail, ainsi que dans les articles L. 1222-9 et L. 1222-10 du code du travail, qui ont été modifiés par l’ordonnance 2017-1387.
Comment les entreprises sont-elles encouragées à agir sur les écarts de rémunération ?
Les entreprises sont encouragées à proposer des actions correctives pour réduire les écarts de rémunération entre les hommes et les femmes.
Cela inclut l’analyse des salaires et des conditions de travail pour identifier les disparités et mettre en place des mesures pour y remédier.
Les entreprises doivent également porter une attention particulière aux types d’emploi ou aux filières qui sont fortement masculinisés ou féminisés, afin de comprendre les causes de ces écarts et d’agir en conséquence.
Cette approche vise à garantir un accès équitable à tous les métiers, tant pour les femmes que pour les hommes.
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