Cour d’appel de Paris, 22 février 2006
Cour d’appel de Paris, 22 février 2006

Type de juridiction : Cour d’appel

Juridiction : Cour d’appel de Paris

Thématique :

Résumé

M.Y et M.X ont collaboré sur un projet de comédie musicale sur la vie du « CHE GUEVARA ». En échange d’une avance de M.Y, M.X devait céder 50% des droits sur l’œuvre. Le protocole d’accord stipulait deux conditions suspensives : la création d’une société pour exploiter ces droits et la signature des contrats nécessaires. Cependant, M.X n’a pas réussi à acquérir les droits d’exploitation auprès de la veuve de Guevara, Madame ALEIDA. M.Y, estimant le protocole caduc, a obtenu en justice le remboursement de son avance et la nullité de l’accord.

M.Y et M.X se sont rapprochés pour mettre en place un projet de comédie musicale autour de la vie du « CHE GUEVARA ». En contrepartie d’une avance pour financer ce projet par M.Y, M.X s’était engagé à lui céder 50% des droits et avantages qu’il aurait sur cette oeuvre. Le protocole conclu était assorti de deux conditions suspensives : la constitution d’une société entre M. X et Y dont l’objet social aurait pour but l’exploitation des droits et avantages précités et les signatures des contrats de cession de droits nécessaires.
M. X s’est trouvé dans l’incapacité de négocier l’acquisition des droits d’exploitation portant sur l’image et le nom de « CHE GUEVARA » auprès de sa veuve Madame ALEIDA. M. Y considérant que le protocole d’accord était caduc a obtenu en justice le remboursement de son avance et la caducité du protocole d’accord.

Mots clés : financement de production,che guevara,protocole d’accord,cession de droits,prêt,financement,caducité,comédie musicale,adaptation,adaptation

Thème : Financement de production

A propos de cette jurisprudence : juridiction :  Cour d’appel de Paris | Date : 22 fevrier 2006 | Pays : France

 

 


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