Il ressort des comptes rendus de visionnage des émissions « PAF avec Baba » du 30 janvier 2024, « Touche pas à mon poste » du 14 février 2024 et « PAF avec Baba » du 15 février 2024, diffusées sur C8, que l’animateur de ces émissions s’en est pris verbalement à l’un des chroniqueurs d’une émission d’une chaîne concurrente, dans un contexte de rivalité de longue date entre les deux chaînes dont les animateurs et chroniqueurs ont pour habitude de se critiquer mutuellement. Compte tenu de ce contexte et de la tonalité provocatrice et humoristique des séquences, l’éditeur ne saurait être considéré comme ayant manqué à ses obligations découlant des stipulations des articles 2-2-1 et 2-3-4 de la convention du 29 mai 2019. Saisie de l’affaire, l’ARCOM n’a pas prononcé de sanction à l’encontre de la société C8. |
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Quelles émissions ont été analysées dans le contexte de cette affaire ?Les émissions analysées dans le cadre de cette affaire sont « PAF avec Baba » diffusée le 30 janvier 2024 et le 15 février 2024, ainsi que « Touche pas à mon poste » diffusée le 14 février 2024. Ces émissions, toutes diffusées sur la chaîne C8, mettent en lumière une rivalité de longue date entre les animateurs et chroniqueurs de différentes chaînes. Cette rivalité se manifeste souvent par des critiques mutuelles, ce qui est un élément central du contexte de l’affaire.Quel a été le comportement de l’animateur lors de ces émissions ?L’animateur des émissions s’est livré à des attaques verbales à l’encontre d’un chroniqueur d’une chaîne concurrente. Ce comportement s’inscrit dans un cadre de rivalité où les animateurs et chroniqueurs se critiquent régulièrement. La tonalité de ces séquences est décrite comme provocatrice et humoristique, ce qui est caractéristique de ce type d’émissions de divertissement.Quelles sont les obligations de l’éditeur selon la convention du 29 mai 2019 ?L’éditeur est soumis à des obligations spécifiques énoncées dans les articles 2-2-1 et 2-3-4 de la convention du 29 mai 2019. Ces articles stipulent des normes de comportement et de contenu que les chaînes doivent respecter pour garantir un certain niveau de décence et de respect dans les émissions diffusées. Cependant, dans ce cas précis, l’éditeur n’est pas considéré comme ayant manqué à ces obligations, compte tenu du contexte humoristique et provocateur des émissions.Quelle a été la décision de l’ARCOM concernant cette affaire ?L’ARCOM, l’autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique, a été saisie de l’affaire. Après examen, elle n’a pas prononcé de sanction à l’encontre de la société C8. Cette décision peut être interprétée comme une reconnaissance de la liberté d’expression dans le cadre de la rivalité entre chaînes, surtout lorsque le ton est humoristique et provocateur. |
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