Absence de mention du directeur de publication

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Absence de mention du directeur de publication

L’absence de mention du directeur de publication sur un site internet constitue bien une faute pour non-respect des dispositions des lois du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique (LCEN) et du 29 juillet 1982. Le préjudice est fondé en son principe, à raison du fait que, cité dans des articles du site en cause, une personne physique n’a pu accéder à des mentions légales conformes. Dans cette affaire, le préjudice a toutefois été évalué à la somme d’un euro.

Obligation légale d’identification

L’article 6-III-1 c) de la loi du
21 juin 2004 pose notamment que les personnes dont l’activité est d’éditer un
service de communication au public en ligne mettent à disposition du public,
dans un standard ouvert, s’il s’agit de personnes physiques, leurs nom,
prénoms, domicile et numéro de téléphone, le nom du directeur de la publication
et, le cas échéant, celui du responsable de la rédaction au sens de l’article
93-2 de la loi du 29 juillet 1982.

Peines encourues

L’article 6-VI-2 précise qu’est puni d’un an d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende le fait, pour une personne physique ou le dirigeant de fait ou de droit d’une personne morale exerçant l’activité définie au III, de ne pas avoir respecté les prescriptions de ce même article. Par ailleurs, l’article 93-2 de la loi du 29 juillet 1982 dispose que tout service de communication au public par voie électronique est tenu d’avoir un directeur de la publication. Enfin, selon l’article 1240 du code civil, tout fait quelconque de l’homme, qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer. Télécharger la décision

Questions / Réponses juridiques

Quelle est l’importance de la mention du directeur de publication sur un site internet ?

L’absence de mention du directeur de publication sur un site internet est considérée comme une faute, car elle constitue un non-respect des lois du 21 juin 2004 et du 29 juillet 1982.

Ces lois visent à garantir la transparence et la responsabilité des éditeurs de services de communication au public en ligne. En effet, la mention du directeur de publication permet d’identifier la personne responsable du contenu diffusé, ce qui est essentiel pour la protection des droits des utilisateurs et pour la régulation des contenus en ligne.

Le préjudice causé par cette absence de mention a été reconnu, bien qu’il ait été évalué à un euro dans cette affaire spécifique. Cela souligne l’importance de respecter les obligations légales, même si le préjudice financier semble minime.

Quelles sont les obligations légales concernant l’identification des éditeurs de services en ligne ?

Selon l’article 6-III-1 c) de la loi du 21 juin 2004, les éditeurs de services de communication au public en ligne doivent fournir des informations précises sur leur identité.

Pour les personnes physiques, cela inclut leur nom, prénom, domicile et numéro de téléphone. De plus, il est impératif de mentionner le nom du directeur de publication et, le cas échéant, celui du responsable de la rédaction, conformément à l’article 93-2 de la loi du 29 juillet 1982.

Ces exigences visent à assurer la transparence et à permettre aux utilisateurs de connaître les responsables des contenus qu’ils consultent. Cela contribue également à la responsabilité des éditeurs en cas de litige ou de contenu problématique.

Quelles sont les sanctions en cas de non-respect de ces obligations ?

Le non-respect des obligations d’identification des éditeurs de services en ligne peut entraîner des sanctions sévères.

L’article 6-VI-2 de la loi du 21 juin 2004 stipule qu’une personne physique ou le dirigeant d’une personne morale qui ne respecte pas ces prescriptions peut être puni d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 75.000 euros.

De plus, l’article 93-2 de la loi du 29 juillet 1982 impose également l’obligation d’avoir un directeur de publication pour tout service de communication au public par voie électronique.

Enfin, selon l’article 1240 du code civil, toute personne causant un dommage à autrui par sa faute est tenue de le réparer, ce qui renforce la responsabilité des éditeurs en cas de préjudice causé par leur contenu.


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