Invention du Salarié

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Invention du Salarié

En application de l’article L. 611-7 du Code de la propriété intellectuelle, les inventions faites par le salarié dans l’exécution soit d’un contrat de travail comportant une mission inventive soit d’études et de recherches qui lui sont explicitement confiées, appartiennent à l’employeur.
La rémunération dont doit bénéficier le salarié au titre de ses créations, est déterminée soit par son contrat de travail, soit par la convention collective qui lui est applicable.
Dans cette affaire, un salarié a été licencié au motif qu’il avait déposé, sans en informer son employeur, un brevet d’invention en rapport direct avec l’activité qu’il exerçait au sein de la société dans le but de l’exploiter à titre personnel, manquant ainsi à son obligation de loyauté.
Les premiers juges avaient considéré que le licenciement était dénué de cause réelle et sérieuse. Saisie, la Cour de cassation a censuré cette décision pour une question de motivation : les juges du fond auraient du impérativement rechercher si le contrat de travail du salarié comportait une mission inventive.

Questions / Réponses juridiques

Quelles informations doivent figurer dans un contrat de travail à temps partiel ?

Le contrat écrit d’un salarié à temps partiel doit impérativement mentionner plusieurs éléments clés. Tout d’abord, il doit indiquer la durée hebdomadaire ou, si nécessaire, la durée mensuelle de travail prévue.

Ensuite, il est essentiel de préciser la répartition de cette durée de travail entre les jours de la semaine et les semaines du mois. Cela permet d’établir un cadre clair pour le salarié concernant ses horaires de travail.

De plus, le contrat doit inclure les modalités selon lesquelles les horaires de travail seront déterminés pour chaque journée travaillée. Ces informations sont déterminantes pour garantir la transparence et la prévisibilité des conditions de travail.

Que se passe-t-il si ces informations ne sont pas fournies ?

En l’absence de ces mentions dans le contrat, l’emploi est présumé être à temps complet. Cela signifie que le salarié est considéré comme travaillant à temps plein, ce qui peut avoir des implications significatives sur ses droits et obligations.

Dans ce cas, il incombe à l’employeur de prouver deux choses. Premièrement, il doit démontrer la durée exacte hebdomadaire ou mensuelle convenue avec le salarié.

Deuxièmement, l’employeur doit prouver que le salarié n’est pas dans l’impossibilité de prévoir son rythme de travail. Cela implique que le salarié ne doit pas être contraint de se tenir constamment à la disposition de l’employeur, ce qui pourrait nuire à sa qualité de vie et à son équilibre personnel.

Quels sont les droits du salarié en cas de non-respect des mentions contractuelles ?

Si les mentions contractuelles ne sont pas respectées, le salarié peut revendiquer plusieurs droits. Tout d’abord, il peut demander une requalification de son contrat de travail.

Cela signifie qu’il pourrait être en droit de réclamer un statut de salarié à temps plein, avec tous les avantages qui en découlent, tels que des congés payés supplémentaires et une rémunération plus élevée.

De plus, le salarié peut également se tourner vers les instances compétentes, comme le conseil de prud’hommes, pour faire valoir ses droits.

Il est important pour le salarié de conserver une trace écrite de ses horaires de travail et de toute communication avec l’employeur concernant ses conditions de travail, afin de soutenir sa demande en cas de litige.


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