Marque Sport 2000 c/ Paris 2024

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Marque Sport 2000 c/ Paris 2024

Motivation






SUR CE, LA COUR :





L’article R. 411-26 du code de la propriété intellectuelle prévoit notamment qu’en cas de retour au greffe de la lettre de notification ou lorsque le défendeur n’a pas constitué avocat dans le délai d’un mois à compter de la lettre de notification, le greffier en avise l’avocat du requérant afin que celui-ci procède par voie de signification de l’acte de recours. A peine de caducité de l’acte de recours relevée d’office, la signification doit être effectuée dans le mois de l’avis adressé par le greffe ; cependant, si entre-temps, le défendeur a constitué avocat avant la signification du recours, il est procédé par voie de notification à leur avocat…’



L’article R.411-29 du code de la propriété intellectuelle énonce que :



A peine de caducité de l’acte de recours, relevée d’office, le demandeur dispose d’un délai de trois mois à compter de cet acte pour remettre ses conclusions au greffe.

Sous la même sanction et dans le même délai, il adresse ses conclusions par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au directeur général de l’Institut national de la propriété industrielle et en justifie auprès du greffe’.



L’article R. 411-34 du même code prévoit que ‘Sous les sanctions prévues aux articles R.411-29, R.411-30 et R. 411-32, les conclusions sont notifiées aux avocats des parties et adressées au directeur général de l’Institut national de la propriété industrielle dans le même délai que celui de leur remise au greffe de la cour. Sous les mêmes sanctions, elles sont signifiées au plus tard dans le mois suivant l’expiration des délais prévus à ces articles aux parties qui n’ont pas constitué avocat ; cependant, si entre-temps, celles-ci ont constitué avocat avant la signification des conclusions, il est procédé par voie de notification à leur avocat (…)’



Il ressort des dispositions qui précèdent que la société Sport 2000 GmbH avait un délai de trois mois, augmenté du délai de distance de 2 mois, celle-ci résidant à l’étranger, à compter de sa déclaration de recours pour déposer ses conclusions au greffe de la cour, et un délai d’un mois supplémentaire pour les faire signifier à l’association COJO, défaillante ou les notifier à son avocat si celle-ci a constitué avocat avant la signification.



La société Sport 2000 GmbH a formé un recours contre la décision du directeur général de l’INPI le 22 septembre 2022. Elle l’a fait signifier à l’association COJO alors défaillante par acte du 6 janvier 2023 en suite de l’avis du greffe.



Elle avait jusqu’au 22 février 2023 pour déposer ses conclusions au greffe de la cour en application de l’article R. 411-29 du code de la propriété intellectuelle et jusqu’au 22 mars 2023 pour les signifier à la partie défaillante ou les notifier à son avocat si celle-ci avait constitué avocat avant la signification des conclusions, en application des dispositions de l’article R. 411-34 du même code, sous peine de caducité du recours.



Or, la société Sport 2000 GMBH a déposé au greffe ses conclusions contenant l’exposé des moyens à l’appui de son recours le 21 décembre 2022 et ne justifie pas avoir fait signifier les dites conclusions à l’association COJO alors défaillante, ni les avoir notifiées avant le 22 mars 2023 à l’avocat que l’association a constitué le 17 janvier 2023.



Il s’ensuit qu’à défaut d’avoir satisfait aux exigences de l’article R. 411-34 précité, la requérante encoure la sanction prévue au dit article à savoir la caducité de l’acte de recours.




Dispositif

PAR CES MOTIFS :





Déclare caduc l’acte de recours formé par la société Sport 2000 GmbH le 22 septembre 2022 à l’encontre de la décision du 23 juin 2022 du directeur général de l’INPI,



Dit n’y avoir lieu à application des dispositions de l’article 700 du code de procédure civile,



Dit n’y avoir lieu à condamnation aux dépens,



Dit qu’il sera procédé à la notification du présent arrêt par les soins du greffe aux parties et au directeur général de l’INPI, par lettre recommandée avec accusé de réception.





La Greffière La Présidente

Q/R juridiques soulevées :

Quelle décision a été prise par la Cour d’appel de Paris concernant la demande de nullité de la marque SPORT 2024 ?

La Cour d’appel de Paris a confirmé la décision de l’INPI qui a rejeté la demande de nullité de la marque française SPORT 2024, déposée par l’association Paris 2024 – Comité d’organisation des Jeux Olympiques et paralympiques (COJO). Cette décision a été motivée par la caducité du recours formé par la société Sport 2000 GmbH, qui n’a pas réussi à prouver un risque de confusion avec sa propre marque semi-figurative SPORT 2000, enregistrée en mai 2018. La Cour a également noté qu’aucune atteinte à la renommée de la marque SPORT 2000 n’a été retenue, ce qui a conduit à la confirmation de la validité de la marque SPORT 2024.

Quels étaient les arguments de la société Sport 2000 GmbH dans son recours ?

La société Sport 2000 GmbH a formé un recours contre la décision de l’INPI en arguant d’un risque de confusion entre sa marque semi-figurative SPORT 2000 et la marque SPORT 2024. Elle a également soutenu que la renommée de sa marque était atteinte par l’enregistrement de la marque SPORT 2024. Cependant, la Cour a jugé que ces arguments n’étaient pas suffisants pour justifier l’annulation de la marque SPORT 2024. Il est important de noter que la société Sport 2000 GmbH a déposé ses conclusions au greffe, mais n’a pas réussi à signifier ces conclusions à l’association COJO dans les délais requis, ce qui a conduit à la caducité de son recours.

Quelles sont les implications de la caducité du recours pour la société Sport 2000 GmbH ?

La caducité du recours signifie que la société Sport 2000 GmbH a perdu son droit de contester la décision de l’INPI concernant la marque SPORT 2024. Cela implique que la marque SPORT 2024 reste valide et protégée, permettant à l’association Paris 2024 de continuer à l’utiliser sans crainte de litige de la part de Sport 2000 GmbH. De plus, la Cour a décidé qu’il n’y avait pas lieu d’appliquer les dispositions de l’article 700 du code de procédure civile, ce qui signifie que les frais de justice ne seront pas remboursés à la société Sport 2000 GmbH.

Quels sont les délais et procédures mentionnés dans la décision de la Cour ?

La décision de la Cour d’appel de Paris fait référence à plusieurs délais et procédures spécifiques. Selon l’article R. 411-29 du code de la propriété intellectuelle, le demandeur dispose d’un délai de trois mois pour remettre ses conclusions au greffe après avoir formé un recours. De plus, l’article R. 411-34 stipule que les conclusions doivent être notifiées aux avocats des parties dans le même délai que celui de leur remise au greffe. Dans le cas de la société Sport 2000 GmbH, elle avait jusqu’au 22 février 2023 pour déposer ses conclusions et jusqu’au 22 mars 2023 pour les signifier à l’association COJO, ce qu’elle n’a pas fait, entraînant la caducité de son recours.

Qui étaient les parties impliquées dans cette affaire ?

Les parties impliquées dans cette affaire étaient la société Sport 2000 GmbH, représentée par son co-gérant, M. [G] [B], et l’association Paris 2024 – Comité d’organisation des Jeux Olympiques et paralympiques (COJO), représentée par Me Gilles Ringeisen. La société Sport 2000 GmbH est une société de droit allemand, tandis que l’association COJO est l’entité responsable de l’organisation des Jeux Olympiques et paralympiques de Paris 2024. Le directeur général de l’INPI, représenté par Mme Héloïse Tricot, était également présent en tant que partie en cause dans cette procédure.

Moyens




Vu les conclusions à l’appui du recours déposées au greffe le 21 décembre 2022 par la société Sport 2000 GmbH notifiées au directeur général de l’INPI par lettre recommandée en date du 15 décembre 2022.



Vu la constitution de l’association COJO en date du 17 janvier 2023.



Vu les conclusions notifiées et déposées le 21 mars 2023 par l’association COJO.



Vu les dernières conclusions notifiées à l’INPI déposées au greffe par la société Sport 2000 GmbH le 26 mai 2023.



Vu les observations du directeur général de l’INPI reçues au greffe le 27 mars 2023.



Le ministère public ayant été avisé de la date de l’audience du 29 juin 2023.

Motivation






SUR CE, LA COUR :





L’article R. 411-26 du code de la propriété intellectuelle prévoit notamment qu’en cas de retour au greffe de la lettre de notification ou lorsque le défendeur n’a pas constitué avocat dans le délai d’un mois à compter de la lettre de notification, le greffier en avise l’avocat du requérant afin que celui-ci procède par voie de signification de l’acte de recours. A peine de caducité de l’acte de recours relevée d’office, la signification doit être effectuée dans le mois de l’avis adressé par le greffe ; cependant, si entre-temps, le défendeur a constitué avocat avant la signification du recours, il est procédé par voie de notification à leur avocat…’



L’article R.411-29 du code de la propriété intellectuelle énonce que :



A peine de caducité de l’acte de recours, relevée d’office, le demandeur dispose d’un délai de trois mois à compter de cet acte pour remettre ses conclusions au greffe.

Sous la même sanction et dans le même délai, il adresse ses conclusions par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au directeur général de l’Institut national de la propriété industrielle et en justifie auprès du greffe’.



L’article R. 411-34 du même code prévoit que ‘Sous les sanctions prévues aux articles R.411-29, R.411-30 et R. 411-32, les conclusions sont notifiées aux avocats des parties et adressées au directeur général de l’Institut national de la propriété industrielle dans le même délai que celui de leur remise au greffe de la cour. Sous les mêmes sanctions, elles sont signifiées au plus tard dans le mois suivant l’expiration des délais prévus à ces articles aux parties qui n’ont pas constitué avocat ; cependant, si entre-temps, celles-ci ont constitué avocat avant la signification des conclusions, il est procédé par voie de notification à leur avocat (…)’



Il ressort des dispositions qui précèdent que la société Sport 2000 GmbH avait un délai de trois mois, augmenté du délai de distance de 2 mois, celle-ci résidant à l’étranger, à compter de sa déclaration de recours pour déposer ses conclusions au greffe de la cour, et un délai d’un mois supplémentaire pour les faire signifier à l’association COJO, défaillante ou les notifier à son avocat si celle-ci a constitué avocat avant la signification.



La société Sport 2000 GmbH a formé un recours contre la décision du directeur général de l’INPI le 22 septembre 2022. Elle l’a fait signifier à l’association COJO alors défaillante par acte du 6 janvier 2023 en suite de l’avis du greffe.



Elle avait jusqu’au 22 février 2023 pour déposer ses conclusions au greffe de la cour en application de l’article R. 411-29 du code de la propriété intellectuelle et jusqu’au 22 mars 2023 pour les signifier à la partie défaillante ou les notifier à son avocat si celle-ci avait constitué avocat avant la signification des conclusions, en application des dispositions de l’article R. 411-34 du même code, sous peine de caducité du recours.



Or, la société Sport 2000 GMBH a déposé au greffe ses conclusions contenant l’exposé des moyens à l’appui de son recours le 21 décembre 2022 et ne justifie pas avoir fait signifier les dites conclusions à l’association COJO alors défaillante, ni les avoir notifiées avant le 22 mars 2023 à l’avocat que l’association a constitué le 17 janvier 2023.



Il s’ensuit qu’à défaut d’avoir satisfait aux exigences de l’article R. 411-34 précité, la requérante encoure la sanction prévue au dit article à savoir la caducité de l’acte de recours.




Dispositif

PAR CES MOTIFS :





Déclare caduc l’acte de recours formé par la société Sport 2000 GmbH le 22 septembre 2022 à l’encontre de la décision du 23 juin 2022 du directeur général de l’INPI,



Dit n’y avoir lieu à application des dispositions de l’article 700 du code de procédure civile,



Dit n’y avoir lieu à condamnation aux dépens,



Dit qu’il sera procédé à la notification du présent arrêt par les soins du greffe aux parties et au directeur général de l’INPI, par lettre recommandée avec accusé de réception.





La Greffière La Présidente

Q/R juridiques soulevées :

Quelle décision a été prise par la Cour d’appel de Paris concernant la demande de nullité de la marque SPORT 2024 ?

La Cour d’appel de Paris a confirmé la décision de l’INPI qui a rejeté la demande de nullité de la marque française SPORT 2024, déposée par l’association Paris 2024 – Comité d’organisation des Jeux Olympiques et paralympiques (COJO). Cette décision a été motivée par la caducité du recours formé par la société Sport 2000 GmbH, qui n’a pas réussi à prouver un risque de confusion avec sa propre marque semi-figurative SPORT 2000, enregistrée en mai 2018. La Cour a également noté qu’aucune atteinte à la renommée de la marque SPORT 2000 n’a été retenue, ce qui a conduit à la confirmation de la validité de la marque SPORT 2024.

Quels étaient les arguments de la société Sport 2000 GmbH dans son recours ?

La société Sport 2000 GmbH a formé un recours contre la décision de l’INPI en arguant d’un risque de confusion entre sa marque semi-figurative SPORT 2000 et la marque SPORT 2024. Elle a également soutenu que la renommée de sa marque était atteinte par l’enregistrement de la marque SPORT 2024. Cependant, la Cour a jugé que ces arguments n’étaient pas suffisants pour justifier l’annulation de la marque SPORT 2024. Il est important de noter que la société Sport 2000 GmbH a déposé ses conclusions au greffe, mais n’a pas réussi à signifier ces conclusions à l’association COJO dans les délais requis, ce qui a conduit à la caducité de son recours.

Quelles sont les implications de la caducité du recours pour la société Sport 2000 GmbH ?

La caducité du recours signifie que la société Sport 2000 GmbH a perdu son droit de contester la décision de l’INPI concernant la marque SPORT 2024. Cela implique que la marque SPORT 2024 reste valide et protégée, permettant à l’association Paris 2024 de continuer à l’utiliser sans crainte de litige de la part de Sport 2000 GmbH. De plus, la Cour a décidé qu’il n’y avait pas lieu d’appliquer les dispositions de l’article 700 du code de procédure civile, ce qui signifie que les frais de justice ne seront pas remboursés à la société Sport 2000 GmbH.

Quels sont les délais et procédures mentionnés dans la décision de la Cour ?

La décision de la Cour d’appel de Paris fait référence à plusieurs délais et procédures spécifiques. Selon l’article R. 411-29 du code de la propriété intellectuelle, le demandeur dispose d’un délai de trois mois pour remettre ses conclusions au greffe après avoir formé un recours. De plus, l’article R. 411-34 stipule que les conclusions doivent être notifiées aux avocats des parties dans le même délai que celui de leur remise au greffe. Dans le cas de la société Sport 2000 GmbH, elle avait jusqu’au 22 février 2023 pour déposer ses conclusions et jusqu’au 22 mars 2023 pour les signifier à l’association COJO, ce qu’elle n’a pas fait, entraînant la caducité de son recours.

Qui étaient les parties impliquées dans cette affaire ?

Les parties impliquées dans cette affaire étaient la société Sport 2000 GmbH, représentée par son co-gérant, M. [G] [B], et l’association Paris 2024 – Comité d’organisation des Jeux Olympiques et paralympiques (COJO), représentée par Me Gilles Ringeisen. La société Sport 2000 GmbH est une société de droit allemand, tandis que l’association COJO est l’entité responsable de l’organisation des Jeux Olympiques et paralympiques de Paris 2024. Le directeur général de l’INPI, représenté par Mme Héloïse Tricot, était également présent en tant que partie en cause dans cette procédure.

Exposé du litige




Vu la signification de l’acte de recours à l’association COJO par acte en date du 6 janvier 2023 remis à l’étude du commissaire de justice.

Moyens




Vu les conclusions à l’appui du recours déposées au greffe le 21 décembre 2022 par la société Sport 2000 GmbH notifiées au directeur général de l’INPI par lettre recommandée en date du 15 décembre 2022.



Vu la constitution de l’association COJO en date du 17 janvier 2023.



Vu les conclusions notifiées et déposées le 21 mars 2023 par l’association COJO.



Vu les dernières conclusions notifiées à l’INPI déposées au greffe par la société Sport 2000 GmbH le 26 mai 2023.



Vu les observations du directeur général de l’INPI reçues au greffe le 27 mars 2023.



Le ministère public ayant été avisé de la date de l’audience du 29 juin 2023.

Motivation






SUR CE, LA COUR :





L’article R. 411-26 du code de la propriété intellectuelle prévoit notamment qu’en cas de retour au greffe de la lettre de notification ou lorsque le défendeur n’a pas constitué avocat dans le délai d’un mois à compter de la lettre de notification, le greffier en avise l’avocat du requérant afin que celui-ci procède par voie de signification de l’acte de recours. A peine de caducité de l’acte de recours relevée d’office, la signification doit être effectuée dans le mois de l’avis adressé par le greffe ; cependant, si entre-temps, le défendeur a constitué avocat avant la signification du recours, il est procédé par voie de notification à leur avocat…’



L’article R.411-29 du code de la propriété intellectuelle énonce que :



A peine de caducité de l’acte de recours, relevée d’office, le demandeur dispose d’un délai de trois mois à compter de cet acte pour remettre ses conclusions au greffe.

Sous la même sanction et dans le même délai, il adresse ses conclusions par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au directeur général de l’Institut national de la propriété industrielle et en justifie auprès du greffe’.



L’article R. 411-34 du même code prévoit que ‘Sous les sanctions prévues aux articles R.411-29, R.411-30 et R. 411-32, les conclusions sont notifiées aux avocats des parties et adressées au directeur général de l’Institut national de la propriété industrielle dans le même délai que celui de leur remise au greffe de la cour. Sous les mêmes sanctions, elles sont signifiées au plus tard dans le mois suivant l’expiration des délais prévus à ces articles aux parties qui n’ont pas constitué avocat ; cependant, si entre-temps, celles-ci ont constitué avocat avant la signification des conclusions, il est procédé par voie de notification à leur avocat (…)’



Il ressort des dispositions qui précèdent que la société Sport 2000 GmbH avait un délai de trois mois, augmenté du délai de distance de 2 mois, celle-ci résidant à l’étranger, à compter de sa déclaration de recours pour déposer ses conclusions au greffe de la cour, et un délai d’un mois supplémentaire pour les faire signifier à l’association COJO, défaillante ou les notifier à son avocat si celle-ci a constitué avocat avant la signification.



La société Sport 2000 GmbH a formé un recours contre la décision du directeur général de l’INPI le 22 septembre 2022. Elle l’a fait signifier à l’association COJO alors défaillante par acte du 6 janvier 2023 en suite de l’avis du greffe.



Elle avait jusqu’au 22 février 2023 pour déposer ses conclusions au greffe de la cour en application de l’article R. 411-29 du code de la propriété intellectuelle et jusqu’au 22 mars 2023 pour les signifier à la partie défaillante ou les notifier à son avocat si celle-ci avait constitué avocat avant la signification des conclusions, en application des dispositions de l’article R. 411-34 du même code, sous peine de caducité du recours.



Or, la société Sport 2000 GMBH a déposé au greffe ses conclusions contenant l’exposé des moyens à l’appui de son recours le 21 décembre 2022 et ne justifie pas avoir fait signifier les dites conclusions à l’association COJO alors défaillante, ni les avoir notifiées avant le 22 mars 2023 à l’avocat que l’association a constitué le 17 janvier 2023.



Il s’ensuit qu’à défaut d’avoir satisfait aux exigences de l’article R. 411-34 précité, la requérante encoure la sanction prévue au dit article à savoir la caducité de l’acte de recours.




Dispositif

PAR CES MOTIFS :





Déclare caduc l’acte de recours formé par la société Sport 2000 GmbH le 22 septembre 2022 à l’encontre de la décision du 23 juin 2022 du directeur général de l’INPI,



Dit n’y avoir lieu à application des dispositions de l’article 700 du code de procédure civile,



Dit n’y avoir lieu à condamnation aux dépens,



Dit qu’il sera procédé à la notification du présent arrêt par les soins du greffe aux parties et au directeur général de l’INPI, par lettre recommandée avec accusé de réception.





La Greffière La Présidente

Q/R juridiques soulevées :

Quelle décision a été prise par la Cour d’appel de Paris concernant la demande de nullité de la marque SPORT 2024 ?

La Cour d’appel de Paris a confirmé la décision de l’INPI qui a rejeté la demande de nullité de la marque française SPORT 2024, déposée par l’association Paris 2024 – Comité d’organisation des Jeux Olympiques et paralympiques (COJO). Cette décision a été motivée par la caducité du recours formé par la société Sport 2000 GmbH, qui n’a pas réussi à prouver un risque de confusion avec sa propre marque semi-figurative SPORT 2000, enregistrée en mai 2018. La Cour a également noté qu’aucune atteinte à la renommée de la marque SPORT 2000 n’a été retenue, ce qui a conduit à la confirmation de la validité de la marque SPORT 2024.

Quels étaient les arguments de la société Sport 2000 GmbH dans son recours ?

La société Sport 2000 GmbH a formé un recours contre la décision de l’INPI en arguant d’un risque de confusion entre sa marque semi-figurative SPORT 2000 et la marque SPORT 2024. Elle a également soutenu que la renommée de sa marque était atteinte par l’enregistrement de la marque SPORT 2024. Cependant, la Cour a jugé que ces arguments n’étaient pas suffisants pour justifier l’annulation de la marque SPORT 2024. Il est important de noter que la société Sport 2000 GmbH a déposé ses conclusions au greffe, mais n’a pas réussi à signifier ces conclusions à l’association COJO dans les délais requis, ce qui a conduit à la caducité de son recours.

Quelles sont les implications de la caducité du recours pour la société Sport 2000 GmbH ?

La caducité du recours signifie que la société Sport 2000 GmbH a perdu son droit de contester la décision de l’INPI concernant la marque SPORT 2024. Cela implique que la marque SPORT 2024 reste valide et protégée, permettant à l’association Paris 2024 de continuer à l’utiliser sans crainte de litige de la part de Sport 2000 GmbH. De plus, la Cour a décidé qu’il n’y avait pas lieu d’appliquer les dispositions de l’article 700 du code de procédure civile, ce qui signifie que les frais de justice ne seront pas remboursés à la société Sport 2000 GmbH.

Quels sont les délais et procédures mentionnés dans la décision de la Cour ?

La décision de la Cour d’appel de Paris fait référence à plusieurs délais et procédures spécifiques. Selon l’article R. 411-29 du code de la propriété intellectuelle, le demandeur dispose d’un délai de trois mois pour remettre ses conclusions au greffe après avoir formé un recours. De plus, l’article R. 411-34 stipule que les conclusions doivent être notifiées aux avocats des parties dans le même délai que celui de leur remise au greffe. Dans le cas de la société Sport 2000 GmbH, elle avait jusqu’au 22 février 2023 pour déposer ses conclusions et jusqu’au 22 mars 2023 pour les signifier à l’association COJO, ce qu’elle n’a pas fait, entraînant la caducité de son recours.

Qui étaient les parties impliquées dans cette affaire ?

Les parties impliquées dans cette affaire étaient la société Sport 2000 GmbH, représentée par son co-gérant, M. [G] [B], et l’association Paris 2024 – Comité d’organisation des Jeux Olympiques et paralympiques (COJO), représentée par Me Gilles Ringeisen. La société Sport 2000 GmbH est une société de droit allemand, tandis que l’association COJO est l’entité responsable de l’organisation des Jeux Olympiques et paralympiques de Paris 2024. Le directeur général de l’INPI, représenté par Mme Héloïse Tricot, était également présent en tant que partie en cause dans cette procédure.
L’Essentiel : La Cour d’appel de Paris a confirmé la caducité du recours de la société Sport 2000 GmbH contre la décision de l’INPI, qui avait rejeté sa demande de nullité de la marque SPORT 2024, déposée par l’association Paris 2024. La Cour a constaté qu’aucun risque de confusion avec la marque SPORT 2000, enregistrée en 2018, n’était établi. En conséquence, l’acte de recours a été déclaré caduc, et il n’y a pas eu lieu à condamnation aux dépens. La décision a été notifiée aux parties concernées, marquant ainsi la fin de cette procédure.

Par caducité de recours, a été confirmée la décision de l’INPI qui a rejeté la demande de nullité formée par la société Sport 2000 GmbH de la marque française SPORT 2024 déposée par l’association Paris 2024 – Comité d’organisation des Jeux Olympiques et paralympiques (COJO). Aucun risque de confusion avec la marque française semi-figurative SPORT 2000 déposée le 20 mai 2018 et enregistrée sous le n° 18 4 456556 et sur l’atteinte à la renommée de cette marque, n’a été retenu.


Copies exécutoires RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

délivrées aux parties le : AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS







COUR D’APPEL DE PARIS







Pôle 5 – Chambre 2







ARRÊT DU 27 OCTOBRE 2023



(n°146, 4 pages)







Numéro d’inscription au répertoire général : n° RG 22/16527 – n° Portalis 35L7-V-B7G-CGOBG





Décision déférée à la Cour : décision du 23 juin 2022 – Institut [8] – Référence et numéro national : NL 21-0168-MCR







REQUERANTE



Société SPORT 2000 GmbH, société de droit allemand, agissant en la personne de son co-gérant, M. [G] [B], domicilié en cette qualité au siège social situé

[Adresse 9]

[Localité 3]

ALLEMAGNE



Représentée par Me Jean-Marie ALGOUD de la SELARL @MARK, avocat au barreau de PARIS, toque J 150





EN PRESENCE DE



MONSIEUR LE DIRECTEUR GENERAL DE L’INSTITUT [8] (INPI)

[Adresse 1]

[Adresse 6]

[Localité 4]



Représenté par Mme Héloïse TRICOT, Chargée de Mission





APPELEE EN CAUSE



Association PARIS 2024 – COMITE D’ORGANISATION DES JEUX OLYMPIQUES ET PARALYMPIQUES / COJO, prise en la personne de ses représentants légaux domiciliés en cette qualité au siège situé

[Adresse 7]

[Adresse 2]

[Localité 5]



Représentée par Me Gilles RINGEISEN de la SELARL PLASSERAUD AVOCATS, avocat au barreau de PARIS, toque C 2354





COMPOSITION DE LA COUR :





L’affaire a été débattue le 29 juin 2023, en audience publique, devant la Cour composée de:



Mme Véronique RENARD, Présidente

Mme Laurence LEHMANN, Conseillère

Mme Agnès MARCADE, Conseillère



qui en ont délibéré





Greffière lors des débats : Mme Carole TREJAUT





Un rapport a été présenté à l’audience dans les conditions prévues par l’article 804 du code de procédure civile





Le Ministère public a été avisé de la date d’audience







ARRET :



Contradictoire

Par mise à disposition de l’arrêt au greffe de la Cour, les parties en ayant été préalablement avisées dans les conditions prévues au deuxième alinéa de l’article 450 du code de procédure civile

Signé par Mme Véronique RENARD, Présidente, et par Mme Carole TREJAUT, Greffière, présente lors de la mise à disposition.









Vu la décision du 23 juin 2022 du directeur général de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) qui a rejeté la demande de nullité formée le 6 août 2021 par la société Sport 2000 GmbH de la marque française SPORT 2024 n° 18 4 499 817 déposée le 14 novembre 2018 par l’association Paris 2024 – Comité d’organisation des Jeux Olympiques et paralympiques (COJO), fondée sur un risque de confusion avec la marque française semi-figurative SPORT 2000 déposée le 20 mai 2018 et enregistrée sous le n° 18 4 456556 et sur l’atteinte à la renommée de cette marque.



Vu le recours contre cette décision formé par la société Sport 2000 GmbH, reçu au greffe de la cour le 22 septembre 2022.



Vu l’avis d’avoir à signifier l’acte de recours, adressé par le greffe de la cour au conseil de la requérante le 8 décembre 2022 en l’absence de constitution d’avocat par l’association COJO.

Exposé du litige




Vu la signification de l’acte de recours à l’association COJO par acte en date du 6 janvier 2023 remis à l’étude du commissaire de justice.

Moyens




Vu les conclusions à l’appui du recours déposées au greffe le 21 décembre 2022 par la société Sport 2000 GmbH notifiées au directeur général de l’INPI par lettre recommandée en date du 15 décembre 2022.



Vu la constitution de l’association COJO en date du 17 janvier 2023.



Vu les conclusions notifiées et déposées le 21 mars 2023 par l’association COJO.



Vu les dernières conclusions notifiées à l’INPI déposées au greffe par la société Sport 2000 GmbH le 26 mai 2023.



Vu les observations du directeur général de l’INPI reçues au greffe le 27 mars 2023.



Le ministère public ayant été avisé de la date de l’audience du 29 juin 2023.

Motivation






SUR CE, LA COUR :





L’article R. 411-26 du code de la propriété intellectuelle prévoit notamment qu’en cas de retour au greffe de la lettre de notification ou lorsque le défendeur n’a pas constitué avocat dans le délai d’un mois à compter de la lettre de notification, le greffier en avise l’avocat du requérant afin que celui-ci procède par voie de signification de l’acte de recours. A peine de caducité de l’acte de recours relevée d’office, la signification doit être effectuée dans le mois de l’avis adressé par le greffe ; cependant, si entre-temps, le défendeur a constitué avocat avant la signification du recours, il est procédé par voie de notification à leur avocat…’



L’article R.411-29 du code de la propriété intellectuelle énonce que :



A peine de caducité de l’acte de recours, relevée d’office, le demandeur dispose d’un délai de trois mois à compter de cet acte pour remettre ses conclusions au greffe.

Sous la même sanction et dans le même délai, il adresse ses conclusions par lettre recommandée avec demande d’avis de réception au directeur général de l’Institut national de la propriété industrielle et en justifie auprès du greffe’.



L’article R. 411-34 du même code prévoit que ‘Sous les sanctions prévues aux articles R.411-29, R.411-30 et R. 411-32, les conclusions sont notifiées aux avocats des parties et adressées au directeur général de l’Institut national de la propriété industrielle dans le même délai que celui de leur remise au greffe de la cour. Sous les mêmes sanctions, elles sont signifiées au plus tard dans le mois suivant l’expiration des délais prévus à ces articles aux parties qui n’ont pas constitué avocat ; cependant, si entre-temps, celles-ci ont constitué avocat avant la signification des conclusions, il est procédé par voie de notification à leur avocat (…)’



Il ressort des dispositions qui précèdent que la société Sport 2000 GmbH avait un délai de trois mois, augmenté du délai de distance de 2 mois, celle-ci résidant à l’étranger, à compter de sa déclaration de recours pour déposer ses conclusions au greffe de la cour, et un délai d’un mois supplémentaire pour les faire signifier à l’association COJO, défaillante ou les notifier à son avocat si celle-ci a constitué avocat avant la signification.



La société Sport 2000 GmbH a formé un recours contre la décision du directeur général de l’INPI le 22 septembre 2022. Elle l’a fait signifier à l’association COJO alors défaillante par acte du 6 janvier 2023 en suite de l’avis du greffe.



Elle avait jusqu’au 22 février 2023 pour déposer ses conclusions au greffe de la cour en application de l’article R. 411-29 du code de la propriété intellectuelle et jusqu’au 22 mars 2023 pour les signifier à la partie défaillante ou les notifier à son avocat si celle-ci avait constitué avocat avant la signification des conclusions, en application des dispositions de l’article R. 411-34 du même code, sous peine de caducité du recours.



Or, la société Sport 2000 GMBH a déposé au greffe ses conclusions contenant l’exposé des moyens à l’appui de son recours le 21 décembre 2022 et ne justifie pas avoir fait signifier les dites conclusions à l’association COJO alors défaillante, ni les avoir notifiées avant le 22 mars 2023 à l’avocat que l’association a constitué le 17 janvier 2023.



Il s’ensuit qu’à défaut d’avoir satisfait aux exigences de l’article R. 411-34 précité, la requérante encoure la sanction prévue au dit article à savoir la caducité de l’acte de recours.




Dispositif

PAR CES MOTIFS :





Déclare caduc l’acte de recours formé par la société Sport 2000 GmbH le 22 septembre 2022 à l’encontre de la décision du 23 juin 2022 du directeur général de l’INPI,



Dit n’y avoir lieu à application des dispositions de l’article 700 du code de procédure civile,



Dit n’y avoir lieu à condamnation aux dépens,



Dit qu’il sera procédé à la notification du présent arrêt par les soins du greffe aux parties et au directeur général de l’INPI, par lettre recommandée avec accusé de réception.





La Greffière La Présidente

Q/R juridiques soulevées :

Quelle décision a été prise par la Cour d’appel de Paris concernant la demande de nullité de la marque SPORT 2024 ?

La Cour d’appel de Paris a confirmé la décision de l’INPI qui a rejeté la demande de nullité de la marque française SPORT 2024, déposée par l’association Paris 2024 – Comité d’organisation des Jeux Olympiques et paralympiques (COJO). Cette décision a été motivée par la caducité du recours formé par la société Sport 2000 GmbH, qui n’a pas réussi à prouver un risque de confusion avec sa propre marque semi-figurative SPORT 2000, enregistrée en mai 2018. La Cour a également noté qu’aucune atteinte à la renommée de la marque SPORT 2000 n’a été retenue, ce qui a conduit à la confirmation de la validité de la marque SPORT 2024.

Quels étaient les arguments de la société Sport 2000 GmbH dans son recours ?

La société Sport 2000 GmbH a formé un recours contre la décision de l’INPI en arguant d’un risque de confusion entre sa marque semi-figurative SPORT 2000 et la marque SPORT 2024. Elle a également soutenu que la renommée de sa marque était atteinte par l’enregistrement de la marque SPORT 2024. Cependant, la Cour a jugé que ces arguments n’étaient pas suffisants pour justifier l’annulation de la marque SPORT 2024. Il est important de noter que la société Sport 2000 GmbH a déposé ses conclusions au greffe, mais n’a pas réussi à signifier ces conclusions à l’association COJO dans les délais requis, ce qui a conduit à la caducité de son recours.

Quelles sont les implications de la caducité du recours pour la société Sport 2000 GmbH ?

La caducité du recours signifie que la société Sport 2000 GmbH a perdu son droit de contester la décision de l’INPI concernant la marque SPORT 2024. Cela implique que la marque SPORT 2024 reste valide et protégée, permettant à l’association Paris 2024 de continuer à l’utiliser sans crainte de litige de la part de Sport 2000 GmbH. De plus, la Cour a décidé qu’il n’y avait pas lieu d’appliquer les dispositions de l’article 700 du code de procédure civile, ce qui signifie que les frais de justice ne seront pas remboursés à la société Sport 2000 GmbH.

Quels sont les délais et procédures mentionnés dans la décision de la Cour ?

La décision de la Cour d’appel de Paris fait référence à plusieurs délais et procédures spécifiques. Selon l’article R. 411-29 du code de la propriété intellectuelle, le demandeur dispose d’un délai de trois mois pour remettre ses conclusions au greffe après avoir formé un recours. De plus, l’article R. 411-34 stipule que les conclusions doivent être notifiées aux avocats des parties dans le même délai que celui de leur remise au greffe. Dans le cas de la société Sport 2000 GmbH, elle avait jusqu’au 22 février 2023 pour déposer ses conclusions et jusqu’au 22 mars 2023 pour les signifier à l’association COJO, ce qu’elle n’a pas fait, entraînant la caducité de son recours.

Qui étaient les parties impliquées dans cette affaire ?

Les parties impliquées dans cette affaire étaient la société Sport 2000 GmbH, représentée par son co-gérant, M. [G] [B], et l’association Paris 2024 – Comité d’organisation des Jeux Olympiques et paralympiques (COJO), représentée par Me Gilles Ringeisen. La société Sport 2000 GmbH est une société de droit allemand, tandis que l’association COJO est l’entité responsable de l’organisation des Jeux Olympiques et paralympiques de Paris 2024. Le directeur général de l’INPI, représenté par Mme Héloïse Tricot, était également présent en tant que partie en cause dans cette procédure.

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