La Cour de cassation a confirmé l’absence de contrefaçon concernant le jingle SNCF, cédé pour incorporation dans le titre « Rattle that lock » de David Gilmour. La société Sony Music avait obtenu les autorisations nécessaires pour exploiter l’œuvre, stipulant que le jingle, entièrement composé par le coauteur, resterait sous le contrôle de l’éditeur. Le contrat précisait que seule la musique pouvait être intégrée, excluant l’enregistrement spécifique créé pour la SNCF. Ainsi, la décision a rejeté les pourvois de la société Sixième son communication, affirmant que les droits avaient été correctement cédés et que la rémunération ne pouvait être contestée.. Consulter la source documentaire.
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Quel est le statut de l’auteur d’une œuvre musicale qui autorise l’exploitation de son œuvre sous forme de sample ?L’auteur d’une œuvre musicale qui consent à l’exploitation de son œuvre sous forme de sample acquiert la qualité de coauteur. Cela signifie qu’il partage les droits d’auteur sur l’œuvre résultante. Cependant, une fois que la cession de ses droits est considérée comme parfaite, sa rémunération initiale devient définitive et ne peut plus être contestée. Cette situation souligne l’importance des contrats dans le domaine de la musique, où les droits d’auteur et les droits voisins jouent un rôle crucial. Les auteurs doivent être conscients des implications de la cession de leurs droits, notamment en ce qui concerne leur rémunération et leur statut en tant que coauteurs. Qu’a décidé la Cour de cassation dans l’affaire David Gilmour ?La Cour de cassation a confirmé l’absence de contrefaçon concernant l’œuvre musicale créée par l’auteur du jingle SNCF, qui avait cédé ses droits pour l’exploitation de son œuvre dans le titre « Rattle that lock » de David Gilmour. Cette décision a été rendue le 14 décembre 2022 et a été fondée sur le fait que les autorisations nécessaires avaient été obtenues par la société Sony Music. La cour a également souligné que le contrat stipulait clairement que l’intégration dans l’œuvre ne concernait que le sample, c’est-à-dire la musique, et non l’enregistrement spécifique créé pour la SNCF. Cela a permis de clarifier les droits d’exploitation et d’éviter toute confusion sur la nature des autorisations accordées. Quelles étaient les conditions de la cession des droits dans cette affaire ?La cession des droits dans cette affaire était considérée comme parfaite, car la société Sony Music avait obtenu toutes les autorisations nécessaires auprès de l’éditeur musical du jingle. Cela incluait les droits d’auteur et les droits voisins, permettant ainsi l’incorporation de l’enregistrement du jingle dans le titre « Rattle that lock ». Le contrat qui régissait la répartition des revenus entre David Gilmour et l’auteur du jingle précisait que l’œuvre comprendrait un extrait de l’œuvre musicale « Le lien SNCF ». Il était également stipulé que les droits liés à cet extrait demeureraient intégralement contrôlés par l’éditeur, ce qui a permis de clarifier les droits d’exploitation et d’éviter des litiges ultérieurs. Comment la SNCF a-t-elle acquis les droits d’exploitation du jingle ?La société Sixième son communication, éditeur initial du jingle, avait consenti à SNCF MOBILITES une licence exclusive d’exploitation sur son identité sonore. Cela lui permettait de représenter et de reproduire l’œuvre créée. De plus, la SNCF, devenue propriétaire de l’extrait de l’enregistrement sonore de la composition musicale, a également donné son autorisation par écrit à Sony Music pour l’exploitation de cet extrait. Cette autorisation écrite est cruciale dans le domaine de la musique, car elle garantit que toutes les parties impliquées ont un accord clair sur l’utilisation de l’œuvre. Cela évite les malentendus et les litiges potentiels concernant les droits d’exploitation. Quels sont les enjeux juridiques liés à la cession des droits d’auteur ?Les enjeux juridiques liés à la cession des droits d’auteur sont nombreux et complexes. Lorsqu’un auteur cède ses droits, il doit être conscient des implications sur sa rémunération et son statut en tant que coauteur. Une cession parfaite signifie que l’auteur ne peut plus contester sa rémunération initiale, ce qui peut poser problème si les revenus générés par l’œuvre dépassent les attentes. De plus, les contrats doivent être rédigés avec soin pour éviter toute ambiguïté. Les dispositions doivent être claires et non équivoques pour garantir que toutes les parties comprennent leurs droits et obligations. Les litiges peuvent survenir si les termes du contrat ne sont pas respectés ou mal interprétés, ce qui souligne l’importance d’une bonne rédaction contractuelle dans le domaine de la musique. |
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